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«Récit remarqué par la critique. L'ombre du père et la genèse d'un remord, celui d'une intellectuelle d'origine modeste devenue "bourgeoise". Prix Renaudot 1984.»-- [SDM].
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Sous le regard de l'Autre. Par l'auteure d'Histoire et linguistique (Colin, 1973) et d'une étude sur l'écriture juive (Le Sorbier, 1983), un récit dans lequel ce professeur d'université française, d'origine judéo-russe, qui enseigna à Montréal, Laval et Sherbrooke relate, pour le bénéfice de ses étudiants, l'histoire de sa découverte du Québec entre 1974 et 1981. Régine Robin, de formation marxiste, manifeste une attention particulière aux luttes ouvrières (grèves, etc.), politiques, idéologiques. L'éditeur parle avec justesse d'un livre d'émigrante sur l'exil, la langue et la vie d'ici. Composition en mosaïque. Inventaires, comparaisons, fragments, altérités.
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In this, her first collection of nonfiction, Alice Walker speaks out as a black woman, writer, mother, and feminist. Among the thirty-six pieces are essays about other writers, accounts of the civil rights movement of the 1960s and the anti-nuclear movement of the 1980s, and a vivid memoir of a scarring childhood injury and her daughter’s healing words.
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Ecrire Amantes, pour Nicole Brossard, c'est, nous semble-t-il, tenter de prouver que l'approche du délire est compatible avec l'esprit (cf. p. 13). Dans cette optique, la fiction pratiquée ne peut-être qu'"excès de réalisme". L'oeuvre, comme l'indique l'autrice, ne fait pas de confidences et cependant quelque chose est confié à la compagne-lectrice privilégiée, qui représente le lecteur, sans cesser d'exister. Un lecteur masculin, implicitement exclu, peut-il rendre justice à un tel ouvrage : "entre femmes, la mémoire revient comme une conscience". Il est en tous cas frappé par la façon dont l'abstraction ("excès de réalisme"?) y exerce son pouvoir ("toute vision est en soi mathématique de l'espace"), même si l'autrice multiplie les ancrages dans le réel (banalisé) d'un temps employé, et fait appel à un implicite émotif très fort ("l'expérience infligée au corps des femmes incite à la réalité"). Entre l'essai et le poème, ce texte manifeste une ligne de pensée ferme, l'allusion étant au service exclusif de la thèse. Mais la passion ("de l'intime au politique"), figure centrale de ce livre, fait plus souvent figure de rhétorique, que d'"opéra du dedans." Il s'agit de la poésie de Nicole Brossard, qui s'est imposée comme théoricienne et écrivaine féministe lesbienne et comme figure de proue des écrivain.e.s postmodernistes québécois.e.s. Son travail brouille les frontières entre fiction et théorie, subvertissant les fictions que le discours patriarcal a tissées sur la vie des femmes en travaillant avec les « réalités » de la vie des femmes qui se situent en dehors des codes de la fiction.
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Ecrire Amantes, pour Nicole Brossard, c'est, nous semble-t-il, tenter de prouver que l'approche du délire est compatible avec l'esprit (cf. p. 13). Dans cette optique, la fiction pratiquée ne peut-être qu'"excès de réalisme". L'oeuvre, comme l'indique l'auteure, ne fait pas de confidences et cependant quelque chose est confié à la compagne-lectrice privilégiée, qui représente "le" lecteur, sans cesser d'exister. Un lecteur masculin, implicitement exclu (?), peut-il rendre justice à un tel ouvrage: "entre femmes, la mémoire revient comme une conscience". Il est en tous cas frappé par la façon dont l'abstraction ("excès de réalisme"?) y exerce son pouvoir ("toute vision est en soi mathématique de l'espace"), même si l'auteure multiplie les ancrages dans le réel (banalisé) d'un temps employé, et fait appel à un implicite émotif très fort ("l'expérience infligée au corps des femmes incite à la réalité"). Entre l'essai et le poème, ce texte manifeste une ligne de pensée ferme, l'allusion étant au service exclusif de la thèse. Mais la passion ("de l'intime au politique"), figure centrale de ce livre, fait plus souvent figure de rhétorique, que d'"opéra du dedans".
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L'oeuvre traite de l'homosexualité féminine à travers trois personnages différents par l'âge et le milieu. L'auteure souhaite que Les nuits de l'underground soit abordé comme un livre ordinaire, bien que (ou parce que) elle "s'expose davantage". A noter que la "réalité physique" (géographique et climatique, etc.) du Québec est très présente dans ce livre qui nous découvre une Marie-Claire Blais féministe, proche des aspirations de certains groupes minoritaires
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An Antane Kapesh signe un réquisitoire accablant contre les Blancs : « Quand le Blanc a voulu exploiter et détruire notre territoire, il n'a demandé de permission à personne, il n'a pas demandé aux Indiens s'ils étaient d'accord. »
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« Môman travaille pas, a trop d'ouvrage! est le premier livre publié par les Éditions du remue-ménage en 1976. Pièce de théâtre marquante, drôle et vitriolique, qui appelait à une révolution tous azimuts, elle a été coécrite à l'époque par une troupe de théâtre de combat s'intéressant spécifiquement à l'exploitation des femmes, le Théâtre des cuisines. Le livre étant épuisé depuis plusieurs années, il était plus que temps de remettre en circulation ce joyau du féminisme et du théâtre québécois ; joyau qui, hélas, est plus que jamais d'actualité, lorsqu'on pense aux questions de travail domestique, de travail de soins, de charge mentale et d'invisibilisation. Les codirectrices de la collection LA NEF, Marie-Claude Garneau, Marie-Claude St-Laurent et Marie-Ève Milot ont souhaité bonifier cette nouvelle édition de photos d'archives, d'un avant-propos de Véronique O'Leary, porte-parole de la troupe, et d'une préface de Naïma Hamrouni, dont les travaux portant sur la philosophie féministe, le care et la justice sociale permettent de prolonger les enjeux soulevés dans la pièce, et de les ancrer dans les luttes actuelles. »-- Résumé de l'éditeur.
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La jeune née est un texte phare du mouvement féministe moderne. Hélène Cixous et Catherine Clément y mettent en avant le concept d'écriture féminine, explorant la façon dont la sexualité et l'inconscient des femmes façonnent leur imaginaire, leur langage et leur écriture.
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Convaincue que l'amour se décrit mieux dans une œuvre d'art, Jane Rule a choisi pour cette étude du lesbianisme le travail d'écrivaines lesbiennes brillamment articulées telles que Gertrude Stein, Colette, Vita Sachville West et Willa Cather. Son souci est de découvrir quelles images des lesbiennes ces écrivaines et d’autres lesbiennes ont dépeintes dans la fiction, la biographie et l’autobiographie – et en particulier comment elles ont été influencées par des concepts religieux et psychologiques ainsi que par leur propre expérience personnelle dans la présentation de leurs personnages lesbiens. En plus de révéler le courage de ces femmes dans un environnement hostile, elle examine la moralité négative de certaines d'entre elles et réévalue leurs idées d'un point de vue féministe. Dans ses chapitres d'introduction, l'auteure examine la manière dont l'amour entre femmes a été perçu par la société depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours ; comment l'Église chrétienne a traité l'inversion masculine et féminine comme un péché punissable ; et comment la psychiatrie a évolué à partir des mêmes préjugés anciens qui paralysent l'Église. Ce qui était « péché » est devenu « maladie » et « punition » a été remplacé par « traitement ». Dans son dernier chapitre, Jane Rule examine les changements dramatiques survenus avec l'avènement du mouvement des femmes et les luttes intestines parfois amères et douloureuses entre lesbiennes et féministes – exprimant finalement un sentiment d'espoir et d'optimisme pour un avenir plus positif.
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Le lesbianisme est traité selon une dimension poétique : le corps féminin est énuméré selon ses différentes parties, et se présente comme un manifeste de la révolte féminine, écrit par une femme, pour les femmes.
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Un soir après le dîner, un père de famille reçoit la visite d'un voisin et ami. Tandis que les deux hommes s'installent au salon autour d'une table basse où est déposée une statuette, les enfants s'éclipsent poliment dans leur chambre. Autour de l'oeuvre d'art naît une conversation où se mêlent curiosité, admiration et désirs... Mais leur contemplation est dérangée par les rires en cascade qui leur parviennent depuis l'étage. Rires innocents ou sarcasmes ? Futilités ou rébellion ?
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« Sanaaq est le nom de l'héroine, dont on suit, tout au long du récit, les heurs et malheurs, avant et après l'arrivée des premiers Blancs en pays inuit. À l'image de Mitiarjuk, c'est une femme forte et équilibrée, sensible et déterminée, qui nous fait découvrir de l'intérieur, comme aucun Occidental, fût-il anthropologue, n'a encore pu le faire, la vie et la psychologie des Inuits confrontés à une nature extrême, à la nécessité du partage et à l'envahissement de leur territoire par les Blancs et leur civilisation. » -- Résumé de Publications Nunavik.
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Un enfant prisonnier de sa mère, au cœur d’un domaine bruissant d’eaux sauvages (Le torrent) ; un instant de tendresse dérisoire, qui change à jamais la vie sage d’une ouvrière-tricoteuse (La robe corail) ; l’exode vécu comme une fête par une petite serveuse, enfin libre au milieu des dangers (Le printemps de Catherine) ; la visite quotidienne d’un homme frustré à sa sœur, qu’il espère chaque jour trouver morte (La maison de l’esplanade)... Si divers que soient les paysages, les milieux, les situations, ces nouvelles d’Anne Hébert sont toutes tendues par une même force : celle de la passion (amour ou haine) qui saisit l’être dans les premiers temps de son existence, qui ne pourra être "dite" parce que la famille, la société ou la solitude refusent cette parole, et qui ne se délivrera d’elle-même que dans la mort — meurtre ou suicide. On retrouvera, à la mesure de ces thèmes, les qualités que "Les chambres de bois" et les "Poèmes" avaient révélées : sens concret de l’instant, vigueur et brièveté de l’écriture, saveur terrienne des images et des mots.
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Publié clandestinement au Québec en 1948, ce pamphlet et poème a valu à l'auteur d'être démis de ses fonctions d'enseignant. Peintre et sculpteur, il fonde en 1942 le groupe Les Automatistes. Inspiré du surréalisme, le manifeste de 1948 critique la société québécoise en rejetant l'Eglise et le rendement marchand pour appeler à une révolution poétique.
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Ce roman historique publié en 1900 est centré sur la fondation de Montréal. il a pour héros Lambert Closse. Il a été couronné par l'Académie française (Prix Montyon, 1902). Sources documentaires de l'auteur: l'«Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu'à nos jours» de F. X. Garneau et les «Relations des Jésuites». [SDM].
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Laissez-nous raconter : L’histoire crochie | Les femmes autochtones fortes, insoumises et libres ont toujours joué un rôle important au sein de leur société, mais la culture occidentale les a stéréotypées en les montrant devant être sauvées par l'homme blanc. Pocahontas, popularisé par Disney, en est le meilleur exemple. Mamu, ensemble, on réajuste les perceptions et on décolonise l'image des Autochtones. | Accédez au rattrapage et découvrez les musiques diffusées ainsi que les références de l'émission
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Émilie Monnet trace des parallèles entre la vie de Marguerite Duplessis et la cause des femmes, et plus particulièrement des femmes autochtones. Accompagnée de ses invité·e·s, Émilie parle de la tragédie des femmes disparues et de l’objectification dont elles sont encore victimes aujourd’hui,...