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Résultats 9 ressources
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Ce cahier présente un premier état des lieux du développement inclusif par le genre (DIG) et brosse le portrait des sources de données internationales et institutionnelles existantes et accessibles au sujet du développement inclusif afin d’outiller l’Observatoire et de soutenir ses partenaires dans leur volonté de se saisir de cette problématique de l’égalité et de participer concrètement aux défis qui en découlent. En répertoriant les sources de données existantes, en analysant leurs caractéristiques et leurs lacunes ainsi qu’en identifiant les angles morts dans la couverture des dimensions inégalitaires persistantes au sein des secteurs clés du DIG (milieux économiques, systèmes éducatifs, domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche ), nous cernons des enjeux qui sont au cœur de la mission de l’Observatoire.
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Arrière-plan Le sujet de la santé sexuelle des gays et des lesbiennes semble être très peu étudié, au moins en partie en raison des limites générales inhérentes aux études sur la sexualité ainsi que des préjugés hétéronormatifs et des difficultés à atteindre ces populations. But Examiner de manière critique les études sur la santé sexuelle des gais et des lesbiennes afin d'identifier les lacunes et les préjugés existants dans la portée et la construction générale des recherches publiées. Méthodes L'ensemble de données comprenait 556 articles évalués par des pairs et identifiés grâce à la recherche Medline. Les caractéristiques clés des études ont été extraites selon le livre de codes développé pour cette étude et analysées de manière descriptive. Résultats Les résultats comprenaient : la méthodologie de recherche, la conception de l’étude, l’échantillonnage, le sujet de recherche et l’inclusion de la diversité dans les populations étudiées. Résultats La majorité des études étaient quantitatives (70,5 %), transversales (83,6 %) et utilisaient un échantillonnage de commodité (83,2 %). La plupart des articles portaient sur les comportements à risque en matière de VIH/IST, les vulnérabilités et la gestion des risques (26,3 %). Le sujet le moins souvent abordé concernait la fonction sexuelle des participants gais et lesbiennes plus âgés (0,5 %). Plus de 68 % des articles s'appuyaient sur des échantillons masculins et les études portant sur des échantillons exclusivement féminins en représentaient moins de 13 %. La plupart des études n'ont pas recruté de groupe d'âge spécifique (77,7 %) et incluaient des informations sur l'origine ethnique des participants à l'étude (62 %). Les informations sur l'éducation (58,7 %) ou d'autres indicateurs du statut socio-économique (52,8 %) étaient moins souvent déclarées. Traduction clinique Les limites méthodologiques des conceptions d'étude actuelles, des procédures d'échantillonnage et de la composition des échantillons, ainsi que de nombreuses zones d'omission limitent l'utilité clinique des recherches existantes. Points forts et Limites Cette étude offre un aperçu critique des défis les plus importants associés aux études sur la santé sexuelle des gais et des lesbiennes. La recherche dans la base de données Medline uniquement, l'inclusion exclusive d'articles rédigés en anglais et la portée limitée (sexualité gay et lesbienne uniquement) de la revue constituent les limites les plus importantes. Conclusions La santé sexuelle des gays et des lesbiennes est un domaine peu étudié, caractérisé par une concentration principale sur le VIH/IST et un manque de recherche de meilleure qualité incluant diverses sous-populations.
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Les personnes intersex(ué)es sont au coeur de tensions dans l’orientation des pratiques médicales sur leur corps et la détermination de leur « propre bien ». La volonté d’autodétermination relayée par les acteurs sociaux politisés et les critiques qu’ils formulent à l’endroit des médecins se heurtent au déficit de crédibilité que celle-ci leur accorde. En isolant certains des motifs les plus solides du maintien de la primauté médicale sur l’orientation des pratiques, nous relevons les arguments développés par la communauté intersexe pour y répondre. Cette réflexion est menée à partir des perspectives philosophiques de Young sur l’autodétermination et du concept d’injustice épistémique de Fricker.
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Conférence d'ouverture du colloque « Les femmes dans les sciences humaines : étudier, enseigner, travailler, militer » Date de l’événement : 20 mars 2014 Hélène Charron, chercheure au Conseil du statut de la femme, chercheure associée à la Chaire Claire-Bonenfant de l’Université Laval, et chargée de cours en études féministes et en sociologie.
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Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d’ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l’information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d’une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd’hui encore ?C’est de ce constat, et d’un certain sentiment d’exaspération, qu’est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S’appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l’orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d’auteures féministes. Il ne s’agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ? Des textes de Line Chamberland, professeure au département de sexologie de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM ; Louise Cossette, professeure au département de psychologie de l’UQAM et membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM ; Chantal Maillé, professeure à l’Institut Simone de Beauvoir à l’Université Concordia et Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur de Paris.
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« Il y a deux sexes ! » Ce serait un fait de nature. La biologiste Anne Fausto-Sterling défait cette fausse évidence du sens commun, fut-il scientifique. N’y en aurait-il pas cinq, voire plus ? Ironique, cette proposition n’en est pas moins sérieuse : pour les intersexes, ni tout à fait garçons ni vraiment fille, il en va de leur vie. Va-t-on les faire entrer de force, par la chirurgie, dans l’une ou l’autre catégorie ? Et, quand ils envoient des messages différents, qui, des chromosomes, des hormones, du cerveau ou du squelette, a le dernier mot ? L’enjeu, ce sont les exceptions mais aussi la règle, à savoir tout le monde ! Le partage entre deux sexes est toujours une opération sociale. C’est bien la société qui tranche dans les variations attestées pour donner un sexe au corps. Et, quand le médecin ou le savant parlent de sexe, ou de sexualité, c’est encore la société que l’on entend. Loin d’être neutre, la science est donc toujours située : telle est l’une des leçons de cet ouvrage, devenu un classique depuis sa publication aux Etats-Unis en 2000. La critique du biologisme par une scientifique du sérail trouble nos oppositions convenues –entre genre (social) et sexe (biologique), entre culture et nature. Ainsi ne pourra-t-on plus dire qu’il faut choisir entre féminisme et science. Gai savoir que celui offert par ce livre illustré avec humour et érudition : la biologie, c’est bien la politique continuée par d’autres moyens.
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The author discusses issues pertaining to transgender women and girls. Women identifying as male or transitioning to becoming male are often ignored in the scientific and lay literature on transgender people. The many newer terms for transgender women and girls are discussed, as well as new ways for transgender girls to express their identities. The importance of family and community supports is discussed, and common issues that young transgender people bring into mental health treatment are elucidated.
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Qui a découvert un nombre exceptionnel de comètes et d’astéroïdes ? Une femme. Qui a permis d’organiser la population stellaire ? Des femmes. Et la loi permettant d’arpenter d’univers ? Encore et toujours… une femme ! Pourtant, quand il s’agit de citer au hasard un « astronome historique », on pense le plus souvent à des hommes : Galilée, Copernic, ou plus près de nous, Hubble. Certes, au cours des siècles, les femmes n’ont guère eu l’occasion d’accéder aux sciences en général et à l’astronomie en particulier. Est-ce pour autant une raison de croire en l’absence totale de leurs contributions ? À rebours des idées reçues, Yaël Nazé retrace le parcours de quelques scientifiques importantes qui ont en commun une particularité : leur sexe. L’ouvrage suit la trame des grandes découvertes, chaque domaine donnant lieu à une description des phénomènes astronomiques concernés et à un récit où l’on retrouve les grandes figures féminines de l’astronomie
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Ann Oakley came to widespread attention as part of the new school of British feminists to emerge in the 1960s, and has since earned a reputation as one of the most innovative feminist thinkers and social scientists writing today. In Experiments in Knowing, a major new work, Oakley integrates her personal and professional thinking to examine the historical development of methodology in the social and natural sciences, demonstrating how both fields have been subject to a process of "gendering." Oakley not only reconciles the long-standing opposition between the quantitative and the qualitative methods but shows that the experimental and intuitive approaches must be used in tandem to provide a full understanding of any subject of scientific inquiry. Written in accessible language, Experiments in Knowing addresses themes of common interest across such diverse fields as social policy, education, health, and women's studies. Certain to generate considerable debate, it is both a fascinating history of the practice of social science from a feminist perspective, as well as an argument for a new way of thinking about our ways of knowing.