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Le présent rapport de recherche s’inscrit dans les mobilisations autour de l’enjeu public que représentent les disparitions et les assassinats de femmes ou de filles autochtones au Canada. Considérant que l’autochtonie urbaine est un phénomène important au Québec, que la majorité des cas de disparition et d’assassinat de filles et de femmes autochtones ont lieu en milieu urbain et qu’il existe un manque patent de données portant spécifiquement sur Tiohtiá:ke/Montréal, le présent rapport examine cette « crise sociale » au sein de cet espace urbain. L’objectif de la recherche est de comprendre la réponse du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) face à ces disparitions et assassinats. Bien que nos données démontrent qu’il y a consensus autour de la nécessité d’une collaboration entre le SPVM et les organisations communautaires et autochtones pour aborder de manière efficace la problématique, nous avons également constaté de nombreuses difficultés entourant la relation et la collaboration entre le SPVM et les personnes concernées par les disparitions et les assassinats de femmes et de filles autochtones. Des entretiens réalisés auprès de membres du SPVM et d’intervenants et intervenantes et une analyse du discours des personnes participantes, nous permettent de mettre en lumière les différentes dimensions des difficultés dans cette relation de collaboration. Nous soutenons que non seulement le phénomène des femmes et filles autochtones disparues et assassinées doit être saisi en tenant compte du cadre juridique des droits humains, mais la réponse à cette situation de la part des autorités doit également s’y conformer. C’est aussi dans ce cadre que sont formulées les huit recommandations finales adressées au SPVM et aux autorités publiques.
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Detrimental effects of climate change can be felt in the short-term through natural hazards, such as landslides, floods and hurricanes; and in the long-term, through more gradual deg radation of the environment. The adverse ef fects of these events are already felt in many areas, including in relation to, inter alia, ag riculture and food security; biodiversity and ecosystems; water resources; human health; human settlements and migration patterns; and energy, transport and industry. In many of these contexts, women are more vulnerable to the effects of climate change than men—primarily as they constitute the majority of the world’s poor and are more dependent for their livelihood on natural re sources that are threatened by climate change. Furthermore, they face social, economic and political barriers that limit their coping ca pacity. Women and men in rural areas in developing countries are especially vulnerable when they are highly dependent on local natural resources for their livelihood. Those charged with the responsibility to secure water, food and fuel for cooking and heating face the greatest challenges. Secondly, when coupled with unequal access to resources and to decision-making processes, limited mobility places women in rural areas in a position where they are disproportionately affected by climate change. It is thus important to identify gender-sensitive strategies to respond to the environmental and humanitarian crises caused by climate change.1