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Dans Promenades dans Londres Flora Tristan se livre à une magistrale enquête d'ethnographie sociale et politique de l'Angleterre de 1840. Le monde ouvrier, la condition féminine, l'éducation, la délinquance, la prostitution s'y trouvent abordés avec le regard aigu
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Gay Wachman provides a critical new reading of sexually radical fiction by British women in the years during and after the First World War. She contrasts works by Sylvia Townsend Warner, Virginia Woolf, Rose Allatini, and Evadne Price with more politically and narratively conservative novels by Radclyffe Hall and Clemence Dane. These writers, she states, formed part of an alternative modernist tradition that functioned both within and against the repressive ideology of the British Empire, using fantasy as a means of reshaping and critiquing a world fragmented by war. Wachman places at the center of this tradition Sylvia Townsend Warner's achievement in undermining the inhibitions that faced women writing about forbidden love. She discusses Warner's use of crosswriting to transpose the otherwise unrepresentable lives of invisible lesbians into narratives about gay men, destabilizing the borders of race, class, and gender and challenging the codes of expression on which imperialist patriarchy and capitalism depended.
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Looks can be deceiving, and in a society where one's status and access to opportunity are largely attendant on physical appearance, the issue of how difference is constructed and interpreted, embraced or effaced, is of tremendous import. Lisa Walker examines this issue with a focus on the questions of what it means to look like a lesbian, and what it means to be a lesbian but not to look like one. She analyzes the historical production of the lesbian body as marked, and studies how lesbians have used the frequent analogy between racial difference and sexual orientation to craft, emphasize, or deny physical difference. In particular, she explores the implications of a predominantly visible model of sexual identity for the feminine lesbian, who is both marked and unmarked, desired and disavowed. Walker's textual analysis cuts across a variety of genres, including modernist fiction such as The Well of Loneliness and Wide Sargasso Sea, pulp fiction of the Harlem Renaissance, the 1950s and the 1960s, post-modern literature as Michelle Cliff's Abeng, and queer theory.
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This volume provides an essential key to understanding the issues which characterise post-colonialism, explaining what it is, where it is encountered and why it is crucial in forging new cultural identities. As a subject, post-colonial studies stands at the intersection of debates about race, colonialism, gender, politics and language. In the language of post-colonial studies, some words are new, others are familiar words charged with new significance.
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Dans les années 70, la guerre d'Algérie est encore dans tous les esprits. Ce récit autobiographique décrit la difficulté de vivre en Algérie avec une mère française, et de vivre en France avec un père algérien
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L'occasion d'un banal examen dans un cabinet médical replonge la narratrice plus de trente ans en arrière, en janvier 1964, au moment de son avortement clandestin.
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"Gender" has, in recent years, become one of the busiest terms in literary and cultural theory, as well as being one of the most contested. David Glover and Cora Kaplan chart the main lines of contemporary debate surrounding gender in a guide which:* presents a history of the term, from the sexology of psychoanalysis of the 1960s to its current usage within the interdisciplinary field of gender studies* looks at the major perspectives on gender from second-wave feminist writers and critics* examines new work on masculinity in literary and cultural studies* assesses how the creation of new queer and gendered identities has impacted the study of literature* surveys empirical and theoretical work on readership and spectatorship, looking in detail at modes of fantasy, cultural consumption, reader response and fan cultures.
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Cette publication du début du millénaire porte sur les femmes artistes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Que signifie raconter une histoire du point de vue d’une femme ? Comment les écrivain.e.s canadien.n.e.s anglophones et francophones ont-iels mis en pratique la théorie littéraire féministe ? Les écrivaines d'avant-garde Daphné Marlatt et Nicole Brossard répondent à ces questions, et à bien d'autres, dans leurs deux ouvrages révolutionnaires, désormais rendus plus accessibles grâce aux lectures narratologiques minutieuses et au contexte théorique de Narrative in the Feminine . Susan Knutson commence son étude par une analyse des contributions de Marlatt et Brossard à la théorie féministe internationale. La deuxième partie présente une lecture narratologique de How Hug a Stone , affirmant qu'au niveau le plus profond du récit, Marlatt construit un sujet humain inclusif en termes de genre qui par défaut ne se réfère pas au masculin générique mais au féminin. La troisième partie propose une lecture parallèle de Picture Theory , le roman ludique de Brossard qui nous entraîne dans des (re)lectures de nombreux autres textes écrits par Brossard, Barnes, Wittig, Joyce, de Beauvoir, Homer... pour ne citer qu'eux. Le chapitre 12 se termine par une réflexion sur l'expression <'e>criture au f<'e>minin — une contribution québécoise à un débat théorique international. Les lecteurices qui s’intéressent à l’écriture féministe et à la théorie du langage, ainsi que les étudiant.e.s et enseignant.e.s de littérature canadienne et d’études critiques et queer, trouveront ce livre inestimable pour ses lectures attentives, son aperçu scientifique et son extension du concept féministe du générique. Enfin, l'étude constitue un guide de deux ouvrages importants des principales écrivaines expérimentales du Canada et du Québec, Daphné Marlatt et Nicole Brossard.
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Portrait et parcours de cette écrivaine américaine, à partir de son recueil de textes sur l'amour lesbien, intitulé «Peau».
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L'expression littéraire est un acte puissant par lequel un être construit son identité à la fois individuellement et collectivement. Dans le contexte de la francophonie, cet acte identitaire est d'autant plus paradoxal que la langue utilisée est le français et que la littérature francophone émerge, lors de la colonisation, dans un environnement multiculturel, à partir de la déconstruction d'une littérature dominante. Afin d'interroger les multiples processus intervenant dans la constitution de l'identité francophone, un colloque a eu lieu à l'université de Pau en 1998. Il s'est achevé par une table ronde qui a réuni trois écrivains francophones : Rachid Boudjedra, Pius Ngandu Nkaashama et Tierno Monénembo qui ont évoqué la relation qu'ils entretiennent avec la langue et l'écriture. Cet ouvrage rassemble les interventions des participants à ce colloque. Tout au long de ces journées, l'identité francophone est apparue comme une configuration d'éléments multiples où la langue remplit une fonction importante. Elle ne suffit cependant pas à fonder le discours identitaire dans la mesure où elle n'est qu'un isntrument au service des écrivains. D'autres éléments apparaissent, en effet, déterminants dans l'élaboration de cette identité, éléments indissociables de l'Histoire et des développements propres à chaque société. De ce fait, l'espace littéraire francophone apparaît décentré par rapport à la langue française car il fait entendre de nouvelles voix à la périphérie de l'aire linguistique du français. Ce qui démontre, si cela était nécessaire, la richesse et la complexité de la littérature francophone, qui constitue d'une certaine façon, le laboratoire de la culture post-moderne du vingt-et-unième siècle.
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Bien que l’on situe habituellement l’émergence du mouvement de l’écriture des femmes au milieu des années 1970, la production littéraire des femmes connaît une hausse importante en 1961 et la majorité de ces oeuvres, à l’instar de celles des hommes, participent d’un mouvement d’émancipation. Une relecture au féminin permet de déceler la portée contestataire contenue dans les oeuvres des femmes dès le début des années soixante. Durant la Révolution tranquille, pendant que les écrivains élaborent le « roman national », les femmes écrivent le « récit féminin ». Si l’écriture masculine tente d’affirmer sa québécitude et de s’émanciper du colonialisme, l’écriture des femmes tente d’affirmer sa spécificité sexuelle et de s’émanciper du patriarcat. Toutefois, les instances de réception critique ne perçoivent pas cette voix divergente, tout occupées qu’elles sont à détecter les signes de l’affirmation nationale.
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« Les morts ne nous lâchent pas, dis-je à mon ami Sirius en rangeant les lettres de mon père dans un tiroir. C'est le supplice de Mézence que j'endure, attachée à un mort, main contre main, bouche contre bouche, dans un triste embrassement. Les lettres ont cessé d'arriver du pays de mon enfance. Celui qui les écrivait est mort d'une mort solitaire et enterré au bord d'un cours d'eau. Mais il est là, sa peau touche ma peau, mon haleine donne vie à ses lèvres. Il est là, dis-je à Sirius, quand je te parle, quand je mange, quand je dors, quand je me promène. Il me semble que je suis morte, tandis que mon père, ce mort qui ne me laisse pas en paix, déborde de vie. Il me possède, me suce le sang, me ronge les os, se nourrit de mes pensées. »
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Are the “culture wars” over? When did they begin? What is their relationship to gender struggle and the dynamics of class? In her first full treatment of postcolonial studies, a field that she helped define, Gayatri Chakravorty Spivak, one of the world’s foremost literary theorists, poses these questions from within the postcolonial enclave. “We cannot merely continue to act out the part of Caliban,” Spivak writes; and her book is an attempt to understand and describe a more responsible role for the postcolonial critic. A Critique of Postcolonial Reason tracks the figure of the “native informant” through various cultural practices—philosophy, history, literature—to suggest that it emerges as the metropolitan hybrid. The book addresses feminists, philosophers, critics, and interventionist intellectuals, as they unite and divide. It ranges from Kant’s analytic of the sublime to child labor in Bangladesh. Throughout, the notion of a Third World interloper as the pure victim of a colonialist oppressor emerges as sharply suspect: the mud we sling at certain seemingly overbearing ancestors such as Marx and Kant may be the very ground we stand on. A major critical work, Spivak’s book redefines and repositions the postcolonial critic, leading her through transnational cultural studies into considerations of globality.
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A travers l'étude notamment de la "queer theory" de M. Foucault et de la psychanalyse, de la politique du sadomasochisme et de l'image du hors-la-loi gay chez Proust, Gide et Genet, l'auteur propose une réflexion critique sur l'identité homosexuelle et les dangers du repli communautaire. C'est aussi une introduction aux débats autour des "gays studies" qui, après les USA, se développent en Europe