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Le sexe/genre (s/g) doit être pris en compte dans le domaine de la santé au travail, puisque les hommes et les femmes n’occupent pas les mêmes emplois et ne sont pas exposés de la même façon aux risques de santé et sécurité au travail (SST). Cet article propose une réflexion sur les manières de considérer le s/g dans l’intervention ergonomique, en particulier lors des investigations préliminaires. Deux exemples issus d’interventions réalisées en France et au Québec sont présentés. Le premier exemple porte sur l’activité des médecins du travail dans la prévention des troubles musculosquelettiques (TMS). Le second traite du développement et de l’implantation d’une formation portant sur la SST. Dans les deux cas, ces questions portées par les ergonomes chercheuses ont permis de transformer la compréhension des dimensions liées aux parcours de santé, de travail et de vie personnelle pour que la prévention des lésions tienne compte des particularités des hommes et des femmes.
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This article provides an overview on reproductive and sexual health of people with physical disabilities in developed and underdeveloped countries from 1995 to 2011. Based on the metasynthesis approach, the authors reviewed 15 qualitative studies. These studies were searched using Medline, CINAHL, CINAHL (health), ProQuest Central, Google Scholar, Cochrane, Embase, Informit Health, Sciences Direct, Pubmed, Pubmed Health, AAHD (abstracts), ProQuest Journal (sexuality and disability) and were also manually searched. All studies were judged on their qualities using the Critical Appraisal Skills Programme. Reproductive health, sexual attractiveness and experiences, reproductive and sexual health knowledge, and dealing with reproductive and sexual health issues were four main themes that emerged from these studies. This paper proposes a new model to explain the factors that impacted the reproductive and sexual life of people with physical disabilities: internal and external factors. Implications for health and social care are discussed in light of the findings.
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« La remise en cause de l’évidence naturelle jusque-là accordée à la différence des sexes occupe la scène des débats publics et se retrouve théorisée par l’émergence du concept de « genre » dans sa distinction d’avec le sexe. La différenciation entre sexe et genre émerge d’une fracture avec l’idée que le sexe biologique déterminerait l’identité sexuée et sexuelle. Dans cette nouvelle terminologie, le sexe ne renvoie plus alors qu’à la dimension anatomique et biologique tandis que le genre réfère à la construction psychologique et sociale du sexe. Malgré la pluralité des théories auxquelles le genre a donné naissance, l’émergence de cette notion prend en compte que sexe anatomique, sexuation psychique et sexualité peuvent trouver des nouages autres que ceux promus par des normes confondues avec l’ordre naturel – nouage, souligne la psychanalyse, radicalement singulier pour chacun. Cet ouvrage propose une introduction à toute la complexité de ces questions. Il axe son propos sur les controverses entre les théories psychanalytiques et les études sur le genre, et ouvre le dialogue à la littérature, à la philosophie et au cinéma. Cette perspective pluridisciplinaire reflète ainsi l’hétérogénéité des différents abords et usages du genre. »-- Résumé de l'éditeur.
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Arrière-plan Les organismes de financement de la recherche en santé et les rédacteurs de revues scientifiques ont récemment intensifié leurs efforts pour accroître la prise en compte des questions de sexe et de genre dans la conception, la conduite et la communication des études afin de garantir que les résultats de la recherche s’appliquent à tous. Cependant, l’examen de la littérature sur la recherche sur la mise en œuvre révèle que l’attention portée au sexe et au genre n’a pas encore infiltré les méthodes de recherche dans ce domaine. Discussion Les raisons pour lesquelles le sexe et le genre sont systématiquement pris en compte dans la recherche sur la mise en œuvre sont multiples. Le sexe et le genre sont importants dans la prise de décision, la communication, l’engagement des parties prenantes et les préférences pour l’adoption des interventions. Les rôles de genre, l’identité de genre, les relations de genre et le genre institutionnalisé influencent la manière dont une stratégie de mise en œuvre fonctionne, pour qui, dans quelles circonstances et pourquoi. De nouvelles preuves montrent que les théories des programmes peuvent fonctionner différemment au sein et entre les sexes, les genres et d’autres caractéristiques intersectionnelles dans diverses circonstances. En outre, sans une étude appropriée, les stratégies de mise en œuvre peuvent exploiter ou ignorer par inadvertance, plutôt que de transformer la réflexion sur le sexe et les facteurs liés au genre. Des techniques sont décrites pour mesurer et analyser le sexe et le genre dans la recherche sur la mise en œuvre en utilisant des méthodes à la fois quantitatives et qualitatives. Résumé Le présent article décrit l’application de méthodes d’intégration du sexe et du genre dans la recherche sur la mise en œuvre. Poser systématiquement des questions critiques sur le sexe et le genre conduira probablement à la découverte de résultats positifs, ainsi que de conséquences imprévues. Le résultat a le potentiel de renforcer à la fois la pratique et la science de la mise en œuvre, d’améliorer les résultats en matière de santé et de réduire les inégalités entre les sexes.
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Ce texte interroge la part esthétique de la création géographique et présente des corpus et des outils théoriques et conceptuels pour travailler cette question d’épistémologie disciplinaire. Dans une première partie, il s’attache à une généalogie de l’évolution de la prise en compte du phénomène de l’émotion dans la recherche – de problème en fait significatif, puis en moyen de la connaissance géographique – à travers les réflexions conduites, notamment par la géographie féministe et qualitative anglophone, sur la méthodologie disciplinaire du terrain. Sur ce fondement, il présente les trois régimes esthétiques de savoir spatial attachés aux standards méthodologiques successivement adoptés par la discipline – régimes scopique du terrain masculiniste, linguistique et haptique du terrain féministe et qualitatif. Dans une seconde partie critique, en revenant sur le modèle du care privilégié par les géographies féministes et qualitatives pour reconstruire la politique de la méthode sur des bases relationnelles (ou intersubjectives), il traite des limites politiques rencontrées par ces géographies pour fonder pleinement un autre régime de scientificité disciplinaire à partir de l’émotion. A contrario, il montre comment la psychanalyse du care (ou psychanalyse transitionnelle) prise au sérieux, non seulement pour ses trouvailles méthodologiques et conceptuelles mais pour sa théorie relationnelle de l’identité-subjective, peut devenir l’outil d’élaboration d’une épistémologie qualitative basée sur l’émotion.
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The research reported in this article sought to shed light on the North, Central and South American indigenous moon time teachings related to the menstrual cycle of women. The historical institutionalization, medicalization and colonization of indigenous women's practices have devalued and almost destroyed this knowledge. This study explored the question of whether or not lost indigenous knowledge of women's power can be reclaimed for women's health and well-being. A qualitative participatory research methodology was adopted, based on an indigenous paradigm and scholarly rigour and including protocols acceptable to an Ojibwe grandmother, Isabelle Meawasige, who shared her knowledge and experience. The experiential knowledge gained and the meanings expressed by female participants in a circle sharing facilitated by the principal author are presented and discussed. The results of this research reveal optimistic possibilities to co-create health and well-being for the participants, grounded in what is both visible and invisible within indigenous women's culture.
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"Sexe" est l'un des mots de la langue française que les gens sans distinction de classe, de religion, d'apparence ou de profession, utilisent avec grand intérêt, qu'ils soient accoudés au zinc d'un bistrot ou à la paillasse d'un laboratoire de biologie moléculaire. Deux mises en scène distinctes, sociale ou scientifique ; deux scénarios différents : d'un côté, les histoires d'amour ou d'imaginaire sexuel, de l'autre, les recherches biologiques. Sous ce mot de "sexe", notre langue, si riche, produit une polysémie bien fâcheuse. L'ambition de ce volume, qui rassemble les contributions de chercheurs et chercheuses en sciences de la vie et en sciences humaines et sociales est de faire le point sur les connaissances concernant le sexe biologique et ses variations, dont on sait désormais qu'il ne permet pas de séparer les individus en deux catégories bien distinctes. Ce livre veut aussi évaluer l'impact du genre sur le développement du corps des êtres sexués et sur la construction de leur identité. Enfin, il cherche à apprécier dans quelle mesure les croyances liées au genre (bicatégorisation mâle-femelle stricte, supériorité masculine) ont pu influencer les recherches menées sur le sexe biologique. Et les témoignages de personnes intersexes et transgenres apportent sur la question de l'identité sexuée un éclairage complémentaire qui bouscule les "réponses" que donnent le plus souvent la médecine et le droit.
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Donna Haraway's enduring question—"Why should our bodies end at the skin?" (Haraway 1990, 220)—is ever more relevant in the postmodern era, where issues of bodies, boundaries, and technologies increasingly challenge not only the normative performance of the human subject, but also the very understanding of what counts as human. Critical Disability Studies has taken up the problematic of technology, particularly in relation to the deployment of prostheses by people with disabilities. Yet rehabilitation to normative practice or appearance is no longer the point; instead, the lived experience of disability generates its own specific possibilities that both limit and extend the performativity of the embodied self. I look at what is at stake in the challenge to the Western logos that comes specifically from the capacities of the disabled body, understood not as a less than perfect form of the normative, but as figuring difference in a nonbinary sense. Feminist theory has long contested the isomorphism of the logos, but I go beyond simply setting out the grounds for revaluing multiple variant forms. The feminist turn to Jacques Derrida and Gilles Deleuze opens up the problematic to a celebratory positioning of difference and transcorporeality as the very conditions of life.
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Conférence d'ouverture du colloque « Les femmes dans les sciences humaines : étudier, enseigner, travailler, militer » Date de l’événement : 20 mars 2014 Hélène Charron, chercheure au Conseil du statut de la femme, chercheure associée à la Chaire Claire-Bonenfant de l’Université Laval, et chargée de cours en études féministes et en sociologie.
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Informed by intersectionality theory, a tradition that theorizes intersecting power relations of racism, patriarchy, classism and heterosexism, this paper investigates the degree to which race, gender, class and sexuality manifest distinct and interconnected associations with self-reported hypertension in nationally-representative survey data from Canada. Binary logistic regression is used to model the main effects of, and interactions between, race, gender, education, household income and sexual orientation on hypertension, controlling for age, using data from the 2003 Canadian Community Health Survey (n = 90,310). From a main effects (‘additive’) perspective, Black respondents, respondents with less than high school and poorer respondents were significantly more likely than White respondents, university-educated Canadians and wealthier Canadians, respectively, to report hypertension. However, the interactive models indicate that the additive models were poor predictors of hypertension for wealthy Black men, wealthy South Asian women, women with less than a high school diploma and wealthy bisexual respondents, who were more likely than expected to report hypertension, and for poor Black men, poor South Asian women, poor South Asian men and women with a university degree, who were less likely than expected to report hypertension. It appears that, with regard to blood pressure at least, Canadians experience the health effects of education differently by their genders and the health effects of income differently by their identities defined at the intersection of race and gender. This study provides empirical support for the intersectional approach to cardiovascular health inequalities by demonstrating that race, gender, class and sexuality cannot be disentangled from one another as predictors of hypertension.
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Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d’ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l’information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d’une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd’hui encore ?C’est de ce constat, et d’un certain sentiment d’exaspération, qu’est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S’appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l’orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d’auteures féministes. Il ne s’agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ? Des textes de Line Chamberland, professeure au département de sexologie de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM ; Louise Cossette, professeure au département de psychologie de l’UQAM et membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM ; Chantal Maillé, professeure à l’Institut Simone de Beauvoir à l’Université Concordia et Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur de Paris.
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"Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d'ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l'information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d'une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd'hui encore ? C'est de ce constat, et d'un certain sentiment d'exaspération, qu'est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S'appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l'orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d'auteures féministes. Il ne s'agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ?"--Page 4 de la couverture.
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Du décret français du 10 février 2010 aux travaux de réécriture lancés par le DSM et la CIM, les questions transidentitaires doivent être discutées, appréhendées sur le plan théorique aussi bien que politique. Le schisme entre les associations d’usagers, les trans’ en demande et/ou en obligation de suivi, et les équipes hospitalières spécialisées dans la prise en charge de ce public, pour le cas de la France tout particulièrement, a une histoire intimement liée à un ordre présumé du social et de ses acteurs en termes de genre dans une vision binaire de la société. La demande de reconnaissance de savoirs, d’expertises du terrain transidentitaire s’est heurtée, dès le début des années 1980, au bouclier thérapeutique , que l’on peut définir comme l’argument ultime de l’instance médico-légale en charge du sujet transsexe, écartant les autres sujets/trajets trans’, pour mettre à distance toute intervention du politique, des sciences humaines et sociales dans ce qui est devenu un paradigme théorique : le changement de sexe est d’abord un changement culturel de genre. Enfin, l’instance médico-légale s’efforce d’ignorer sa propre politisation et militance. Partagé entre la volonté de résister et de participer face/avec un protocole inadapté, inefficace et culturellement obsolète, le terrain a connu ses propres mouvements s’interrogeant, s’interpellant sur l’esprit de la méthode. La question trans’ compte désormais autant de politiques que de groupes. La théorisation du fait trans’, trouve sa légitimité non pour revenir seulement sur l’inégalité homme/femme, mais pour lutter du même élan contre toute forme d’inégalité et de stigmatisation. Le terrain transidentitaire s’est profondément transformé, les outils pour l’appréhender comme le paradigme théorique lui-même, se doivent une chose : évoluer.
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The American Psychiatric Association (APA) is in the process of revising its Diagnostic and Statistical Manual (DSM), with the DSM-V having an anticipated publication date of 2012. As part of that ongoing process, in May 2008, APA announced its appointment of the Work Group on Sexual and Gender Identity Disorders (WGSGID). The announcement generated a flurry of concerned and anxious responses in the lesbian, gay, bisexual, and transgender (LGBT) community, mostly focused on the status of the diagnostic categories of Gender Identity Disorder (GID) (for both children and adolescents and adults). Activists argued, as in the case of homosexuality in the 1970s, that it is wrong to label expressions of gender variance as symptoms of a mental disorder and that perpetuating DSM-IV-TR’s GID diagnoses in the DSM-V would further stigmatize and cause harm to transgender individuals. Other advocates in the trans community expressed concern that deleting GID would lead to denying medical and surgical care for transgender adults. This review explores how criticisms of the existing GID diagnoses parallel and contrast with earlier historical events that led APA to remove homosexuality from the DSM in 1973. It begins with a brief introduction to binary formulations that lead not only to linkages of sexual orientation and gender identity, but also to scientific and clinical etiological theories that implicitly moralize about matters of sexuality and gender. Next is a review of the history of how homosexuality came to be removed from the DSM-II in 1973 and how, not long thereafter, the GID diagnoses found their way into DSM-III in 1980. Similarities and differences in the relationships of homosexuality and gender identity to psychiatric and medical thinking are elucidated. Following a discussion of these issues, the author recommends changes in the DSM-V and some internal and public actions that the American Psychiatric Association should take.
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The author discusses issues pertaining to transgender women and girls. Women identifying as male or transitioning to becoming male are often ignored in the scientific and lay literature on transgender people. The many newer terms for transgender women and girls are discussed, as well as new ways for transgender girls to express their identities. The importance of family and community supports is discussed, and common issues that young transgender people bring into mental health treatment are elucidated.
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Jordan-Young has written a stunning book that demolishes most of the science associated with the dominant paradigm of the development of sex and gender identity, behavior, and orientation. The current paradigm, brain organization theory, proposes: "Because of early exposure to different sex hormones, males and females have different brains"; and these hormones also create "gay" and "straight" brains. Jordan-Young interviewed virtually every major researcher in the field and reviewed hundreds of published scientific papers. Her conclusion: "Brain organization theory is little more than an elaboration of longstanding folk tales about antagonistic male and female essences and how they connect to antagonistic male and female natures." She explains, in exquisite detail, the flaws in the underlying science, from experimental designs that make no statistical sense to "conceptually sloppy" definitions of male and female sexuality, contradictory results, and the social construction of normality. Her conclusion that the patterns we see are far more complicated than previously believed and due to a wider range of variables will shake up the research community and alter public perception.
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Gender is an essential determinant of health and illness. Gender awareness in doctors contributes to equity and equality in health and aims towards better health for men and women. Nevertheless, gender has largely been ignored in medicine. First, it is stated that medicine was ‘gender blind’ by not considering gender whenever relevant. Secondly, medicine is said to be ‘male biased’ because the largest body of knowledge on health and illness is about men and their health. Thirdly, gender role ideology negatively influences treatment and health outcomes. Finally, gender inequality has been overlooked as a determinant of health and illness. The uptake of gender issues in medical education brings about specific challenges for several reasons. For instance, the political-ideological connotations of gender issues create resistance especially in traditionalists in medical schools. Secondly, it is necessary to clarify which gender issues must be integrated in which domains. Also, some are interdisciplinary issues and as such more difficult to integrate. Finally, schools need assistance with implementation. The integration of psychosocial issues along with biomedical ones in clinical cases, the dissemination of literature and education material, staff education, and efforts towards structural embedding of gender in curricula are determining factors for successful implementation. Gender equity is not a spontaneous process. Medical education provides specific opportunities that may contribute to transformation for medical schools educate future doctors for future patients in future settings. Consequently, future benefits legitimize the integration of gender as a qualitative investment in medical education.