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In the 1920s in Japan, girls attending single-sex secondary schools developed a girls’ culture (shōjo bunka) or subculture to insulate themselves temporarily from the pressures of patriarchal society. Part of this subculture was a practice called s kankei (s or sister relationships), also called Class S, which were same-sex romantic attachments between classmates, condoned at the time as a temporary practice relationship that would end upon graduation, followed by an arranged marriage. Although s relationships were not ‘lesbian’ in the contemporary sense, literature and film created by men in the 1920s through the 1960s appropriated aspects of girls’ culture, including exploitative representation of female homosexuality. One example is Manji (Quicksand, 1928) by Tanizaki Jun’ichirō, which depicts an s relationship as lurid and perverse. Kawabata Yasunari plagiarized from his female disciple Nakazato Tsuneko in order to publish the most popular Class S novel of the era, Otome no minato (Harbor of Girls, 1937). Kawabata also included exploitative scenes of female homosexuality in his novel Utsukushisa to kanashimi to (Beauty and Sadness, 1963). Both Tanizaki’s and Kawabata’s novels were made into films by New Wave directors, Manji in 1964 by Masumura Yasuzō and Beauty and Sadness in 1965 by Shinoda Masahiro, and featured the first depictions of ‘lesbianism’ in Japanese film. Although these films reinscribe the male gaze, they helped inspire a nascent gay culture and opened the way for more authentic gay cinema. This essay recenters girls’ culture in modern Japanese literature and film, and discusses the variable meaning of female homosexuality for different audiences.
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« Après plus de quarante ans de mariage, Tetsuo et Fujiko se sont installés en maison de retraite car Fujiko, atteinte de la maladie d’Alzheimer, requiert une prise en charge particulière. Un matin, au réveil, elle ne reconnaît plus son époux. D’abord en grand désarroi, Tetsuo entreprend finalement de reconquérir celle qui le prend désormais pour un étranger auquel elle se trouve simplement fiancée. »-- Site de l'éditeur
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Language ideologies have been of central concern to the study of Japanese language, gender and society. Many scholars have researched ideologies surrounding representations of Japanese women’s speech; however, investigations of representations of men’s speech have been limited. This study contributes to filling this gap through the analysis of non-Japanese male characters found in contemporary Japanese novels. The article reveals that authors assign strongly masculine expressions to their East Asian characters much more frequently than to their white characters and argues that these differentiated representations of non-Japanese male characters’ speech reproduce and are influenced by ideologies concerning cultural nationalism, racial determinism, class and sexuality. Linguistic data are presented that both unsettle the constructed image of Asian males as asexual beings and question the historically assumed relationship between gendered language and authenticity.
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Ce livre analyse la production culturelle queer dans la Chine contemporaine pour cartographier les vastes transformations sociales en matière de genre, de sexualité et de désir. Il examine la littérature queer et les cultures visuelles de l'ère post-Mao et postsocialiste de la Chine pour montrer comment ces diverses formes et pratiques culturelles fonctionnent non seulement comme des formes d'activisme social spécifiques au contexte et culturellement sensibles, mais produisent également des types distincts de subjectivités de genre et sexuelles propres à Les conditions postsocialistes de la Chine. De la poésie à l'art du découpage de papier, de la « littérature camarade/gay » aux fanfictions amoureuses entre filles, des films lesbiens aux documentaires activistes, et d'un spectacle de dragsters à Shanghai à une représentation publique d'un mariage homosexuel à Pékin, le livre révèle une Chine queer dans toute sa complexité idéologique et son énergie créatrice. Riche empiriquement et méthodologiquement éclectique, Queer China tisse habilement la recherche historique et archivistique, l'analyse textuelle et discursive, ainsi que les entretiens et l'ethnographie. Innovant et mettant en avant une perspective non occidentale, ce travail transdisciplinaire contribue à de multiples domaines académiques, notamment les études littéraires et culturelles, les études sur les médias et la communication, les études cinématographiques et cinématographiques, l'art contemporain, les études de théâtre et de performance, les études de genre et de sexualité. , études Chine/Asie et pays du Sud, histoire culturelle et géographie culturelle, théorie politique et étude des mouvements sociaux.
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This article investigates how naturalized models of hegemonic masculinity affect race and sexuality in the James Bond film series. Through close analysis of film dialogue and paralinguistic cues, the article examines how the sexualities of East Asian female and male characters are constructed as oversexed and undersexed, respectively. The analysis therefore affirms Connell's (1995) conception of white heterosexual masculinity as exemplary: East Asian characters are positioned not only as racial Others, but as bodies upon which Bond's heterosexual masculinity is reflected and affirmed as normative and, by extension, ideal. In this way, race is curiously invoked to ‘explain’ sexuality, and Bond's unmarked white masculinity becomes the normative referent for expressions of heterosexual desire. By showing how the sexuality of East Asian characters is typecast as non-normative, the article gestures toward the possibility of theorizing racialized performances of heterosexuality as queer.
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As a push against colonial forces and imperialism, homosexuality in the Middle East was historically made into an illegal identity category—one that, many argue, did not exist prior to increased contact with Western explorers and travellers. It is important to understand how the emergence of the Gay International coincided with that of Western gay sexuality studies. These issues are all at the forefront in the study of Islamicate sexualities. “Islamicate,” as defined by Marshal Hodgson, refers not directly,to the religion of Islam itself, but to the social and cultural complexities historically associated with Islam, including non-Muslims living within the same regions. Only by keeping imperialism at the forefront of the study of sexualities can we better situate how pre-modern Islamicate sexual scripts have resisted complete colonization and continue to exist in the diaspora.
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Simran Singh est chargée d'une affaire délicate : une adolescente est retrouvée dans la luxueuse maison familiale, bâillonnée et brûlée après avoir été violée. Autour d'elle, treize cadavres empoisonnés. Bientôt, la police soupçonne la jeune fille ! À charge pour Simran de découvrir la vérité, dans une société où naître fille peut s'avérer dangereux…
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Véritable blockbuster, Les Monologues Voilés ont rencontré un succès phénoménal dès la création au Théâtre de Poche de Bruxelles. Depuis, le spectacle a été joué plus de 180 fois - à guichets fermés - en Belgique et à Paris.Le spectacle nous propose 12 monologues d'une exceptionnelle intensité, drôles, poétiques, émouvants nous offrant le rare privilège d'entrer dans l'intimité de femmes musulmanes, sans fausse pudibonderie ni voyeurisme. [source jaquette].
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« "Le paradis et l'enfer s'étaient enlacés dans le ventre de notre bateau. Le paradis promettait un tournant dans notre vie, un nouvel avenir, une nouvelle histoire. L'enfer, lui, étalait nos peurs : peur des pirates, peur de mourir de faim, peur de s'intoxiquer avec les biscottes imbibées d'huile à moteur, peur de manquer d'eau, peur de ne plus pouvoir se remettre debout, peur de devoir uriner dans ce pot rouge qui passait d'une main à l'autre, peur que cette tête d'enfant galeuse ne soit contagieuse, peur de ne plus jamais fouler la terre ferme, peur de ne plus revoir le visage de ses parents assis quelque part dans la pénombre au milieu de ces deux cents personnes." Ru est le récit d'une réfugiée vietnamienne, une boat people dont les souvenirs deviennent prétexte tantôt à l'amusement, tantôt au recueillement, oscillant entre le tragique et le comique, entre Saigon et Granby, entre le prosaïque et le spirituel, entre les fausses morts et la vraie vie. »-- Quatrième de couverture.
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« Romancière avant tout, Ying Chen a tout de même rédigé, au fil des ans, des textes dans lesquels elle tente de réfléchir simplement, modestement, en adoptant le mode de l’interrogation, du souvenir et de la lettre familière plutôt que celui de l’analyse ou de la théorie, à ce que sont pour elle - et peut-être pour ses lecteurs - la portée et la signification de son art, le sens de son itinéraire personnel de femme, d’exilée et d’écrivain, ou la place de la littérature dans le monde éclaté d’aujourd’hui. Il en résulte une série d’essais brefs, écrits dans une prose aussi sobre que directe, qui constituent d’une certaine manière l’accompagnement ou l’écho méditatif de cette parole qui se fait entendre dans ses romans et à travers la voix des personnages auxquels elle a donné vie. »
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Dresse un panorama complet des arts vivants depuis 1960 : happenings, théâtre et opéra d'avant-garde, danse contemporaine, art vidéo, installations multimédias. Yves Klein, Joseph Beuys, Robert Wilson, Tadeusz Kantor, Pina Bausch, Gilbert & George, Philippe Decouflé, entre autres, sont évoqués. L'ouvrage est illustré d'oeuvres européennes, américaines, japonaises et australiennes.
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« Les morts ne nous lâchent pas, dis-je à mon ami Sirius en rangeant les lettres de mon père dans un tiroir. C'est le supplice de Mézence que j'endure, attachée à un mort, main contre main, bouche contre bouche, dans un triste embrassement. Les lettres ont cessé d'arriver du pays de mon enfance. Celui qui les écrivait est mort d'une mort solitaire et enterré au bord d'un cours d'eau. Mais il est là, sa peau touche ma peau, mon haleine donne vie à ses lèvres. Il est là, dis-je à Sirius, quand je te parle, quand je mange, quand je dors, quand je me promène. Il me semble que je suis morte, tandis que mon père, ce mort qui ne me laisse pas en paix, déborde de vie. Il me possède, me suce le sang, me ronge les os, se nourrit de mes pensées. »
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SommaireLe Chinois et l'adolescente. Le dernier avatar des amours indochinoises d'une auteur douée pour les tragédies familiales. Roman inspiré et provoqué par le scénario et la mise en images d'un précédent roman de l'auteure, « L'amant »…»-- [SDM]
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Dans l'ambiance languissante de l'Indochine coloniale des années 1930, entre forêt et fleuve, une jeune blanche qui n'a pas seize ans découvre le plaisir avec un riche chinois et s'arrache progressivement à une insupportable famille. Le plus autobiographique des récits de l'auteure. Le récit d'une passion charnelle, scandaleuse et sans avenir (mais quelle passion s'inquiète de l'avenir?).