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Qui a découvert un nombre exceptionnel de comètes et d’astéroïdes ? Une femme. Qui a permis d’organiser la population stellaire ? Des femmes. Et la loi permettant d’arpenter d’univers ? Encore et toujours… une femme ! Pourtant, quand il s’agit de citer au hasard un « astronome historique », on pense le plus souvent à des hommes : Galilée, Copernic, ou plus près de nous, Hubble. Certes, au cours des siècles, les femmes n’ont guère eu l’occasion d’accéder aux sciences en général et à l’astronomie en particulier. Est-ce pour autant une raison de croire en l’absence totale de leurs contributions ? À rebours des idées reçues, Yaël Nazé retrace le parcours de quelques scientifiques importantes qui ont en commun une particularité : leur sexe. L’ouvrage suit la trame des grandes découvertes, chaque domaine donnant lieu à une description des phénomènes astronomiques concernés et à un récit où l’on retrouve les grandes figures féminines de l’astronomie
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Les femmes n'aiment pas les sciences. Les sciences n'aiment pas les femmes." Cette opinion repose sur un postulat : les femmes seraient tout entières du côté de l'intuition et de la sensibilité, les sciences du côté d'une pure rationalité. Et si ces "évidences" séculaires, confirmées par la longue exclusion des femmes des pratiques scientifiques, n'étaient qu'une histoire d'interdits, d'obstacles, de préjugés et de pouvoir? En effet, l'entrée des femmes dans l'enceinte sacrée des sciences et des technologies et une meilleure connaissance tant des femmes que du travail scientifique remettent aujourd'hui en cause leur prétendue incompatibilité. Réponses à quelques questions, entre autres : quelles sont les conditions d'accès à l'activité et à la création scientifiques, et par quelles procédures les femmes s'en trouvent-elles encore si souvent écartées? Comment cependant les femmes ont-elles contribué et contribuent-elles au développement des sciences? Leur entrée dans ce domaine peut-elle produire des effets sur le fonctionnement du savoir, sur l'éthique ou la politique de la recherche? Bref, la science a-t-elle un sexe?