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This study examines the relationship between unpaid care work, financial well-being, and stress levels among women during the COVID-19 pandemic. The pandemic caused downturns in the economies of countries worldwide and led to uncertainties and changes that created conditions for increased stress levels and consequently impaired well-being. In addition to social distancing and lockdown measures to cope with the virus, working from home, home schooling, caring for sick and older family members, and financial problems have added burdens and have proven to be additional personal and family stressors. The findings are based on an online survey conducted among women during the second lockdown in Croatia. Additional unpaid care work and lower financial well-being affect the increased stress felt by women during the pandemic. This is especially pronounced among women who are more involved in paid work. During the pandemic, additional unpaid care work, increased involvement in paid work, and jeopardized financial well-being were stressors for women. Our results indicate the importance of women s free time for their own and their families 'well-being.
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This paper addresses the question of how to organize care in degrowth societies that call for social and ecological sustainability, as well as gender and environmental justice, without prioritizing one over the other. By building on degrowth scholarship, feminist economics, the commons, and decolonial feminisms, we rebut the strategy of shifting yet more unpaid care work to the monetized economy, thereby reinforcing the separation structure in economics. A feminist degrowth imaginary implies destabilizing prevalent dichotomies and overcoming the (inherent hierarchization in the) boundary between the monetized economy and the invisibilized economy of socio-ecological provisioning. The paper proposes an incremental, emancipatory decommodification and a commonization of care in a sphere beyond the public/private divide, namely the sphere of communitarian and transformative caring commons, as they persist at the margins of capitalism and are (re-)created by social movements around the world.HIGHLIGHTS Degrowth aims at creating human flourishing within planetary boundaries.As feminist degrowth scholarship, this study discusses degrowth visions for care work.It problematizes the shifting of yet more unpaid care work to the monetized economy.Instead, it proposes collective (re)organization in the sphere of the commons.Caring commons are no automatism for a gender-just redistribution of care work.
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"La politique internationale est un monde d'hommes », disait en 1988 la féministe étatsunienne Ann Tickner, théoricienne des relations internationales. Il semble que cette constatation soit toujours d'actualité quelque trente années plus tard. Dès la création de la première chaire de recherche dans ce domaine, en 1919, c'est une vision masculine et occidentale du monde qui a prédominé. Les choses sont en train de changer, lentement, avec la place de plus en plus grande que prennent divers groupes de femmes au sein des facultés universitaires et des instances de pouvoir, et ce, partout dans le monde.Cet ouvrage au pari ambitieux - relevé avec brio - présente la variété et la richesse méthodologique et théorique des perspectives féministes sur les relations internationales, qui déconstruisent un certain récit conservateur de la discipline et offrent une vision approfondie des débats internationaux. Vingt-neuf chercheuses et deux chercheurs d'une douzaine de pays, associés à une vingtaine d'institutions, proposent des contributions sur la gouvernance mondiale, l'économie politique, la sécurité internationale et les mouvements transnationaux dans leur imbrication avec le genre, l'hétéronormativité, le racisme systémique, le colonialisme, les enjeux autochtones ou l'immigration."-- Fourni par l'éditeur.
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Une étude menée par des économistes analyse comment la charge mentale que les femmes subissent encore majoritairement aujourd’hui ne leur permet pas de concilier équitablement vie professionnelle et familiale et nuit à leur bien-être. Un billet à lire sur le blog de la revue Dialogues économiques.
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La crise du COVID-19 est différente des crises économiques précédentes dans sa profondeur et son ampleur, car des vies sont perdues, l'emploi et les moyens de subsistance sont menacés et les économies se contractent considérablement. Comme pour les crises précédentes, cependant, ses conséquences ne sont pas subies de la même manière. Comme aucune autre auparavant, cette crise a mis à nu les inégalités entre les sexes enracinées qui, aggravées par d'autres inégalités, affligent les marchés du travail. La crise du COVID-19 a un impact différent sur les femmes et les hommes, selon le secteur dans lequel ils travaillent, la fragilité de leur situation d'emploi, leur accès au travail et à la protection sociale, et leurs responsabilités familiales. Cette note montre que cette fois-ci, les emplois des femmes sont relativement plus à risque que ceux des hommes, et dans un contexte qui se détériore rapidement, les femmes les perdent plus rapidement que les hommes. Même si elles sont moins graves, les crises précédentes offrent quelques leçons de prudence pour la crise actuelle. Ils illustrent que lorsque les emplois sont rares, les femmes sont privées d'opportunités économiques et de sécurité par rapport aux hommes. Ces crises impliquent généralement l'érosion des protections du travail et la détérioration durable des conditions de travail. Et que les femmes ne sont pas seulement touchées par la perte d'emplois, mais aussi par les réductions de dépenses qui contractent la fourniture de services publics, en particulier les services de soins. Dans ce contexte, les politiques de l'emploi, y compris les politiques macroéconomiques, sectorielles et du marché du travail, doivent placer l'égalité des sexes au cœur des efforts d'urgence et de relèvement afin d'éviter des dommages à long terme aux perspectives d'emploi des femmes et de reconstruire mieux et plus juste. Cette note indique quatre priorités politiques pour une reprise sensible au genre : empêcher les femmes de perdre leur emploi ; éviter un assainissement budgétaire prématuré ; investir dans les soins; et se concentrer sur des politiques de l'emploi sensibles au genre.
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Du site de l'éd. : Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n'est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des diffé- rences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d'accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l'éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s'étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.).Ce livre met aussi en évidence la diversité et l'enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispano- phone. Il s'adresse particulièrement aux personnes étudiantes, chercheures et enseignantes, militantes, chargées de programme dans des organisations de coopération et représentantes des pouvoirs publics au Nord et au Sud.
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L’économie est l’une des dernières sciences humaines et sociales à avoir intégré le genre. Cet article interroge la résistance de la science économique au genre et montre comment celui‑ci fut finalement introduit, à travers trois moments clés de cette histoire : le débat sur la valeur du travail domestique ; la critique féministe en épistémologie et histoire de la pensée économique ; la construction d’une économie néoclassique du genre à partir des travaux de Gary Becker. Grâce à l’importante production qui en a résulté, l’économie a certes pu rattraper son retard, mais elle a absorbé le genre sans avoir été ébranlée dans ses fondements. L’économie du genre s’est moulée dans les divisions de la science économique.
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« L'objectif de cette étude, effectuée par l’économiste Ruth Rose, professeure associée à l’Université du Québec à Montréal, est de présenter un portrait statistique de la situation des femmes québécoises sur le marché du travail, de son évolution au cours des années récentes et de la comparer à celle des hommes, en tenant compte de la diversité de la population féminine. » (2013, 1)
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How should “care” be defined and measured in ways that enhance our understanding of the impact of economic development on women? This paper addresses this question, suggesting several possible approaches to the development of indices that would measure gender differences in responsibility for the financial and temporal care of dependents.
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Actes du colloque
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This is a revolutionary and powerfully argued feminist analysis of modern economics, revealing how woman's housework, caring of the young, sick and the old is automatically excluded from value in economic theory. An example of this pervasive and powerful process is the United Nation System of National Accounts which is used for wars and determining balance of payments and loan requirements.
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Les français passent davantage de temps à « faire le ménage » qu'à « gagner leur vie » : le travail domestique occupe environ 48 milliards d'heures chaque année tandis que 41 milliards seulement sont consacrés au travail professionnel. Peut-on évaluer ce travail domestique autrement que par le temps passé à l'effectuer? Attribuer une valeur monétaire à ce travail non rémunéré, n'est- ce pas le dénaturer? La question, posée depuis longtemps, a connu un regain d'intérêt dans les années récentes. Cet article, qui est le résumé d'une étude publiée dans Archives et documents, prend le problème d'un point de vue plutôt macroéconomique et cherche ce que vaudrait le travail domestique par comparaison avec le produit intérieur brut. On trouve que les activités ménagères contribueraient à la valeur du PIB marchand pour un tiers ou pour les trois-quarts, selon la méthode choisie. Si l'éventail est large, la proportion est dans tous les cas considérable.