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This landmark collaboration between African American and white feminists goes to the heart of problems that have troubled feminist thinking for decades. Putting the racial dynamics of feminist interpretation center stage, these essays question such issues as the primacy of sexual difference, the universal nature of psychoanalytic categories, and the role of race in the formation of identity. They offer new ways of approaching African American texts and reframe our thinking about the contexts, discourses, and traditions of the American cultural landscape. Calling for the racialization of whiteness and claiming that psychoanalytic theory should make room for competing discourses of spirituality and diasporic consciousness, these essays give shape to the many stubborn incompatibilities―as well as the transformative possibilities―between white feminist and African American cultural formations. Bringing into conversation a range of psychoanalytic, feminist, and African-derived spiritual perspectives, these essays enact an inclusive politics of reading. Often explosive and always provocative, Female Subjects in Black and White models a new cross-racial feminism.
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Comment les circonstances spécifiques dans lesquelles nous écrivons affectent-elles ce que nous écrivons ? Comment ce que nous écrivons affecte-t-il ce que nous devenons ? Comment pouvons-nous maintenir l'intégrité professionnelle et personnelle dans l'université d'aujourd'hui ? Dans une série d'écrits traditionnels et expérimentaux, aboutissement de dix années de travaux en cours, Laurel Richardson enregistre un parcours intellectuel, déplaçant les frontières et créant de nouvelles façons de lire et d'écrire. Appliquant l'imaginaire sociologique au processus d'écriture, elle relie sa vie à son travail. Profondément engageant, écrit de manière émouvante avec grâce, élégance et clarté, le livre stimule les lecteurs à situer leur propre écriture dans des contextes personnels, sociaux et politiques.
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L’auteure examine la pertinence de la critique féministe étasunienne en musique en milieu francophone québécois. Dans un premier temps, elle propose une réflexion critique sur le féminisme étasunien en musique. Puis, elle pose la question de la pertinence de ses fondements et de ses méthodologies pour les jeunes musicien(ne)s issus du milieu culturel francophone du Québec qui, au moment d’entreprendre des études avancées, envisageraient de se consacrer à la recherche sur la pensée féministe.
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This volume brings together 58 previously published essays on 19th and 20th century British and North American texts that were written from the mid-1970s to 1990 by feminist literary critics. These essays cover a variety of critical perspectives, including Anglo-American, French, Marxist, structuralist, new historicist, and psychoanalytic. The 13 sections of the book cover various issues in feminist criticism: institutions, methodologies, canon, tradition, body, desire, reading, discourse, ethnicity, history, class, men, and autobiography. Each section includes essays addressing the intersections of feminist concern with questions of class, race, sexual preference, and nationality. Contributors include Barbara Christian, Sandra M. Gilbert, Susan Gubar, Helene Cixous, and Elaine Showalter
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La compagnie de théâtre Split Britches a ouvert la voie en matière de performances lesbiennes innovantes et stimulantes au cours de la dernière décennie. Split Britches: Lesbian Practice/Feminist Performance est une célébration tant attendue du théâtre et de l'écriture de Lois Weaver, Peggy Shaw et Deborah Margolin, qui composent cette troupe exceptionnelle. Cette anthologie unique est accompagnée de : * sept des textes de performance les plus appréciés de Split Britches * une introduction critique et historique de Sue-Ellen Case * des notes de programme pour accompagner chacune des pièces * une gamme d'illustrations photographiques époustouflantes La publication des textes de la pièce Split Britches, rassemblés ici pour la première fois, offre un accès inestimable à ces célèbres pièces de performance tant pour les étudiant.e.s que pour le public des arts contemporains.
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Qu’est-ce que la littérature lesbienne ? Doit-il contenir des personnages ouvertement lesbiens et les présenter sous un jour positif ? L’auteurice doit-iel être ouvertement (ou secrètement) lesbienne ? Doit-il y avoir un thème lesbien et doit-il être politiquement acceptable ? Marilyn Farwell examine ici le travail d'écrivaines tels qu'Adrienne Rich, Marion Zimmer Bradley, Jeanette Winterson, Gloria Naylor et Marilyn Hacker pour répondre à ces questions. Divisant leurs écrits en deux genres : l'histoire romantique et l'histoire héroïque, ou de quête, Farwell aborde certaines des questions les plus problématiques à l'intersection de la littérature, du sexe, du genre et du postmodernisme. Illustrant comment le conflit générationnel entre les lesbiennes-féministes d’il y a vingt ans et les théoricien.nes queer d’aujourd’hui attise les feux critiques de la théorie lesbienne et littéraire contemporaine, Heterosexual plots and lesbian narratives conclut en plaidant en faveur d’une définition large et généreuse de l’écriture lesbienne.
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Ce mémoire présente une analyse du roman Des cailloux blancs pour les forêts obscures (Montréal: Leméac, 1987) de Jovette Marchessault. L'approche théorique utilisée est avant tout inspirée du travail de Marianne Hirsch (The Mother/Daughter Plot, 1989) qui revoit la notion de «roman familial» de Freud d'un point de vue féministe. Les réflexions de Luce Irigaray et de Claire Lejeune à propos de la notion identitaire et de la constitution de famille servent également à l'analyse. La question principale qui guide l'ensemble des quatre chapitres du mémoire est la suivante: en quoi les remises en question identitaires des personnages féminins et masculins arrivent-elles à transformer les structures de la famille patriarcale et les caractéristiques du roman familial traditionnel?
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Ce volume est une collection soigneusement choisie de textes théoriques, poétiques, analytiques et critiques. Les voix des écrivai.e.s créatif.ves, des traducteurices professionnel.l.e.s et des universitaires offrent un éventail de perspectives sur les écrivaines québécoises contemporaines. À la lumière du postmodernisme, leurs textes proposent des lectures, des appréciations et des célébrations des écritures nouvelles et expérimentales au féminin québécois des trente dernières années. De plus, la bibliographie rassemble une mine d'informations sur ces écrivaines. En français.Les discours féminins . . . examiner la problématique et les fruits de la jonction, dans un contexte québécois, des deux grands mouvements sociaux, théoriques et littéraires d'aujourd'hui : le féminisme, et le postmodernisme. Le livre fait entendre les voix émouvantes et étonnantes de Louky Bersianik, Nicole Brossard, Susanne de Lotbinière-Harwood, Daphne Marlatt et France Théoret, et font lire les textes de quatorze spécialistes de la littérature québécoise dont Janet Paterson, Karen Gould, Louise Forsyth, Lori Saint-Martin. Les auteurices du livre nous offrent l'étude de l'oeuvre d'une ou de plusieurs écrivaines ou écrivains ; elles s'intéressent aux genres littéraires et à la traduction ; elles se penchent sur la question épineuse de la théorie dans l'émergence d'une littérature et d'une culture au féminin, et aussi sur les significations problématiques des termes "féminisme" et "postmodernisme". Ce livre représente un état présent de la plus grande pertinence et utilité, une exploration collective, sous plusieurs perspectives, d'une problématique complexe et tout à fait actuel.
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Nous vivons à l'ère postmoderniste, poststructuraliste (et, diraient certain.e.s, postféministe), à une époque où le terme lesbienne pose problème, même lorsqu'il est utilisé de manière non péjorative par une lesbienne autoproclamée. Nous ne pouvons plus parler en tant qu'« individus », semble-t-il ; le faire est d’une naïveté et/ou d’une simplicité impardonnable. Nous ne pouvons parler qu'en tant que « sujets » romancés, nos identités individuelles n'existant que comme la création de textes (de quelqu'un) ou comme le résultat d'une signification. En cent ans, les sexologues allemand.e.s ont « apparu » les lesbiennes pour nous pathologiser et les poststructuralistes français.e.s nous ont « fait disparaître » pour déconstruire les catégories de sexe et de genre et « interroger » « le » sujet. Certains universitaires suggèrent que le féminisme et le postmodernisme ont de nombreux points communs. Les théoricien.nes du postmodernisme des deux côtés de l’Atlantique affirment de la même manière que leur mouvement partage un agenda politique avec le féminisme, dans la mesure où déstabiliser les relations narratives entre dominant.e et subordonné.e, contenant et contenu, c’est aussi déstabiliser les relations sociales et culturelles de domination et de confinement en dans lequel le masculin conventionnel subsume et enveloppe le féminin conventionnel. Dans le jargon actuel, le postmodemisme et le féminisme ont « problématisé les relations de genre », remettant en question le « caractère naturel » des relations de genre et considérant la relation entre les sexes comme le résultat de forces sociales, de langage et/ou de pouvoir (Giroux, 28). ). Ni « l'homme » ni la « femme » ne sont un objet ontologiquement stable, une catégorie invariable ; les deux sont construits dans l’histoire (Fuss, 3). Nous ne contesterons pas l’idée que le terme Lesbienne, pendant la brève période où il a été utilisé, a souvent été un terme d’opprobre et non d’approbation – qu’il a été utilisé linguistiquement pour signifier la déviance et même la monstruosité. Nous ne souhaitons pas non plus tomber dans le genre d’essentialisme qui supposerait que toutes les lesbiennes sont « simplement » des lesbiennes. Nous sommes membres de différentes races, classes, groupes ethniques ; collectivement, les lesbiennes souffrent de nombreuses formes d’oppression. En revanche, la philosophie postmoderne, du moins dans les formes qu'elle a prises au sein des instances du pouvoir (pédagogie académique, théorie esthétique et critique) nous semble menacer d'effacer le réel (ou, comme diraient les postmodernistes, « » matériel ») Lesbiennes. Si l’identité est construite par des textes, peut-être n’existe-t-il pas de personne (« objet ») comme lesbienne, aucune caractéristique (non construite) que partagent les lesbiennes. Si les textes et l'identité individuelle peuvent être déconstruits, peut-être que n'importe qui, même non-lesbienne, pourra « lire comme une lesbienne », comme certains l'ont suggéré. Mais s’il n’y a pas d’identité lesbienne en tant que telle, alors l’affirmation selon laquelle on « lit en tant que lesbienne » est un non-sens. Le discours postmoderniste cherche à déplacer les notions humanistes libérales du soi, du « sujet bourgeois » (H. Foster, 77, cité dans Waugh, 8). Mais comme le note Waugh (8-9), le moi unifié postulé par l’humanisme libéral n’était/n’est pas un moi féminin, et encore moins un moi lesbien. La subjectivité, historiquement construite et exprimée à travers l'équation phénoménologique soi/autre, repose nécessairement sur l'« altérité » féminine de l'« individuité » masculine. Le centre subjectif des discours socialement dominants (du « je » philosophique et rationnel de Descartes au phallique/symbolique psychanalytique de Lacan) en termes de pouvoir, d'action et d'autonomie a été un sujet « universel » qui a établi son identité à travers la marginalisation ou l'exclusion invisible de ce qu'elle a également défini comme la « féminité » (qu'il s'agisse du non-rationnel, du corps, des émotions ou du pré-symbolique). Le « féminin » devient ainsi ce qui ne peut s'exprimer parce qu'il existe en dehors du domaine de la signification symbolique. Constitué à travers un regard masculin et donc doté du mystère de celui dont le statut objectif est perçu comme absolu et définitif. Un . . . devient une femme... Dans la relation dialectique entre l'humanisme traditionnel et l'antihumanisme postmoderne apparu dans les années 1960, les femmes continuent d'être déplacées. Comment peuvent-ils aspirer, rejeter ou synthétiser un nouveau mode d’être à partir d’une thèse qui n’a jamais contenu ou exprimé ce qu’ils ont ressenti comme étant leur expérience historique ?
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La création au Théâtre du Nouveau Monde de La nef des sorcières, pièce composée de sept textes d’auteures différentes, est reconnue comme un moment capital dans l’émergence du théâtre féministe militant au cours des années 1970 et 1980. En ce qui concerne la réception de ce spectacle et du texte publié, l’attention du public et de la critique se dirigeait surtout vers la thématique féministe véhiculée par la pièce et le commentaire qui s’y faisait sur le fonctionnement du patriarcat dans la vie privée des femmes. Cependant, l’objectif des auteures et des comédiennes dépassait largement le simple commentaire social. Ce n’était pas leur intention de réduire la scène théâtrale à une simple tribune politique. Luce Guilbeault, qui initia le projet et s’y engagea comme metteure en scène, auteure et comédienne, voulait avec les autres, en plus de susciter des discussions, ébranler les fondements sexistes du théâtre, élargir l’espace de l’imaginaire collectif, transformer la symbolique masculiniste de la culture québécoise, et élargir l’horizon d’attente de l’auditoire. Quand son Actrice en folie subit un trou de mémoire et enlève son costume dès son entrée en scène, c’est une ouverture remarquable au spectacle expérimental et à l’invention d’une nouvelle théâtralité au féminin qui se fait jour. C’est alors que commence la remise en cause radicale des pratiques, des codes, des règles et des conventions du jeu, des langages et de la forme canoniques du théâtre qui permettent depuis des millénaires l’esthétisation par le théâtre des idéologies et des fantasmes dominants sexistes.
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Dans cette anthologie « canonique » des identités Butch-Femme, Joan Nestle retrace 200 ans d'histoire lesbienne, des lettres aux mémoires en passant par les nouvelles. Nestlé passe en revue une décennie de tentatives visant à reconstruire et à comprendre le sens et la valeur des relations butch-femme pour la lesbienne contemporaine, en s'appuyant sur l'histoire orale, la fiction, la poésie et le fantastique.
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Cette collection d'essais tant attendue se compose d'écrits sélectionnés parmi les nombreuses apparitions de la boursière Guggenheim Marlene Nourbese Philip dans des magazines, des journaux et des revues, y compris FUSE . Mordant, élégant, tour à tour farouchement interrogateur, magiquement lyrique et doucement explorateur, l'examen par Philip des questions contemporaines de race et de culture est toujours éloquent et impérieux.