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Interview of Robert McRuer on crip theory.
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Fondée en 2010 par un groupe d'enseignants cher-cheurs réunis au sein du Cercle des Chercheurs en Lettres et Sciences Sociales (CEDI-MA5) de la Facul-té des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Douala, Abá est une revue internationale pluridisciplinaire qui publie des articles à perspective théorique et pratique portant sur tout domaine d'intérêt scienti-fique avéré dans le vaste univers des lettres et des sciences sociales. Les changements de la société africaine ont mis à jour, et très probablement exacerbé les iniquités de statuts, d'attitudes et d'estime d'une classe de la société. Nous faisons l'hypothèse que la violence comme mode de pénétration de l'Afrique dans la modernité occidentale a eu une influence sur la condition de la femme : elle a subi, avec plus de violence encore l'agression de la colonisation, du colonisateur et du colonisé. L'Afrique peut-elle faire face à ses défis en s'aliénant une partie de sa diversité humaine ? Si la question est fréquemment examinée dans les sciences de l'homme, la forte capacité d'abstraire et de concevoir les problématiques sociales de la littérature lui donne une orientation décisive. La représentation littéraire nous ouvre, avec des émotions différentes, à des univers singuliers. L'éclectisme des exégèses, l'actualité des oeuvres et des questions qui leur sont posées sur la femme sont factuels. On n'en attendait pas moins.
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This article explores the complex relationship between processes of making, memory, healing, and social activism activated by Walking With Our Sisters, a large-scale commemorative installation intended to foster awareness for missing and murdered Indigenous women in Canada.
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Le présent recueil rassemble des entretiens que Michèle Causse (1936-2010), écrivain, essayiste et traductrice française, a accordés à Françoise Armengaud, Dominique Bourque, Gloria Escomel, Catherine Gonnard, Françoise Leclerc – Framboise, Nadine Ltaif, Francine Pelletier et Lise Weil. Ils ont été menés au Québec et en France. Ce recueil comporte également un texte de présentation de Suzette Robichon et une postface de Katy Barasc.
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Créée à l’Opéra de Montréal, l’œuvre de Kevin March, Les Feluettes, sur un livret de Michel Marc Bouchard, aborde de front une histoire d’amour entre deux hommes. Si les sujets homosexuels nous semblent communs dans la littérature, le théâtre et le cinéma, il faut se rendre à l’évidence qu’ils sont, du moins jusqu’à tout récemment, peu présents dans le monde de la musique, tous styles confondus. On entend beaucoup dire ces jours-ci que le genre de l’opéra, au public réputé conservateur, ne s’intéresse à cette thématique que depuis peu. Il s’agit en fait d’une demi-vérité, car s’il est vrai que l’homosexualité comme sujet principal n’est présent explicitement que dans des créations récentes, il se retrouve occasionnellement, caché ou crypté, dans diverses œuvres qui traversent son histoire vieille de plus de 400 ans.
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"Arts visuel" est l'un des soixante-six textes thématiques de cette encyclopédie explorent les reconfigurations en cours des études de genre. Trois axes transversaux organisent cette enquête collective: le corps, la sexualité, les rapports sociaux. Les inégalités liées au genre sont de plus en plus envisagées en relation avec celles liées à la classe sociale, la couleur de peau, l'apparence physique, la santé ou encore l'âge. Cette approche multidimensionnelle des rapports sociaux a transformé radicalement les manières de penser la domination au sein des recherches sur le genre. En analysant les concepts, les enquêtes empiriques et les débats caractéristiques de ces transformations saillantes, les contributrices et contributeurs de cet ouvrage dessinent une cartographie critique des études de genre en ce début de XXIe siècle.
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Le présent mémoire en recherche-création interroge la question de la génération symbolique féministe et lesbienne au moyen de l'écriture dramatique, à partir d'ouvrages de l'auteure québécoise Jovette Marchessault et de l'écrivaine française Violette Leduc. Il s'agit de développer un discours féministe et lesbien dans un texte dramatique, de démontrer en quoi le théâtre représente un lieu d'historicisation et de mémoire pour la création féministe et d'explorer des procédés intertextuels, notamment l'usage spécifique de la citation (Compagnon, 1979) comme fil conducteur de la génération symbolique. Le premier chapitre pose les bases théoriques de la génération symbolique, concept philosophique développé par Françoise Collin, et approfondit diverses théories de l'intertextualité générale et de l'intertextualité féministe. La mise en relation de l'intertextualité féministe, de la citation et de la génération symbolique sert ensuite de point d'ancrage à l'analyse de trois textes dramatiques de Jovette Marchessault. Le poème dramatique lieu(x) possible(s) figure au deuxième chapitre et constitue le volet création de ce mémoire. Il est construit sous la forme d'un triptyque inspiré de citations tirées des œuvres de Violette Leduc et de Jovette Marchessault et c'est à partir des thèmes du désir, de l'acte d'écriture et de la mémoire féministe que j'aborde la génération symbolique. lieu(x) possible(s) propose trois récits indépendants; d'abord, celui d'une écrivaine en quête de l'héritage féministe de Jovette Marchessault et de Violette Leduc; ensuite, celui de la rencontre entre deux amoureuses, où est approfondie la question politique du désir et des identités lesbiennes; enfin, celui de l'union, dans la troisième partie, de voix féministes de divers horizons au cœur d'une conversation à la fois engagée et intemporelle. Le dernier chapitre retrace d'abord les principales étapes du processus de création, notamment à la lumière des réflexions sur la poïétique de René Passeron (1996). Il présente ensuite une étude des trois sections de lieu(x) possible(s) à partir des catégories d'analyse dramatique de la voix, du récit et des formes du discours (Pruner, 2009; Pavis, 1996; Sarrazac et al, 2010). Cette analyse, combinée à une réflexion féministe sur la représentativité, le rapport à l'histoire féministe ainsi que l'intentionnalité féministe derrière le discours au théâtre (Keyssar, 1996; Plana, 2012; Wittig, 2013), permet de comprendre de quelles façons la génération symbolique de lieu(x) possible(s) s'est construite.
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"Rather than a book of queer theory for artists, this is a book of artists' queer tactics and infectious concepts. In the first such anthology to be centred on artists' writings, numerous conversations about queer practice are brought together from diverse individual, social and cultural contexts. Together these texts describe and examine the ways in which artists have used the concept of queer as a site of political and institutional critique, as a framework to develop new families and histories, as a spur to action, and as a basis from which to declare inassimilable difference"--Back cover.
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« Dans la langue innue, amun signifie « rassemblement ». Sous la direction de Michel Jean, écrivain et journaliste innu, ce collectif brûlant d'actualité réunit des auteurs autochtones de divers horizons, de différentes nations et générations. Leurs nouvelles, variées, reflètent non seulement l'histoire et les traditions, mais aussi la réalité des Premières Nations au Québec et au Canada. Offrant à lire les points de vue d'artistes de renom, ce livre est le théâtre d'un rassemblement qui ne se fait que trop rarement. »--Quatrième de couverture.
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Otherwise: Imagining queer feminist art histories" is the first publication to address queer feminist politics, methods and theories in relation to the visual arts, including new media, installation and performance art. Despite the crucial contribution of considerations of 'queer' to feminism in other disciplines of the humanities, and the strong impact of feminist art history on queer visual theory, a visible and influential queer feminist art history has remained elusive. This book fills the gap by offering a range of essays by key North American and European scholars, both emerging and renowned, who address the historiographic and political questions arising from the relationship between art history and queer theory in order to help map exclusions and to offer models of a new queer feminist art historical or curatorial approach.
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L'humour, malgré toute la légèreté qu'on peut lui prêter, ne se pratique pas en état d'apesanteur sociale. Loin d'être un discours sans conséquence ou un miroir plus ou moins poli de la société, il participe bien souvent à exclure et à stigmatiser plusieurs groupes sociaux et à reconduire – parfois de façon ironique – des rapports de pouvoir. Le présent mémoire propose d'étudier trois humoristes stand-up pratiquant un humour libéré de stéréotypes dégradants et critique des structures de pouvoir. À partir d'outils conceptuels empruntés aux féminismes intersectionnels, la grammaire d'un humour « émancipateur » sera débroussaillée. Les stratégies d'écriture de Margaret Cho, de Chelsea Peretti et d'Hari Kondabolu serviront d'exemples afin de révéler comment la forme artistique du stand-up peut participer à construire des espaces de résistance et de transformation politiques. Les monologues de ces humoristes, comme ceux de la plupart de leurs semblables, s'ancrent dans le quotidien en observant sous un angle nouveau des habitudes et des mentalités. Les trois humoristes se distinguent toutefois par quatre grandes stratégies : 1) par des humours orientés non pas vers les exclu-e-s et les précaires, mais vers les structures de pouvoir; 2) par de longues prémisses partageant les référents nécessaires à la compréhension de blagues; 3) par des recadrages participant à politiser le quotidien; 4) par l'utilisation de procédés humoristiques rarement mobilisés en stand-up. Phénomène remarquable, aucun-e des humoristes ne se réclame d'un humour « politique », et chacun-e privilégie un mode humoristique distinct : le confessionnel chez Cho, l'absurde chez Peretti et l'observationnel chez Kondabolu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Humour, stand-up, féminisme, intersectionnalité, stéréotypes, patriarcat, racisme, suprématie blanche, sexisme, cissexisme, hétérosexisme.
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« Yäa'taenhtsihk se retrouve, après être tombée du Monde-Ciel et recueillie par les Oies, sur le dos de la Grande Tortue. Avec l'aide de Dame Crapaud, la femme étend de la boue sur la carapace. Notre monde était alors créé : l'Île de la Grande Tortue. Pour la première fois, une version longue du mythe wendat de la Création est accessible en langue française. Endossée par le Conseil traditionnel de Wendake, cette publication conte les origines du peuple wendat pour que son histoire ne tombe jamais dans l'oubli. »-- Résumé de l'éditeur.
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Cette étude inclut les œuvres de Mara Tremblay, Ariane Moffat et Salomé Leclerc et vise un objectif double : d’une part, il s’agit d’analyser des textes lyriques qui ont une indéniable qualité poétique et d’autre part, de réaliser une étude intermédiale alliant texte, musique et clip-vidéo afin de voir comment le sens d’un de ces éléments est infléchi, modifié ou complété par celui des autres éléments. L’hypothèse de recherche est qu’aujourd’hui, les auteurs-compositeurs-interprètes conçoivent leur art à travers trois langages esthétiques (le texte, la musique et la vidéo), faisant de la musique une expérience plurisensorielle et intermédiale. Pour faire émerger le message de ces artistes, on mobilisera les théories du care et l’écoféminisme afin d’analyser le discours portant sur le sujet et le monde. On vise à dégager les grands thèmes de ces œuvres à travers une synthèse de ces trois approches critiques. L’analyse du corpus vise à déterminer la qualité poétique des textes et la vision du monde que ces trois artistes diffusent.
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Dans la perspective de ce dossier, qui vise à saisir les contours de la rupture littéraire de la décennie 1940 et qui réinterroge les «classiques», mais aussi et peut-être surtout les manifestations trop souvent considérées comme illégitimes par la critique, cet article s’intéresse à la culture féminine qui se déploie alors dans l’espace urbain. Se basant sur des dépouillements de la grande presse de l’époque et sur l’interprétation de nouvelles données statistiques et géolocalisées, l’analyse cherche à cartographier les trajectoires, les réseaux et la production des femmes de cette génération, hors des institutions et en marge du champ restreint. Elle permet ainsi de jeter un regard neuf sur la constitution de l’offre et des publics populaires dans la première moitié du xxe siècle, et pose les bases d’une réflexion sur l’émergence d’une culture moyenne.
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Featuring a wide variety of work from artists both well-known and under the radar, this dynamic book reveals how women artists reclaimed control of the feminine image in photography, video, and performance art. This book documents a tectonic change in the way women portray themselves in art. Historically, women were depicted as a projection of male fantasies, prejudices, and relationships. However in the 1970s, for the first time, female artists began collectively to investigate visual representations of their own selves. They studied their own bodies and created the prospect of determined feminine identities. Editor Gabriele Schor explores the Feminist Avant-Garde to emphasize the role that these artists played for the last four decades. The works are provocative, radical, poetic, ironic, angry, cynical and heartfelt. The artists shared a collective consciousness that reassessed, and even rejected, what came before, turning to new ways of expression in the fields of photography, performance, film, and video. The collection SAMMLUNG VERBUND founded in 2004 in Vienna focuses on the feminist art movement of the 1970s as one of the main areas and is with 500 works the largest collection with this emphasis. Included are works by Eleanor Antin, Cindy Sherman, Ana Mendieta, Nil Yalter, Ketty La Rocca, Birgit Jürgenssen, Renate Bertlmann, Francesca Woodman and others. This important book emphasizes the accomplishments of women artists who have made a name for themselves while encouraging the young generation.
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Entre 1750 et 1850, l'univers des beaux-arts connaît de profondes mutations, dont l'une des conséquences est la banalisation d'une image positive de la dame artiste. Progressivement, des barrières s'abaissent, des contraintes se desserrent et la pratique de la peinture est rendue plus accessible aux femmes. S'ouvre alors une période de créativité foisonnante associée aux noms--parfois oubliés aujourd'hui--d'Elisabeth Vigée-Lebrun, Adélaïde Labille-Guiard, Marie-Guillemine Benoist, Marguerite Gérard, Constance Mayer, Victoire Jaquotot, Lizinka de Mirbel, Rosa Bonheur ...
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a 4e de couverture indique : [L'auteure] est aujourd'hui l'une des plus importantes théoriciennes de la photographie. Historienne de l'art, critique et professeur émérite à l'université de Californie à Santa Barbara, ses travaux portent principalement sur la théorie du genre, les études féministes, la culture visuelle en France au XIXe siècle, l'histoire de la photographie et l'art contemporain. ... le présent recueil réunit pour la première fois en langue française un ensemble d'essais parmi les plus significatifs de cette auteure majeure. ... l'ouvrage propose une première partie sur les discours de l'histoire de la photographie, une deuxième sur les pratiques documentaires et une troisième sur la représentation du féminin.
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Dorothy Allison’s Bastard Out of Carolina is typically read as representative of the negative effects of trauma. This essay suggests that one’s shame can be used to recompose the shamed self, enabling one to (re)connect with others.