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This paper addresses the question of how to organize care in degrowth societies that call for social and ecological sustainability, as well as gender and environmental justice, without prioritizing one over the other. By building on degrowth scholarship, feminist economics, the commons, and decolonial feminisms, we rebut the strategy of shifting yet more unpaid care work to the monetized economy, thereby reinforcing the separation structure in economics. A feminist degrowth imaginary implies destabilizing prevalent dichotomies and overcoming the (inherent hierarchization in the) boundary between the monetized economy and the invisibilized economy of socio-ecological provisioning. The paper proposes an incremental, emancipatory decommodification and a commonization of care in a sphere beyond the public/private divide, namely the sphere of communitarian and transformative caring commons, as they persist at the margins of capitalism and are (re-)created by social movements around the world.HIGHLIGHTS Degrowth aims at creating human flourishing within planetary boundaries.As feminist degrowth scholarship, this study discusses degrowth visions for care work.It problematizes the shifting of yet more unpaid care work to the monetized economy.Instead, it proposes collective (re)organization in the sphere of the commons.Caring commons are no automatism for a gender-just redistribution of care work.
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Du site de l'éd. : Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n'est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des diffé- rences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d'accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l'éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s'étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.).Ce livre met aussi en évidence la diversité et l'enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispano- phone. Il s'adresse particulièrement aux personnes étudiantes, chercheures et enseignantes, militantes, chargées de programme dans des organisations de coopération et représentantes des pouvoirs publics au Nord et au Sud.
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"L'écologie, un luxe réservé aux pays riches? Rien de plus faux, explique Joan Martinez Alier, qui prouve à travers ce livre que justice sociale et préservation de l'environnement, loin de se concurrencer, vont de pair. À rebours de la croyance selon laquelle il faudrait avoir atteint un certain niveau de confort pour se " permettre " d'être écologiste, l'auteur montre qu'il s'agit souvent d'une question de vie ou de mort pour les plus démunis. Ainsi, tout comme il existe un écologisme de l'abondance (le tri sélectif ne peut s'inventer que dans des endroits où les poubelles débordent!), il existe partout dans le monde un écologisme des pauvres. Car non seulement les pauvres dépendent étroitement de leur environnement pour survivre, mais c'est aussi vers eux que sont transférées les activités les plus polluantes. Dans ce livre devenu un classique de l'écologie politique, Joan Martinez Alier s'interroge sur les calculs possibles pour déterminer un prix "écologiquement correct " intégrant les dégâts environnementaux et sociaux. Mais, bien au-delà, il insiste sur l'incommensurabilité des valeurs : quel prix donner à une vie humaine? Quel prix pour une terre " sacrée " détruite par une mine de cuivre. ou pour une communauté entière exposée à des déchets toxiques? Aujourd'hui, petit à petit, la notion de justice environnementale fait son chemin. L'idée de dette écologique également : ceux qui utilisent le moins de ressources ne seraient-ils pas les créanciers de ceux qui les gaspillent? Autrement dit, les riches n'auraient-ils pas une dette écologique envers les pauvres?" Présentation de l'éditeur.