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Au sein du grand plan des wokistes visant à imposer dans toutes les sphères sociales la bien-pensance et le politiquement correct par crainte d’offenser des personnes ou des communautés, le monde de l’humour tient une place de choix. Ainsi, aujourd’hui, les vannes seraient soumises à toujours plus de contrôle, d’accusations, de critiques : on ne pourrait plus rire de ce que l’on souhaite, et sûrement pas avec n’importe qui. Si ce type de discours est bien entendu caricatural, il reste qu’il témoigne de tensions à l’œuvre dans un champ de l’humour en plein renouvellement. En effet, comment les professionnel·les de l’humour, très habitué·es à naviguer sur la fine crête qui sépare la blague de la moquerie, peuvent-ils et elles continuer à faire rire ? Et plus spécifiquement, comment peuvent-ils et elles trouver un rire de gauche, qui prend au sérieux les enjeux de justice sociale et de discriminations de populations minorisées ?
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"Le long-métrage Je vous salue salope : La misogynie au temps du numérique, réalisé par Léa Clermont-Dion et Guylaine Maroist, nous plonge dans le vortex misogyne du Web et documente la haine contre des femmes.Dans cette histoire chorale aux airs de thriller psychologique, on suit quatre femmes à travers deux continents; Laura Boldrini, ex-présidente du parlement italien; Kiah Morris, ex-représentante démocrate américaine; Marion Séclin, comédienne et Youtubeuse française ainsi que Donna Zuckerberg, spécialiste des cyberviolences faites aux femmes et soeur du fondateur de Facebook.Au final, ce tour de force fait ressentir une haine décomplexée dont l’objectif a le mérite d’être clair: faire taire celles qui rayonnent. Certaines tomberont sous le couperet cruel et cristallisant du clic, d’autres, fières guerrières, se tiendront debout et refuseront le silence.Ce long-métrage documentaire produit par La Ruelle Films pose un regard sur l’impact et le fléau des cyberviolences et la misogynie numérique."-- Résumé de l'éditeur
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Cette recherche de nature exploratoire a pour but de mieux cerner les perceptions de jeunes femmes de 18-24 ans quant aux discours de nature antiféministe diffusés dans les médias sociaux. Par la tenue de deux groupes de discussion, nous avons rencontré 12 femmes auprès desquelles nous avons abordé les discours antiféministes dans les médias sociaux, leur place et leur importance dans ces espaces en ligne ainsi que les manifestations de ce type de discours s’y retrouvant selon elles. Notre stratégie de recherche qualitative s’est élaborée de façon à répondre à notre question de recherche principale : Comment les jeunes femmes de 18-24 ans perçoivent-elles les discours antiféministes dans les médias sociaux? Avec cette recherche, nous tentons également de jeter un éclairage sur les deux questions spécifiques suivantes : Selon les jeunes femmes de 18-24 ans, quelles sont les spécificités des discours antiféministes dans les médias sociaux? et Qu’identifient les jeunes femmes de 18-24 ans comme étant des manifestations de discours antiféministes dans les médias sociaux? En procédant à une analyse thématique de nos données, nous présentons nos principaux résultats en les regroupant sous les trois grands thèmes de la définition de l’antiféminisme chez nos participantes, de leur définition de l’antiféminisme dans les médias sociaux ainsi que des spécificités attribuées aux discours antiféministes diffusés dans ces espaces. En convenant qu’il ne soit pas possible de généraliser ces conclusions pour le groupe des jeunes femmes de 18-24 ans, notre recherche montre tout de même en quoi la définition de l’antiféminisme chez nos participantes se précise lorsqu’il est question de sa manifestation dans les médias sociaux de manière à devoir envisager ce phénomène de façon indissociable de son lieu de diffusion. Elle met également en lumière le rôle du dispositif du média social quant aux discours antiféministes retrouvés dans ces espaces. Finalement, nous constatons que ces jeunes femmes perçoivent les discours antiféministes diffusés dans les médias sociaux comme étant des discours politiques ainsi que des discours porteurs de stéréotypes. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Discours, Antiféminisme, Médias Sociaux, Perceptions
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En 2013, Xavier Dolan, cinéaste, acteur et metteur en scène québécois prolifique, réalise le vidéoclip College Boy, chanson du groupe de musique français Indochine qui s’articule autour d’un jeune garçon queer qui est victime d’homophobie dans un internat. Cet article propose une analyse de ce vidéoclip en se focalisant sur la mise en scène de la violence et des affects négatifs. Nous étudions d’abord le débat provoqué par la diffusion et la censure du clip en France. Ensuite, à partir de la théorie du “backward feeling” développée par Heather Love dans Feeling Backward: Loss and the Politics of Queer History (2007), nous analysons la manière dont la représentation de la violence dans l’œuvre de Dolan remet en question l’ordre hétéronormatif. Nous défendons la thèse qu’en s’attaquant de front aux institutions qui sont les véritables agents de la violence homophobe, College Boy contribue à la conservation archivistique de l’expérience queer et crée ainsi une possibilité d’émancipation face à l’hétéronormativité.
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This short essay considers how, in conditions of widespread lockdown during the coronavirus pandemic, domestic space has become hyper-visible. It argues that, in the mediated aesthetics of the crisis, we have seen a resurgence of mystificatory images of the heteronormative private household through celebrity culture. It considers how the injunction to ‘stay the fuck at home’ may work to conceal pervasive forms of gendered violence within domestic space, as well as re-affirming the private, capitalist home as a place of safety and stability. Drawing on the work of family abolitionist feminism, the essay argues that we might turn the hyper-visibility of the private heteronormative home against itself, by exposing its inbuilt dangers, inequalities, and cruelties - and by imagining how much better home could be.
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Though they no longer call themselves Top 40, popular music radio stations remain present on the dial today, complete with loud, mostly male DJs, hoping to attract a mainly female audience. Using the talk on two Montréal music stations, which hire mainly male announcers who select music assumed to fit women’s tastes, Christine Maki examines the continuing perception that women’s voices aren’t low or authoritative enough and that emotional issues prevent them from presenting difficult news stories. Her conclusion: the overall medium remains relatively unchanged over the decades, despite massive evolution in the wider media landscape.
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Ce mémoire explore les processus interactionnels et les pratiques décisionnelles au sein des organisations féministes et les manières dont les participantes en font sens. Une revue de la littérature a démontré que les organisations féministes portent une attention particulière à l’inclusion des participantes dans le groupe et tentent souvent d’instaurer des rapports égalitaires entre les membres. L’observation de réunions d’une organisation sélectionnée a permis de décrire les pratiques et les stratégies utilisées par les membres. Il a été observé que plusieurs mécanismes contribuent à la création d’un climat de participation et d’échanges dans le groupe. Six entretiens semi-dirigés ont été réalisés avec des participantes de l’organisation afin de comprendre comment elles-mêmes font sens de leur expérience au sein du groupe. Il a émergé des observations que le souci d’inclusion des participantes se manifeste lors des processus de prise de décision, notamment avec la recherche de consensus. Les résultats suggèrent également que les participantes sont parfois confrontées à des contradictions entre les idéaux féministes et la pratique.
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S’il ne fait aucun doute que les activistes féministes queer ont pu reprendre à leur compte le slogan « mon corps est un champ de bataille », elles et ils n’en ont pas pour autant négligé d’investir le langage, ce champ de bataille symbolique. Intervenir sur la langue, se réapproprier les discours de haine en les détournant, sont alors autant de stratégies contre-discursives participant activement au processus de subjectivation. Les enjeux de langage deviennent ainsi un terrain propice pour appréhender le monde, élaborer un espace commun, intelligible et safe, et se constituer en tant que sujet. Ils participent pleinement à l’élaboration politique, identitaire et culturelle de la mouvance ou praxis féministe queer en France. Cette analyse cherche à examiner les dynamiques de traduction au cœur des créations langagières des activistes féministes queer, notamment celles qui relèvent des questions d’autodéfinition. Bien plus qu’une simple formalité de transcription langagière, la traduction soulève des enjeux politiques et culturels déterminants. À partir d’une lecture contextualisée et au plus près des usages, il s’agit ici de souligner l’ambivalence et la complexité de tout processus de traduction, oscillant entre circulation et déformation, réappropriation et reconfiguration.
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À l’occasion de l'arrivée en librairie de la première traduction française du classique afroféministe de bell hooks, Ne Suis-je Pas Une Femme, les éditions Cambourakis et La Centrale Galerie Powerhouse organisent une discussion autour de la traduction du Black Feminism américain en contexte francophone. Modératrice: Amandine Gay Invitées: Leïla Benhadjoudja et Stéphane Martelly
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L'analyse proposée des films C.R.A.Z.Y. (Jean-Marc Vallée, 2005), J'ai tué ma mère (Xavier Dolan, 2009), Les amours imaginaires (Dolan, 2010) et Laurence Anyways (Dolan, 2012) convoque trois perspectives : le rock, le camp et le queer. Dans ces films québécois, la musique rock semble orienter la narration et l'esthétique. Elle fait également le pont entre l'anticonformisme auquel renvoie le paradigme rock et l'identité marginale des personnages. L'esthétique de l'image se plie parfois à la bande sonore, qui encourage certains effets visuels. Cela dit, les films de Vallée et de Dolan se servent différemment de l'esthétique rock et du camp, ce qui s'accorde aux représentations distinctes qu'ils produisent eu égard à l'orientation ou à la diversité sexuelles et au genre. L'excès des films de Dolan, leur hyperréférentialité, leur jeu constant entre recherche d'émotions esthétiques et d'émois narratifs, leur fréquente suspension de la réalité contribuent à une écriture du différé dans laquelle les personnages queer jouissent d'une amplitude considérable, alors que dans C.R.A.Z.Y. la performance hyperbolique s'articule plutôt à une analytique de l'homophobie (sociétale et intériorisée) que le film s'efforce de dresser, sans pouvoir échapper à un certain malaise.
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Selon la perspective interactionniste de la communication développée par Goffman (1973a, 1973b), l’image qu’un individu a de lui-même et qu’il tente de projeter sur les autres se construit au cours de l’interaction en fonction de représentations socialement partagées. Adoptant cette approche théorique, ma recherche vise à identifier, dans les interventions médiatiques de la drag-queen Mado Lamotte, les procédés discursifs qui participent à la construction de son image publique. L’analyse portera sur les actes de parole potentiellement menaçants (Brown et Levinson, 1987) et à leur amplification (Kerbrat-Orecchioni, 1990). Le corpus est constitué de 29 apparitions télévisées principalement extraites d’émissions de divertissement. La méthode d’analyse du discours (Charaudeau et Maingueneau, 2002) a permis de dégager les différents actes de parole menaçants (Venderveken, 1988) ainsi que les types de procédés par amplification (Vincent, Laforest et Turbide, 2008). L’analyse révèle trois dimensions de transgression sociale dans le modèle de construction de l’image de la drag queen : les normes interactionnelles, la frontière entre les domaines public et privé et l’identité de genre.
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Les conditions de travail dans les milieux où les horaires « non standards » présentent de grands défis pour la santé des travailleuses et des travailleurs, mais aussi pour la planification d'activités familiales. Pourtant, peu d'études québécoises ont abordé la question de la conciliation travail-famille (CTF) dans ce type d'emploi. Notre étude s'arrime à un projet de recherche interdisciplinaire auprès d'un partenaire syndical qui a porté sur la CTF dans le secteur du commerce de détail au Québec (projet CTF-UQAM/FTQ). Puisque l'influence du soutien organisationnel sur l'expérience de la CTF est reconnue dans la littérature, les relations entre les acteurs de ces milieux doivent être mieux comprises. C'est pourquoi nous proposons une analyse communicationnelle des aspects relationnels des pratiques de CTF au sein de marchés d'alimentation québécois. Notre objectif est de mieux comprendre comment différents groupes d'acteurs perçoivent et interprètent les relations liées aux pratiques de CTF et le contexte dans lequel elles se déroulent. Notre méthodologie qualitative s'appuie sur l'analyse thématique d'un corpus de trente entretiens semi-dirigés réalisés auprès de treize travailleuses, six supérieurs hiérarchiques (quatre hommes et deux femmes) ainsi que de onze représentants syndicaux (10 hommes et une femme). Nos résultats montrent que les enjeux relationnels associés à la CTF portent essentiellement sur les aménagements du temps de travail et, qu'en dépit de règles liées à la convention collective, la qualité du climat de travail est influencée par les pratiques informelles. Ces dernières s'expriment à travers le cadre de l'horaire de travail qui, malgré une apparente neutralité, peut révéler les privilèges accordés à certaines personnes. Ces traitements privilégiés, souvent campés dans un rapport de « donnant-donnant », se répercutent négativement sur la qualité des rapports entre collègues. De même, les travailleuses ressentent physiquement et émotivement l'effet des tensions dans leurs rapports avec leurs supérieurs ou leurs collègues. L'imbrication des normes et des valeurs véhiculées par le climat de travail, particulièrement à travers l'attitude du supérieur hiérarchique, contribue à la co-construction des perceptions des pratiques de CTF. La valorisation de la disponibilité comme comportement idéal complique l'expression des besoins de CTF pour les travailleuses qui s'écartent de cette norme. Par ailleurs, la perception d'une équité de traitement atténuerait l'ampleur des difficultés de CTF vécues par certaines travailleuses mettant en évidence l'importance du rôle joué par des pratiques marquées par la transparence décisionnelle et l'ouverture du climat organisationnel. À l'opposé, la faible ouverture de certains milieux de travail à discuter d'enjeux de CTF combinée à la présence du rapport de « donnant-donnant » peut contribuer à la perception d'absence d'enjeux liés à la CTF présente chez certains employeurs, représentantes et représentants syndicaux rencontrés. Cette étude souligne l'importance de donner la parole à des personnes aux prises avec de grandes difficultés de CTF qui sont vécues dans l'ombre et l'isolement. Elle montre également la nécessité, pour les entreprises où les horaires sont « non standards », de créer un climat d'ouverture favorable à des pratiques qui valorisent l'express ion des enjeux de CTF. Enfin, elle met en lumière la place centrale des aspects relationnels dans la co-construction de la perception des pratiques de CTF qui relèvent autant de dimensions interpersonnelles que des particularités de la situation de travail. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : communication organisationnelle, conciliation travail-famille, marchés d'alimentation, horaires non standards, pratiques informelles, femmes, Québec
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This research-creation dissertation focuses on the emergence of electroclash as a dominant form of electronic dance music in the late 1990s and early 2000s. Electroclash combines the extended pulsing sections of techno, house and other dance musics with the trashier energy of rock and new wave. The genre signals an attempt to reinvigorate dance music with a sense of sexuality, personality and irony. Electroclash also emphasizes, rather than hides, the European, trashy elements of electronic dance music. This project addresses the following questions: what is distinct about the genre and its related practices, both in and out of the studio? Why do rock and electro come together at this point and in this way? Why is electroclash affectively powerful for musicians, audiences and listeners? And, what does the genre portend in terms of our understandings of the politics of electronic music? The coming together of rock and electro is examined vis-à-vis the ongoing changing sociality of music production/distribution and the changing role of the producer. Numerous women, whether as solo producers or in the context of collaborative groups, significantly contributed to shaping the aesthetics and production practices of electroclash, an anomaly in the history of popular music and electronic music where the role of the producer has typically been associated with men. These changes are discussed in relation to the way key electroclash producers often used a hybrid approach to production involving the integration of new(er) technologies, such as laptops containing various audio production software with older, inexpensive keyboards, microphones, samplers and drum machines to achieve the ironic backbeat laden hybrid electro-rock sound.
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Cet ouvrage présente quelques-unes des communications prononcées en décembre 2009 à Montréal lors du colloque international La tuerie de l'École Polytechnique 20 ans plus tard : Les violences masculines contre les femmes et les féministes.
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Ce mémoire a étudié les processus d'émergence du leadership chez les femmes engagées dans l'action communautaire en Équateur. Cette recherche avait pour but de mieux comprendre les effets de l'histoire de vie sur la construction de l'identité de leader. Les approches théoriques psychosociologiques et féministes ont été employées. Un contexte historico-social est présenté afin de faciliter la compréhension des phénomènes à l'étude. Le cadre théorique, présente les concepts clés ayant orienté la recherche: l'identité narrative, le sujet social, l'intersectionnalité, le genre, la trajectoire sociale, le développement international, social et local, l'organisation communautaire, l'empowerment, puis les dynamiques groupales et le leadership. De plus, la démarche a été guidée par une posture épistémologique herméneutique ainsi qu'une approche méthodologique inductive, dans le but d'aboutir à une compréhension plus riche du phénomène à l'étude. La méthode du récit de vie a servi à la collecte de données, réalisée par le biais d'entrevues semi-dirigées conduites par l'étudiante chercheuse. Des observations des leaders en pratique ont aussi été réalisées à partir d'une grille préétablie. Les entrevues ont été transcrites, puis une analyse qualitative des verbatims a été faite. Les résultats émergents font ressortir des moments importants de la vie des sujets d'étude, ayant eu un impact sur la construction de leur identité de leader. Parmi ceux-ci, nommons l'enfance et l'histoire familiale, la vie de couple et de famille, la vie académique et la formation, les premières expérience de leader, la reconnaissance, les obstacles et les défis.
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