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Très peu d’études sociologiques françaises ont tenté une approche de la déviance en termes de genres: la sous-représentation statistique des femmes dans la sphère pénale suffit souvent à les écarter des analyses. Pourtant, prendre pour objet la déviance des femmes permet d’éclairer le fonctionnement du processus pénal, notamment dans son rapport avec des dispositifs parapénaux qui contribuent à distribuer de façon différentielle la déviance des hommes et celle des femmes. Ainsi, partir de la marge, que représentent les femmes incarcérées, est un moyen d’interroger le centre et de saisir en quoi, s’il faut penser la prison en lien avec l’ordre social, il faut également et conjointement la penser en lien avec l’ordre sexué et les normes qui lui sont liées.
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Avec les revendications féministes, la famille a connu de nombreuses et profondes transformations au cours de ces dernières années. Elles ont pourtant été inégalement réalisées et, lorsqu’elles le furent, elles n’ont pas pour autant aplani toutes les difficultés. Ces textes traitent de l’accouchement, de l’avortement, de la contraception, du divorce, du mariage et de la recomposition familiale, des relations de couple, aux quatre coins de la francophonie: le Brésil, la France, la Grèce, le Sénégal, la Suisse et le Québec. Situations forcément différentes et pourtant questions communes susceptibles d’élargir la réflexion transfrontalière face à une institution, la famille, partout remise en cause, avec les premiers balbutiements de l’égalité des sexes. Textes de Fatou Binetou Dial, Nikoletta Chardalia, Irène Jonas, Françoise Le Borgne-Uguen, Ana Liesi Thurler, Sylvie Perrier, Éliane Perrin et son équipe, Isabelle Puech, Catherine Pugeault-Cicchelli, Lucia Scavone, Carmen Susana Tornquist, Hélène Trellu et une introduction de Marie-Blanche Tahon.