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"A new way of thinking about data science and data ethics that is informed by the ideas of intersectional feminism. Today, data science is a form of power. It has been used to expose injustice, improve health outcomes, and topple governments. But it has also been used to discriminate, police, and surveil. This potential for good, on the one hand, and harm, on the other, makes it essential to ask: Data science by whom? Data science for whom? Data science with whose interests in mind? The narratives around big data and data science are overwhelmingly white, male, and techno-heroic. In Data Feminism, Catherine D'Ignazio and Lauren Klein present a new way of thinking about data science and data ethics--one that is informed by intersectional feminist thought. Illustrating data feminism in action, D'Ignazio and Klein show how challenges to the male/female binary can help challenge other hierarchical (and empirically wrong) classification systems. They explain how, for example, an understanding of emotion can expand our ideas about effective data visualization, and how the concept of invisible labor can expose the significant human efforts required by our automated systems. And they show why the data never, ever 'speak for themselves.' Data Feminism offers strategies for data scientists seeking to learn how feminism can help them work toward justice, and for feminists who want to focus their efforts on the growing field of data science. But Data Feminism is about much more than gender. It is about power, about who has it and who doesn't, and about how those differentials of power can be challenged and changed."-
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Sommaire"Salué aussi bien par Edward Said que par Toni Morrison ou J.M. Coetzee, Homi K. Bhabha est l un des théoriciens les plus importants et les plus influents du postcolonialisme. S'appuyant sur la littérature, la philosophie, la psychanalyse et l'histoire, il invite notamment à repenser les questions très actuelles d'identité et d'appartenance nationales ; à dépasser, grâce au concept très fécond d'hybridité culturelle, la vision d'un monde dominé par l'opposition entre soi et l'autre ; à saisir comment, par le biais de l'imitation et de l'ambivalence, les colonisés introduisent chez leurs colonisateurs un sentiment d'angoisse qui les affaiblit considérablement ; ou encore, plus largement, à comprendre les liens qui existent entre colonialisme et globalisation." -- Résumé de l'éditeur.
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En contexte de handicap, la question de l’accès est constituée généralement de l’éventail des aménagements individuels et collectifs nécessaires afin de faciliter l’occupation d’espaces publics. A contrario, peu de choses sont dites à propos des aménagements possibles et potentiels requis afin de sécuriser l’espace privé des personnes identifiées comme ayant un handicap intellectuel. Ce sont pourtant ces lieux intimes, au sein desquels se développent et se déploient l’identité et l’expression affectives, qui sont susceptibles de contribuer à une reconnaissance plus soutenue de l’identité affective et de la citoyenneté sexuelle de ces personnes. Inspirée par les théories d’Erving Goffman et de Michel Foucault, une analyse phénoménologique interprétative (API) fut réalisée auprès des personnes ayant un handicap intellectuel et de leurs proches aidants afin d’explorer cette situation. Nos constats préliminaires suggèrent l’existence d’un processus de négociation complexe des acteurs, des lieux et des moments nécessaires afin de favoriser le développement de la vie affective et sexuelle. De ce fait, trois modes d’existence semblent cohabiter au sein d’une matrice complexe : la dépossession, l’habitation et l’occupation des espaces de socialisation et d’expression affective. Il est proposé d’aborder cette problématique en tant que dynamique géopolitique intégrant les processus d’exclusion des pratiques sexuelles des espaces privés, leur projection dans des espaces publics et, finalement, la juxtaposition de ces deux sphères, publique et privée dans des espaces mixtes. Nous discuterons enfin des implications de cette réflexion sur la « question de l’accès » et sur les politiques publiques visant à diminuer la discrimination systémique ciblant les personnes identifiées comme ayant un handicap intellectuel.
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Les personnes intersex(ué)es sont au coeur de tensions dans l’orientation des pratiques médicales sur leur corps et la détermination de leur « propre bien ». La volonté d’autodétermination relayée par les acteurs sociaux politisés et les critiques qu’ils formulent à l’endroit des médecins se heurtent au déficit de crédibilité que celle-ci leur accorde. En isolant certains des motifs les plus solides du maintien de la primauté médicale sur l’orientation des pratiques, nous relevons les arguments développés par la communauté intersexe pour y répondre. Cette réflexion est menée à partir des perspectives philosophiques de Young sur l’autodétermination et du concept d’injustice épistémique de Fricker.
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Glaciers are key icons of climate change and global environmental change. However, the relationships among gender, science, and glaciers – particularly related to epistemological questions about the production of glaciological knowledge – remain understudied. This paper thus proposes a feminist glaciology framework with four key components: 1) knowledge producers; (2) gendered science and knowledge; (3) systems of scientific domination; and (4) alternative representations of glaciers. Merging feminist postcolonial science studies and feminist political ecology, the feminist glaciology framework generates robust analysis of gender, power, and epistemologies in dynamic social-ecological systems, thereby leading to more just and equitable science and human-ice interactions.
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Over recent decades, poststructuralist theories have allowed critical disability scholars to challenge essentialist understandings of the human species and to contest discourses which divide humans into ‘normal’/‘impaired’ subjects with respect to a wide – and ever expanding – range of corporeal and cognitive traits. For critics, however, these theories are deeply flawed. By focusing primarily on language, poststructuralism shifts our critical attention away from the often harsh material realities of life for disabled people. This has led some to turn to critical realism and to effectively re-essentialise impairment. In this article, I wish to consider an alternative approach. I suggest that the recent ‘ontological turn’ in social theory has seen the emergence of new-materialist approaches – including Deleuze and Guattari’s ontology of assemblage and methodology of assemblage analysis – which allow us to consider disability as a material phenomenon without a return to essentialism.
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Conférence d'ouverture du colloque « Les femmes dans les sciences humaines : étudier, enseigner, travailler, militer » Date de l’événement : 20 mars 2014 Hélène Charron, chercheure au Conseil du statut de la femme, chercheure associée à la Chaire Claire-Bonenfant de l’Université Laval, et chargée de cours en études féministes et en sociologie.
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Qui a découvert un nombre exceptionnel de comètes et d’astéroïdes ? Une femme. Qui a permis d’organiser la population stellaire ? Des femmes. Et la loi permettant d’arpenter d’univers ? Encore et toujours… une femme ! Pourtant, quand il s’agit de citer au hasard un « astronome historique », on pense le plus souvent à des hommes : Galilée, Copernic, ou plus près de nous, Hubble. Certes, au cours des siècles, les femmes n’ont guère eu l’occasion d’accéder aux sciences en général et à l’astronomie en particulier. Est-ce pour autant une raison de croire en l’absence totale de leurs contributions ? À rebours des idées reçues, Yaël Nazé retrace le parcours de quelques scientifiques importantes qui ont en commun une particularité : leur sexe. L’ouvrage suit la trame des grandes découvertes, chaque domaine donnant lieu à une description des phénomènes astronomiques concernés et à un récit où l’on retrouve les grandes figures féminines de l’astronomie
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Résumé Le Canada et le Québec, sociétés pluriethniques, possèdent des politiques et des programmes de promotion et de prévention pour contrer les violences faites aux femmes, mais reconnaissent que le défi est de taille dans le contexte migratoire. Les immigrantes, confrontées à la violence conjugale, ne disposent souvent pas d’accessibilité culturelle aux services sociaux et de santé ou n’obtiennent pas de réponse adéquate à leurs besoins. Toutefois, certains organismes ont des projets pour leur venir en aide mais ils ne sont pas systématiques. L’article présente les résultats d’une recherche exploratoire, avec approche ethnologique, qui documente la perception de 10 intervenants d’organismes communautaires et institutionnels concernant leurs activités dans le domaine et leur préoccupation pour la promotion et la prévention primaire, même si leurs pratiques concrètes sont surtout centrées sur la prévention secondaire. Maints empêchements les limitent, mais leurs perceptions des réponses promotionnelles et préventives mettent en lumière l’impact de la violence structurelle et de la violence conjugale et orientent les perspectives de renouvellement des pratiques d’intervention sociosanitaire en matière de violence conjugale.
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Comprendre ce que sont les hommes et les femmes, penser la différence entre les sexes a constitué et constitue encore un objet d'investigation et un enjeu politique et social de premier ordre. Des sciences d'hier à celles d'aujourd'hui, des discours et des pratiques médicales aux plus récentes sciences humaines, les auteurs de cet ouvrage révèlent la fragilité des évidences dites sur la nature ou le corps des femmes et des hommes, et insistent sur la force des arrangements et organisations du social qui ont pu en découler. Plus qu'une enquête descriptive sur les états variables des représentations proposées par les sciences, il s'agit d'analyser comment les scientifiques " en société " élaborent les critères de différenciation entre les sexes, contribuant à faire endosser à la nature certaines formes de domination. Convié à découvrir, en France et à l'étranger, l'histoire récente de ces nouveaux terrains d'enquête, le lecteur est aussi invité à méditer sur les effets de longue durée d'une modernité occidentale instaurée sous le signe de l'altérité entre raison et nature, hommes et femmes.
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La littérature sur les femmes — tant féministe qu’antiféministe — est une longue rumination quant à la nature et à la genèse de leur oppression et de leur subordination sociale. La question n’est pas sans importance, car les réponses qui lui sont données déterminent la manière dont nous envisageons l’avenir et si nous jugeons réaliste ou non d’espérer une société égalitaire entre les sexes. Plus important, l’analyse des causes de l’oppression des femmes fonde toute estimation de ce qu’il faudrait exactement changer pour réaliser une société sans hiérarchie de genre
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Feminist film theory has made the psychic and political limitations of representational visibility abundantly clear. Yet the Left continues to promote visibility politics as a crucial aspect of progressive struggle. Unmarked examines the fraught relation between political and representational visibility and invisibility within both mainstream and avant-garde art. Suggesting that there may be some political power in an active disappearance from the visual field, Phelan looks carefully at examples of such absences in photography, film, theatre, the iconography of anti-abortion demonstrations, and performance art. A boldly specultative analysis of contemporary culture, Unmarked is a controversial study of the politics of performance. Situating performance theory within emerging theories of psychoanalysis, feminism, and cultural studies, Phelan argues that the non-reproductive power of performance offers a different way of thinking about cultural production and reproduction more generally. Written from and for the Left, Phelan's readings of the work of Robert Mapplethorpe, Cindy Sherman, Mira Schor, Yvonne Rainer, Jennie Livingstone, Tom Stoppard, Angelika Festa and Operation Rescue radically rethink the politics of cultural representation.
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Les femmes n'aiment pas les sciences. Les sciences n'aiment pas les femmes." Cette opinion repose sur un postulat : les femmes seraient tout entières du côté de l'intuition et de la sensibilité, les sciences du côté d'une pure rationalité. Et si ces "évidences" séculaires, confirmées par la longue exclusion des femmes des pratiques scientifiques, n'étaient qu'une histoire d'interdits, d'obstacles, de préjugés et de pouvoir? En effet, l'entrée des femmes dans l'enceinte sacrée des sciences et des technologies et une meilleure connaissance tant des femmes que du travail scientifique remettent aujourd'hui en cause leur prétendue incompatibilité. Réponses à quelques questions, entre autres : quelles sont les conditions d'accès à l'activité et à la création scientifiques, et par quelles procédures les femmes s'en trouvent-elles encore si souvent écartées? Comment cependant les femmes ont-elles contribué et contribuent-elles au développement des sciences? Leur entrée dans ce domaine peut-elle produire des effets sur le fonctionnement du savoir, sur l'éthique ou la politique de la recherche? Bref, la science a-t-elle un sexe?