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The first book-length feminist analysis of Eileen Gray's work, Eileen Gray and the Design of Sapphic Modernity: Staying In argues that Gray's unusual architecture and design - as well as its history of abuse and neglect - emerged from her involvement with cultures of sapphic modernism. Bringing together a range of theoretical and historical sources, from architecture and design, communication and media, to gender and sexuality studies, Jasmine Rault shows that Gray shared with many of her female contemporaries a commitment to designing spaces for sexually dissident modernity. This volume examines Gray's early lacquer work and Romaine Brooks' earliest nude paintings; Gray's first built house, E.1027, in relation to Radclyffe Hall and her novel The Well of Loneliness; and Gray's private house, Tempe à Pailla, with Djuna Barnes' Nightwood. While both female sexual dissidence and modernist architecture were reduced to rigid identities through mass media, women such as Gray, Brooks, Hall and Barnes resisted the clarity of such identities with opaque, non-communicative aesthetics. Rault demonstrates that by defying the modern imperative to publicity, clarity and identity, Gray helped design a sapphic modernity that cultivated the dynamism of uncertain bodies and unfixed pleasures, which depended on staying in rather than coming out.
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La ville est construite pour être utilisée par un modèle d'un homme valide et grand. Comment est-ce que la ville peut discriminer et empêcher certains usages ? Des toilettes aux transports en commun, en passant par les salles de classe, la manière dont les espaces sont conçus peut avoir un impact sur notre bien-être et nos possibilités. Cette conférence explore comment le design, souvent pensé pour un utilisateur type exclut une grande partie de la population. En s'appuyant sur les théories féministes, nous verrons comment repenser ces espaces pour qu'ils soient plus adaptés aux besoins de chacun·e. Mathilde Thomas nous donne des clés de compréhension pour mieux voir ces mécanismes d'exclusion et de discrimination. Biographie : Mathilde Thomas est étudiante à la maîtrise en design de l'environnement, en recherche-création avec une concentration en étude féministe. Elle est également titulaire d'un Diplôme National des Métiers des Arts et du Design (DNMADe), équivalent d'un Baccalauréat, en design d'innovation sociale. Après avoir observé l'importance du design dans des institutions liées au soin, comme La Fabrique de l'hospitalité à Strasbourg, elle approfondit sa pratique au sein de la coopérative de design de service, Meilleur Monde. Intriguée par les biais inhérents au design de l'environnement, qui tendent à négliger la diversité des utilisateur·ice·s et des contextes dans lesquels ils s'inscrivent, Mathilde explore comment les théories féministes peuvent inspirer des pratiques de design plus inclusives et adaptées aux différents contextes sociaux. Sa création prend la forme d'une bande dessinée, afin de sensibiliser le public à la richesse de l'intersection entre le design de l'environnement et les théories féministes. Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/) écrit et monté par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH