Votre recherche
Résultats 47 ressources
-
Ce cahier présente un premier état des lieux du développement inclusif par le genre (DIG) et brosse le portrait des sources de données internationales et institutionnelles existantes et accessibles au sujet du développement inclusif afin d’outiller l’Observatoire et de soutenir ses partenaires dans leur volonté de se saisir de cette problématique de l’égalité et de participer concrètement aux défis qui en découlent. En répertoriant les sources de données existantes, en analysant leurs caractéristiques et leurs lacunes ainsi qu’en identifiant les angles morts dans la couverture des dimensions inégalitaires persistantes au sein des secteurs clés du DIG (milieux économiques, systèmes éducatifs, domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche ), nous cernons des enjeux qui sont au cœur de la mission de l’Observatoire.
-
Les femmes expertes en environnement sont-elles sous-représentées dans les médias écrits québécois❓ C’est pour répondre à cette question que le Réseau des femmes en environnement a réalisé une étude exploratoire sur le sujet. Dans le cadre de cette étude : ➾ La littérature et les données récentes sur le sujet ont brièvement été explorées; ➾ 125 articles québécois tirés de la revue de presse produite par Copticom pour sa communauté de pratique en communication climatique ont été analysés ; ➾ Dix entrevues individuelles ont été menées auprès de journalistes et de femmes expertes souvent citées dans les médias relativement à des enjeux environnementaux ou de santé. Le Réseau a été accompagné dans cette démarche par Selma Vorobief, conseillère en évaluation participative et en recherche-action.
-
Arrière-plan Le sujet de la santé sexuelle des gays et des lesbiennes semble être très peu étudié, au moins en partie en raison des limites générales inhérentes aux études sur la sexualité ainsi que des préjugés hétéronormatifs et des difficultés à atteindre ces populations. But Examiner de manière critique les études sur la santé sexuelle des gais et des lesbiennes afin d'identifier les lacunes et les préjugés existants dans la portée et la construction générale des recherches publiées. Méthodes L'ensemble de données comprenait 556 articles évalués par des pairs et identifiés grâce à la recherche Medline. Les caractéristiques clés des études ont été extraites selon le livre de codes développé pour cette étude et analysées de manière descriptive. Résultats Les résultats comprenaient : la méthodologie de recherche, la conception de l’étude, l’échantillonnage, le sujet de recherche et l’inclusion de la diversité dans les populations étudiées. Résultats La majorité des études étaient quantitatives (70,5 %), transversales (83,6 %) et utilisaient un échantillonnage de commodité (83,2 %). La plupart des articles portaient sur les comportements à risque en matière de VIH/IST, les vulnérabilités et la gestion des risques (26,3 %). Le sujet le moins souvent abordé concernait la fonction sexuelle des participants gais et lesbiennes plus âgés (0,5 %). Plus de 68 % des articles s'appuyaient sur des échantillons masculins et les études portant sur des échantillons exclusivement féminins en représentaient moins de 13 %. La plupart des études n'ont pas recruté de groupe d'âge spécifique (77,7 %) et incluaient des informations sur l'origine ethnique des participants à l'étude (62 %). Les informations sur l'éducation (58,7 %) ou d'autres indicateurs du statut socio-économique (52,8 %) étaient moins souvent déclarées. Traduction clinique Les limites méthodologiques des conceptions d'étude actuelles, des procédures d'échantillonnage et de la composition des échantillons, ainsi que de nombreuses zones d'omission limitent l'utilité clinique des recherches existantes. Points forts et Limites Cette étude offre un aperçu critique des défis les plus importants associés aux études sur la santé sexuelle des gais et des lesbiennes. La recherche dans la base de données Medline uniquement, l'inclusion exclusive d'articles rédigés en anglais et la portée limitée (sexualité gay et lesbienne uniquement) de la revue constituent les limites les plus importantes. Conclusions La santé sexuelle des gays et des lesbiennes est un domaine peu étudié, caractérisé par une concentration principale sur le VIH/IST et un manque de recherche de meilleure qualité incluant diverses sous-populations.
-
Les personnes intersex(ué)es sont au coeur de tensions dans l’orientation des pratiques médicales sur leur corps et la détermination de leur « propre bien ». La volonté d’autodétermination relayée par les acteurs sociaux politisés et les critiques qu’ils formulent à l’endroit des médecins se heurtent au déficit de crédibilité que celle-ci leur accorde. En isolant certains des motifs les plus solides du maintien de la primauté médicale sur l’orientation des pratiques, nous relevons les arguments développés par la communauté intersexe pour y répondre. Cette réflexion est menée à partir des perspectives philosophiques de Young sur l’autodétermination et du concept d’injustice épistémique de Fricker.
-
Ce texte interroge la part esthétique de la création géographique et présente des corpus et des outils théoriques et conceptuels pour travailler cette question d’épistémologie disciplinaire. Dans une première partie, il s’attache à une généalogie de l’évolution de la prise en compte du phénomène de l’émotion dans la recherche – de problème en fait significatif, puis en moyen de la connaissance géographique – à travers les réflexions conduites, notamment par la géographie féministe et qualitative anglophone, sur la méthodologie disciplinaire du terrain. Sur ce fondement, il présente les trois régimes esthétiques de savoir spatial attachés aux standards méthodologiques successivement adoptés par la discipline – régimes scopique du terrain masculiniste, linguistique et haptique du terrain féministe et qualitatif. Dans une seconde partie critique, en revenant sur le modèle du care privilégié par les géographies féministes et qualitatives pour reconstruire la politique de la méthode sur des bases relationnelles (ou intersubjectives), il traite des limites politiques rencontrées par ces géographies pour fonder pleinement un autre régime de scientificité disciplinaire à partir de l’émotion. A contrario, il montre comment la psychanalyse du care (ou psychanalyse transitionnelle) prise au sérieux, non seulement pour ses trouvailles méthodologiques et conceptuelles mais pour sa théorie relationnelle de l’identité-subjective, peut devenir l’outil d’élaboration d’une épistémologie qualitative basée sur l’émotion.
-
Conférence d'ouverture du colloque « Les femmes dans les sciences humaines : étudier, enseigner, travailler, militer » Date de l’événement : 20 mars 2014 Hélène Charron, chercheure au Conseil du statut de la femme, chercheure associée à la Chaire Claire-Bonenfant de l’Université Laval, et chargée de cours en études féministes et en sociologie.
-
Pourquoi n'y aurait-il que deux sexes, un mâle et un femelle ? Ne peut-on pas être à la fois un homme et une femme ? Voici, enfin traduit, l'essai mythique et provocateur qui offrit à la biologiste Anne Fausto-Sterling une notoriété mondiale dans le champ des études sur le genre. S'appuyant sur le cas des hermaphrodites ou "intersexes", reposant de manière radicale les questions du savoir et des violences faites au nom de la norme sociale, elle montre avec force et ironie comment il est possible de libérer les corps de l'emprise du genre
-
Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d’ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l’information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d’une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd’hui encore ?C’est de ce constat, et d’un certain sentiment d’exaspération, qu’est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S’appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l’orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d’auteures féministes. Il ne s’agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ? Des textes de Line Chamberland, professeure au département de sexologie de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM ; Louise Cossette, professeure au département de psychologie de l’UQAM et membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM ; Chantal Maillé, professeure à l’Institut Simone de Beauvoir à l’Université Concordia et Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur de Paris.
-
« Il y a deux sexes ! » Ce serait un fait de nature. La biologiste Anne Fausto-Sterling défait cette fausse évidence du sens commun, fut-il scientifique. N’y en aurait-il pas cinq, voire plus ? Ironique, cette proposition n’en est pas moins sérieuse : pour les intersexes, ni tout à fait garçons ni vraiment fille, il en va de leur vie. Va-t-on les faire entrer de force, par la chirurgie, dans l’une ou l’autre catégorie ? Et, quand ils envoient des messages différents, qui, des chromosomes, des hormones, du cerveau ou du squelette, a le dernier mot ? L’enjeu, ce sont les exceptions mais aussi la règle, à savoir tout le monde ! Le partage entre deux sexes est toujours une opération sociale. C’est bien la société qui tranche dans les variations attestées pour donner un sexe au corps. Et, quand le médecin ou le savant parlent de sexe, ou de sexualité, c’est encore la société que l’on entend. Loin d’être neutre, la science est donc toujours située : telle est l’une des leçons de cet ouvrage, devenu un classique depuis sa publication aux Etats-Unis en 2000. La critique du biologisme par une scientifique du sérail trouble nos oppositions convenues –entre genre (social) et sexe (biologique), entre culture et nature. Ainsi ne pourra-t-on plus dire qu’il faut choisir entre féminisme et science. Gai savoir que celui offert par ce livre illustré avec humour et érudition : la biologie, c’est bien la politique continuée par d’autres moyens.
-
This article argues that psychoanalytic notions of affect – including ideas of anxiety and melancholia, as well as deconstructive concepts of auto-affection – offer a feminist ethico-politics and a notion of affect as interface. Beyond the confines of the experiential and the positivist, both psychoanalysis and deconstruction provide insights into affect as a technology that understands the subject as porous. I consider works by Derek Jarman and Shirin Neshat to demonstrate the importance of the ethico-politics of affect as interface in contemporary cultural production. Both artists, in the process of considering the spectacular nature of notions of feminist and queer, use images of interface as a way of delimiting the spectacular nature of being and demonstrating the singularity of the event, the desire to fix through framing, and the parergonal nature of framing. The presence of the subject is questioned even as an auto-affection is suggestive of a spectral demand of the ethico-political. In the case of Jarman’s Blue, the denial of image as face in favour of the screen as interface is interrupted by sound and voice, which gesture toward representation as impossible but necessary. In the case of Neshat, the persistence of the photographic – the highly aesthetic self-portrait as mugshot – foregrounds face as interface, as one that questions presence through the insistence of a representational apparatus.
-
"Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d'ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l'information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d'une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd'hui encore ? C'est de ce constat, et d'un certain sentiment d'exaspération, qu'est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S'appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l'orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d'auteures féministes. Il ne s'agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ?"--Page 4 de la couverture.
-
The author discusses issues pertaining to transgender women and girls. Women identifying as male or transitioning to becoming male are often ignored in the scientific and lay literature on transgender people. The many newer terms for transgender women and girls are discussed, as well as new ways for transgender girls to express their identities. The importance of family and community supports is discussed, and common issues that young transgender people bring into mental health treatment are elucidated.
-
De la dépression subie par Virginia Woolf et Sylvia Plath à l'angoisse mentale et aux dépendances des beautés emblématiques Zelda Fitzgerald et Marilyn Monroe. De Théroigne de Méricourt, Furie de la Gironde, qui descendit des triomphes sanglants de la Révolution française à la folie indomptable dans l'asile de La Salpêtrière, à Mary Lamb, sœur de Charles, qui, en pleine dépression nerveuse, se retourna contre sa mère avec un couteau de cuisine. De Freud et Jung à Lacan et les nouvelles thérapies centrées sur les femmes. C'est l'histoire de la façon dont nous avons compris les états d'esprit extrêmes au cours des deux cents dernières années et comment nous les concevons aujourd'hui, alors que de plus en plus de notre vie intérieure et de nos émotions sont devenues une affaire de médecins et de thérapeutes. Voici aussi l'histoire des professions qui se sont développées pour offrir des soins, comment, au fil des ans, les symptômes et les diagnostics se sont développés ensemble pour créer des modes dans la maladie et comment les traitements ont réussi ou parfois échoué, même lorsque les soignants étaient également des femmes. "Mad, Bad and Sad" nous emmène dans un voyage fascinant à travers l'esprit humain fragile et extraordinaire.
-
Qui a découvert un nombre exceptionnel de comètes et d’astéroïdes ? Une femme. Qui a permis d’organiser la population stellaire ? Des femmes. Et la loi permettant d’arpenter d’univers ? Encore et toujours… une femme ! Pourtant, quand il s’agit de citer au hasard un « astronome historique », on pense le plus souvent à des hommes : Galilée, Copernic, ou plus près de nous, Hubble. Certes, au cours des siècles, les femmes n’ont guère eu l’occasion d’accéder aux sciences en général et à l’astronomie en particulier. Est-ce pour autant une raison de croire en l’absence totale de leurs contributions ? À rebours des idées reçues, Yaël Nazé retrace le parcours de quelques scientifiques importantes qui ont en commun une particularité : leur sexe. L’ouvrage suit la trame des grandes découvertes, chaque domaine donnant lieu à une description des phénomènes astronomiques concernés et à un récit où l’on retrouve les grandes figures féminines de l’astronomie
-
On a sacrifié les femmes au nom d'à peu près tout : morale, religion, politique, amour, maternité... Aujourd'hui encore, malgré les discours d'émancipation, persistent viols, harcèlements, sévices conjugaux, interdits et humiliations. Le destin de la féminité en Occident serait-il sacrificiel? En témoignent ces grandes héroïnes qui foisonnent dans nos mythes, nos légendes d'amour, nos religions, les textes fondateurs de notre culture, toutes plus fascinantes les unes que les autres. Elles ont pour nom Iphigénie, Hélène, Penthésilée, Médé, Iseut ou Jeanne d'Arc mais elles sont aussi des sœurs, des voisines, des exilées, des femmes croisées tous les jours dans la rue, prises à leur insu dans des vies manquées, blanches... De quel sacrifice ignoré la vie de ces femmes se soutient-elle? De quelle façon ces figures mythiques circulent-elles dans notre inconscient? Dans un essai de mythologie quotidienne, Anne Dufourmantelle interroge et retourne les destins spectaculaires de ces héroïnes en les confrontant à ceux, anonymes, parfois tragiques, de ces proches inconnues. D'une écriture subtile, elle approche la secrète texture de nos névroses et déploie la dramaturgie, aussi énigmatique que salvatrice, d'une véritable érotique du sacrifice au féminin.
-
In this searing polemic, Lee Edelman outlines a radically uncompromising new ethics of queer theory. His main target is the all-pervasive figure of the child, which he reads as the linchpin of our universal politics of “reproductive futurism.” Edelman argues that the child, understood as innocence in need of protection, represents the possibility of the future against which the queer is positioned as the embodiment of a relentlessly narcissistic, antisocial, and future-negating drive. He boldly insists that the efficacy of queerness lies in its very willingness to embrace this refusal of the social and political order. In No Future, Edelman urges queers to abandon the stance of accommodation and accede to their status as figures for the force of a negativity that he links with irony, jouissance, and, ultimately, the death drive itself. Closely engaging with literary texts, Edelman makes a compelling case for imagining Scrooge without Tiny Tim and Silas Marner without little Eppie. Looking to Alfred Hitchcock’s films, he embraces two of the director’s most notorious creations: the sadistic Leonard of North by Northwest, who steps on the hand that holds the couple precariously above the abyss, and the terrifying title figures of The Birds, with their predilection for children. Edelman enlarges the reach of contemporary psychoanalytic theory as he brings it to bear not only on works of literature and film but also on such current political flashpoints as gay marriage and gay parenting. Throwing down the theoretical gauntlet, No Future reimagines queerness with a passion certain to spark an equally impassioned debate among its readers
-
Dans la majorité des sociétés connues, la sexualité apparaît comme un échange asymétrique et non réciproque entre hommes et femmes, une compensation masculine pour une prestation féminine, un paiement qui peut revêtir les formes les plus variées en échange d'une sexualité transformée en service. Comment se fait-il que les hommes, même plongés dans les situations les plus misérables, peuvent se payer le service sexuel d'une femme - alors que non seulement les femmes n'ont pas, sauf exception, cette possibilité mais de plus n' ont même pas droit à leur propre sexualité ?