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La compagnie de théâtre Split Britches a ouvert la voie en matière de performances lesbiennes innovantes et stimulantes au cours de la dernière décennie. Split Britches: Lesbian Practice/Feminist Performance est une célébration tant attendue du théâtre et de l'écriture de Lois Weaver, Peggy Shaw et Deborah Margolin, qui composent cette troupe exceptionnelle. Cette anthologie unique est accompagnée de : * sept des textes de performance les plus appréciés de Split Britches * une introduction critique et historique de Sue-Ellen Case * des notes de programme pour accompagner chacune des pièces * une gamme d'illustrations photographiques époustouflantes La publication des textes de la pièce Split Britches, rassemblés ici pour la première fois, offre un accès inestimable à ces célèbres pièces de performance tant pour les étudiant.e.s que pour le public des arts contemporains.
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Lucie Godbout, ex-Folle alliée, rappelle ici dix ans de théâtre, de cabaret, de shows tous plus drôles les uns que les autres… Un livre aussi vivant que leurs spectacles, des personnages qui interviennent dans le récit et des extraits de leur dernier show, C’est parti mon sushi!
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La création au Théâtre du Nouveau Monde de La nef des sorcières, pièce composée de sept textes d’auteures différentes, est reconnue comme un moment capital dans l’émergence du théâtre féministe militant au cours des années 1970 et 1980. En ce qui concerne la réception de ce spectacle et du texte publié, l’attention du public et de la critique se dirigeait surtout vers la thématique féministe véhiculée par la pièce et le commentaire qui s’y faisait sur le fonctionnement du patriarcat dans la vie privée des femmes. Cependant, l’objectif des auteures et des comédiennes dépassait largement le simple commentaire social. Ce n’était pas leur intention de réduire la scène théâtrale à une simple tribune politique. Luce Guilbeault, qui initia le projet et s’y engagea comme metteure en scène, auteure et comédienne, voulait avec les autres, en plus de susciter des discussions, ébranler les fondements sexistes du théâtre, élargir l’espace de l’imaginaire collectif, transformer la symbolique masculiniste de la culture québécoise, et élargir l’horizon d’attente de l’auditoire. Quand son Actrice en folie subit un trou de mémoire et enlève son costume dès son entrée en scène, c’est une ouverture remarquable au spectacle expérimental et à l’invention d’une nouvelle théâtralité au féminin qui se fait jour. C’est alors que commence la remise en cause radicale des pratiques, des codes, des règles et des conventions du jeu, des langages et de la forme canoniques du théâtre qui permettent depuis des millénaires l’esthétisation par le théâtre des idéologies et des fantasmes dominants sexistes.
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Entretien avec Micheline Coulombe Saint-Marcoux et France Théoret
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Nous sommes à Paris, à l'automne de 1939; les armées d'Hitler sont sur le point d'envahir la Pologne. Natalie Barney, amazone et salonnière, convie mystérieusement ses amies les plus intimes. Sont au rendez-vous Renée Vivien, Alice Toklas et Gertrude Stein. Survient à l'improviste un invité de la onzième heure, Ernest Hemingway... C'est une pièce qui parle de l'art, de l'inspiration et de la grande dette que nous avons les uns, les unes, envers les autres.
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Créée au Théâtre expérimental des femmes en décembre 1981, traduite en anglais et jouée à Toronto. « Pour Violette Leduc, écrivaine, le vampire est toujours à son poste. Le vampire qui suce la vie, l'ampute de sa chair, refuse ses manuscrits. Violette Leduc internée, s'évadant pour retrouver celle dont elle est affamée, Simone de Beauvoir. Et Violette Leduc écrira, sera publiée et censurée, connaîtra une gloire éphémère à la fin de sa vie, écrira jusqu'à ce qu'elle en meure parce qu'elle avait fait le serment d'avoir la passion de l'impossible. » (extrait)