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Véritable blockbuster, Les Monologues Voilés ont rencontré un succès phénoménal dès la création au Théâtre de Poche de Bruxelles. Depuis, le spectacle a été joué plus de 180 fois - à guichets fermés - en Belgique et à Paris.Le spectacle nous propose 12 monologues d'une exceptionnelle intensité, drôles, poétiques, émouvants nous offrant le rare privilège d'entrer dans l'intimité de femmes musulmanes, sans fausse pudibonderie ni voyeurisme. [source jaquette].
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Throughout his ascendancy in fame and cultural visibility, singer/songwriter and gay pop icon Rufus Wainwright's output has been consistently related, by scholars and critics alike, to camp aesthetics, modes of artistic expression typically understood as emerging from queer communities, particularly certain gay male populations, but ones whose political potential is highly contested. Traditional conceptions of camp, as most famously articulated by Susan Sontag in the 1960s, emphasize style over content, necessarily rendering it politically-disengaged. However, scholars have vehemently challenged conceptions like Sontag's, in order to reclaim camp as a potent means to facilitate queer world-making and a powerful resistance to heteronormativity. I examine Wainwright's image and music in order to theorize a new queer interpretive listening position. Specifically, I draw upon the literary perspective of “reparative reading,” articulated by Eve Kosofsky Sedgwick in opposition to what she describes as “paranoid reading,” to propose a uniquely queer approach to musical and cultural historiography, exemplified by Wainwright's music. Much of the current queer musicology focuses on lost histories, systematic marginalization, and the commoditization of queer identities. While such approaches have produced important insights, thorough examination of the relationships between queer cultural products and their queer reception has proven elusive. This project suggests a unique approach to understanding the musical construction of a specific kind of queer masculinity, one which combines authorial creation with reparative conceptions of reception, in order to theorize a uniquely gay male interpretive position. When viewed through a theoretical lens combining politically-potent conceptions of camp performativity with a reparative reading position, Wainwright's music strikingly enacts Philip Brett's call to claim, not historical evidence, but the right of interpretation, emerging as an act of resistance via the reclamation and consolidation of a queer interpretive authority. In this way, Wainwright articulates both a rupture in the history of queer masculinity and a powerful means of resistance to the often-exclusionary relationships between literary, musical, and artistic objects and the heteronormative cultural systems in which they are created.
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Commentaire de l'exposition elles@centre pompidou, Artistes femmes dans la collection du Musée national d’art moderne, centre de création industrielle qui eut lieu du 27 mai 2009 - 21 févr. 2011 au centre Pompidou à Paris.
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"Can the specific concerns of Indigenous women be addressed within current mainstream feminist and post-colonial discussions? Indigenous Women and Feminism: Politics, Activism, Culture proposes that a dynamic new line of inquiry -- Indigenous feminism -- is necessary to truly engage with the crucial issues of cultural identity, nationalism, and decolonization particular to Indigenous contexts. Through the lenses of politics, activism, and culture, this wide-ranging collection examines the historical roles of Indigenous women, their intellectual and activist work, and the relevance of contemporary literature, art, and performance for an emerging Indigenous feminist project. The questions at the heart of these essays -- What is at stake in conceptualizing Indigenous feminism? How does feminism relate to Indigenous claims to land and sovereignty? What lessons can we learn from the past? How do Indigenous women engage ongoing violence and social and political marginalization? -- cross disciplinary, national, academic, and activist boundaries to explore in depth the unique political and social positions of Indigenous women."--Page 4 de la couverture."A vital and sophisticated discussion that will change the way we think about modern feminism, Indigenous Women and Feminism will be invaluable to scholars, activists, artists, community organizers, and those concerned with Indigenous and feminist issues at home and abroad."-- Résumé de l'éditeur.
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"Cet ouvrage bilingue (français et innu-aimun) est une invitation au dialogue. Bâtons à message fait référence à un ensemble de repères qui permettent aux nomades de s’orienter à l’intérieur des terres et de retrouver leur voie/voix. Également poétique de la relation, l’ouvrage est fondé sur l’entraide, la solidarité et le partage, nécessaires à la survie du peuple innu. La poésie de Joséphine Bacon, simple et belle, est hommage au territoire, aux ancêtres et à la langue innu-aimun. Cette poésie-témoignage recoupe l’histoire dans ses zones les plus inédites. Une vision cosmogonique qui nous plonge dans l’intensité de la parole des aînés: l’itinéraire des porteurs de rêves et de visions, les horizons des femmes guides, le courage des hommes chasseurs, les enfants garants de la continuité du voyage et les arbres, infatigables témoins de la route."-- Site de l'éditeur.
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La création au Théâtre du Nouveau Monde de La nef des sorcières, pièce composée de sept textes d’auteures différentes, est reconnue comme un moment capital dans l’émergence du théâtre féministe militant au cours des années 1970 et 1980. En ce qui concerne la réception de ce spectacle et du texte publié, l’attention du public et de la critique se dirigeait surtout vers la thématique féministe véhiculée par la pièce et le commentaire qui s’y faisait sur le fonctionnement du patriarcat dans la vie privée des femmes. Cependant, l’objectif des auteures et des comédiennes dépassait largement le simple commentaire social. Ce n’était pas leur intention de réduire la scène théâtrale à une simple tribune politique. Luce Guilbeault, qui initia le projet et s’y engagea comme metteure en scène, auteure et comédienne, voulait avec les autres, en plus de susciter des discussions, ébranler les fondements sexistes du théâtre, élargir l’espace de l’imaginaire collectif, transformer la symbolique masculiniste de la culture québécoise, et élargir l’horizon d’attente de l’auditoire. Quand son Actrice en folie subit un trou de mémoire et enlève son costume dès son entrée en scène, c’est une ouverture remarquable au spectacle expérimental et à l’invention d’une nouvelle théâtralité au féminin qui se fait jour. C’est alors que commence la remise en cause radicale des pratiques, des codes, des règles et des conventions du jeu, des langages et de la forme canoniques du théâtre qui permettent depuis des millénaires l’esthétisation par le théâtre des idéologies et des fantasmes dominants sexistes.
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Les artistes contemporains délaissent les grandes luttes communes, les partis politiques, et acceptent les subventions de l'État. Ils refusent les étiquettes et se moquent du mythe de l'artiste guidant le peuple. Quand l'oeuvre d'art devient fragments, mouvement, quand son sens est ouvert et dépend de l'expérience du spectateur, quelle est son action sur le monde? Peut-on encore croire à sa portée politique? Les nostalgiques pleurent la disparition de l'art engagé. Pour Ève Lamoureux, l'art engagé n'a jamais cédé; il résiste d'une autre manière, à un autre pouvoir, sur d'autres terrains. Exit la division entre l'art pour l'art et l'art au service d'une idée. Exit la conception avant-gardiste militante de l'art engagé. L'engagement actuel passe par une action micropolitique multiforme, une création soucieuse de l'Autre, à la fois autonome et collective, misant sur le processus et la participation. Ainsi, l'auteure nous montre de quelle façon l'art apporte une nouvelle définition de l'engagement politique. Cet essai analyse la démarche d'artistes québécois comme l'ATSA, BGL, Doyon/Demers, Danyèle Alain, Sylvie Cotton, Nicole Jolicoeur, Devora Neumark, Alain-Martin Richard, Jean-Claude St-Hilaire et Raphaëlle de Groot. En prolongeant, sur le plan théorique, des créations souvent performatives et éphémères (décors, manifestations, dialogues, oeuvres à compléter soi-même, etc.), ce livre les situe dans l'histoire récente de l'art et met en lumière leur dimension politique.
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In this essay I explore how queer theory might account for postsurgical intersex bodies of diminished genital tactility. In other words, I evaluate whether a critique of surgery’s effects is possible from a queer theoretical perspective on the body. I contend that for this purpose queer theory must do more than focus on bodily sensations such as pleasure, shame, and touching. The essay makes four key claims: first, that the desensitized postsurgical body cannot be accounted for by a queer discourse in which sexual pleasure is a form of hedonistic activism; second, that a queer discourse of shame enables a degree of critical engagement with the surgical creation of atypically sensate bodies; third, that pleasure and shame are both queer sensations, and queer theory’s assumption of a sensorial basis to cultural critique, which is exemplified by the queer touch, flounders when confronted with the desensitized intersex body; fourth, that if queer theory is figured as a kind of reaching—but not necessarily touching—then it can be of greater use in accounting for the problematic yet ambivalent effects of intersex surgery.
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Le Centre Pompidou met à l'honneur près de 200 artistes femmes : vidéastes, peintres, sculpteurs, etc., et plus de 500 de leurs oeuvres montrant ainsi la conquête par les femmes du statut d'artiste au cours du XXe siècle. Avec une chronologie mettant en parallèle les créations ou actions des femmes artistes et des faits de société.
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Cet article propose une incursion dans le domaine de l’écologie sonore à partir d’articles écrits par des artistes et des chercheuses de divers horizons disciplinaires. Après avoir abordé les principes fondamentaux de cette discipline qui a vu le jour durant les années 70, l’auteure présente les pratiques émergentes des femmes en écologie sonore de façon à démontrer ce en quoi leurs façons de faire constituent un terrain propice à la recherche féministe. Le rapport entre l’écologie sonore et le féminisme étant établi, l’auteure expose le sommaire de trois rapports de recherche d’intérêt sociopolitique dont la démarche s’apparente à la recherche-action féministe. Ses réflexions portent ensuite sur les moyens à prendre pour favoriser la collaboration interdisciplinaire.
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La musique actuelle née au tournant des années 1970-1980 a connu ses heures de gloire pendant de nombreuses années. Trois femmes font partie de la lancée et demeurent à ce jour des musiciennes actives et des administratrices hors pair. Mais d’autres, artistes sonores plutôt qu’instrumentistes, émergent, au moment du tournant technologique et plus particulièrement au milieu des années 1990. Un nombre important de ces femmes développent des pratiques non instrumentales d’art audio, de musique bruitiste, de musiques mixtes, électroniques expérimentales, d’installation et de multimédia. Elles sont mal connues, méconnues des grands médias et de la plupart des lieux d’enseignement de la musique, bien que plusieurs d’entre elles les aient fréquentés. Ce moment de rencontre avec certaines d’entre elles souhaite les faire apparaître, en plein jour.
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Ce livre culte, le plus célèbre de Spivak, propose au croisement de l'histoire, de la critique littéraire, de la sociologie et de la philosophie, plusieurs essais où, relisant Coleridge, Dante, Virginia Woolf ou Wordsworth, mais aussi Marx ou la militante Mahasweta Devi, elle offre sur la guerre des cultures, l'imagination, la dialectique du réel et de la fiction, le féminisme français, l'impérialisme et l'exploitation, ou encore la parole des subalternes, autant de contributions majeures dans les domaines de la théorie littéraire, des cultural studies, du féminisme et du postcolonialisme.
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Dans le cadre d'un dialogue critique avec Michel Foucault, Gilles Deleuze et la tradition marxiste, G.C. Spivak articule le concept de subalterne (à ne pas confondre avec les notions de minoritaire ou d'opprimé) et s'interroge sur les femmes subalternes du tiers-monde, l'unification des subalternes au sein d'une communauté.
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Si les spéculations idéologiques concernant les différences biologiques entre les sexes persistent dans le domaine de la création, elles ont été mises en valeur dès 1970 par des écrivaines et plasticiennes pour oeuvrer en fonction de mythes spécifiques touchant à leur féminité, au corps de la femme chargé de stigmates, afin qu’émerge un « art féminin ». D’une certaine manière, des compositrices vont emprunter cette voie en affirmant entretenir un rapport différent de celui des hommes à l’écriture musicale. Selon elles, leur sensibilité spécifique et leur situation d’être au monde les poussent à travailler autrement, à partir de thématiques « existentielles » inspirées de leur condition sociale et culturelle. De telles circonstances ont provoqué cette quête identitaire par l’invention d’un style artistique particulier qui, paradoxalement, use de ce qui était considéré par un féminisme radical comme les pièges de la féminité. Cet article tente de montrer que ces spécificités, du moins ces constantes relevées par les créatrices expliquant leur démarche, sont le résultat de recherches esthétiques pour caractériser une création universelle au féminin, et non le produit de diktats biologiques.
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« "Le paradis et l'enfer s'étaient enlacés dans le ventre de notre bateau. Le paradis promettait un tournant dans notre vie, un nouvel avenir, une nouvelle histoire. L'enfer, lui, étalait nos peurs : peur des pirates, peur de mourir de faim, peur de s'intoxiquer avec les biscottes imbibées d'huile à moteur, peur de manquer d'eau, peur de ne plus pouvoir se remettre debout, peur de devoir uriner dans ce pot rouge qui passait d'une main à l'autre, peur que cette tête d'enfant galeuse ne soit contagieuse, peur de ne plus jamais fouler la terre ferme, peur de ne plus revoir le visage de ses parents assis quelque part dans la pénombre au milieu de ces deux cents personnes." Ru est le récit d'une réfugiée vietnamienne, une boat people dont les souvenirs deviennent prétexte tantôt à l'amusement, tantôt au recueillement, oscillant entre le tragique et le comique, entre Saigon et Granby, entre le prosaïque et le spirituel, entre les fausses morts et la vraie vie. »-- Quatrième de couverture.