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Forced migration challenges and changes gender relations. The transnational activities of refugees resettled in the West create gender asymmetries among those who stay behind. This article explores the transnational marriages of young southern Sudanese women (‘invisible girls’), who either stayed in Sudan or remained in refugee camps in Kenya, to Sudanese men who were resettled to America, Canada or Australia (‘lost boys’). Incorporating gender as a relational category into the analysis of transnational practices that migrants and refugees engage in is important. The article argues that there is a need to put feminist analysis at the centre of transnational processes resulting from (forced) migration. It looks at the connections between different geographical locations, the impacts of the migration of young refugee men on bridewealth and marriage negotiations and the gender consequences for young women, men and their families. It is argued that transnational activities, such as marriage, contest, reconfigure and reinforce the culturally inscribed gender norms and practices in and across places. Transnational marriage results in ambiguous benefits for women (and men) in accessing greater freedoms. Anthropological analyses of marriage need a geographical focus on the transnational fields in which they occur. The article seeks to deepen understanding of the nuanced gendered consequences of transnationalism. It shows how gender analysis of actions taken across different locations can contribute to the theorisation of transnational studies of refugees and migrants.
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XX, XY, comment devient-on un homme ou une femme ? Qui gouverne la construction de notre identité sexuelle ? Nos gènes ? Nos hormones ? La société ? La famille ? Simone de Beauvoir avait-elle raison lorsqu'elle écrivait « on ne naît pas femme, on le devient » ? Sauf accident, les lois de la génétique et de la physiologie font de nous des mâles ou des femelles. Mais, au-delà de ce déterminisme génétique, nous sommes également façonnés dans notre intimité par le regard de nos parents, de nos proches et de la société tout entière. Si la différence des sexes structure la pensée humaine, peut-on changer les rapports entre hommes et femmes ? Qu'en disent les sciences sociales, les sciences humaines et les sciences du vivant ?
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"Mascia-Lees'... ability to synthesize ideas rewards readers wih a text that clearly conceptualizes how differences of gender, race, class, and sexuality structure today's complex globalizing world. It exposes the strengths and weaknesses of different theoretical orientations used in anthropology to study gender, difference, power, and inequality including feminist anthropology; black feminist anthropology; lesbian/gay/bisexual/transgendered theory; practice, postcolonial, symbolic, and psychological anthropology; as well as social evolutionism, sociobiology, and evolutionary pscyhology, among others"
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Bien que les différences de pouvoir qui permettent aux composantes de la stigmatisation de se déployer aient été identifiées, la littérature démontrant les disparités de genre dans la stigmatisation est rare. En utilisant un cadre basé sur le genre, cet article vise d'abord à comprendre les signaux sociaux sexistes qui produisent la stigmatisation de la maladie mentale adoptée par la population générale. Deuxièmement, il met en évidence l'influence du genre sur les expériences quotidiennes d'une maladie mentale grave et persistante et la stigmatisation qui y est associée. Les résultats sont tirés d'une combinaison de méthodes ethnographiques et qualitatives, notamment une ethnographie de terrain de deux centres de santé, d'un hôpital psychiatrique et des ménages et quartiers des participants, deux discussions de groupe avec des membres de la population générale participant à des groupes de soutien social spécifiques au genre ( N = 12 femmes/5 hommes) et des récits de maladie d'hommes et de femmes atteints d'une maladie mentale grave et persistante ( N = 22), qui a été menée de mai à août 2006 dans un district urbain pauvre du Pérou. Dans une société comme celle du Pérou, où les rôles de genre sont séparés en domaines sociaux et économiques spécifiques, les attentes sexistes façonnent à la fois l’expérience d’une maladie mentale grave et persistante et la stigmatisation des personnes atteintes d’une telle maladie mentale d’une manière spécifique au genre. Non seulement les inégalités entre les sexes créent les conditions conduisant à un différentiel de pouvoir qui permet à la stigmatisation de se développer, mais la stigmatisation se construit autant autour de rôles sociaux définis par le genre qu’elle est mise en œuvre dans des sphères sociales distinctes pour les hommes et les femmes atteints d’une maladie mentale grave et persistante. L’expérience sexuée de la stigmatisation doit donc être pleinement comprise afin de concevoir des interventions plus efficaces qui remettraient en question les perceptions stéréotypées et les pratiques discriminatoires, et réduiraient leur effet sur la vie quotidienne des malades mentaux au Pérou.
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Chérir, plutôt qu'éradiquer la diversité des pratiques sexuelles, tel est le programme d'une théorie politique radicale de la sexualité selon Gayle Rubin. Sa mise en oeuvre s'est heurtée à la volonté permanente d'imposer une bonne sexualité : hétérosexuelle, monogame, conjugale, gratuite, intragénérationnelle, génitale, à deux, procréative, sans sex toys ni usage de pornographie. Gayle Rubin, féministe et lesbienne militante, est ainsi devenue la cible de la droite états-unienne comme de pans entiers des mouvements féministes et lesbiens. Écrivant sous forme d'articles clairs et décisifs, elle a ouvert la voie au développement d'outils d'analyse spécifiques pour comprendre les oppressions matérielles et symboliques subies par les hors-la-loi du sexe et a contribué à la fondation de la théorie féministe, des études de genre et de la théorie queer. Les réflexions de Michel Foucault sur l'éthique du sadomasochisme masculin se trouvent ici éclairées par celte qu'il appelle " notre amie Gayle Rubin ".