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Dans cet article, nous proposons de poser les balises d’une approche interculturelle dite critique qui dépasserait les concepts clés de l’approche interculturelle, à savoir la culture et les compétences interculturelles (Cohen-Emerique et Rothberg, 2015; Legault, 2000). Au-delà de la considération des aspects communicationnels et subjectifs de l’interaction entre les cultures et les identités, il s’agit pour nous d’identifier, de reconnaître et d’intégrer les inégalités structurelles, les tensions contemporaines et le « nano-racisme » (Mbembe, 2016), c’est-à-dire celui qui se manifeste au quotidien à travers des interactions sociales. En d’autres mots, au-delà d’une approche interculturelle subjectiviste et interactionniste, nous proposons essentiellement de considérer de façon systémique le racisme pour promouvoir une approche interculturelle critique
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''Le privilège de dénoncer cherche à savoir pourquoi les femmes et les filles noires sont largement absentes du débat public lorsqu'il est question de violences sexuelles. Kharoll-Ann Souffrant explore sans détour les raisons historiques de ce constat à partir d'exemples tirés du Québec, de la France et des États-Unis. Entre les impacts actuels de la colonisation et de l'esclavage, les stéréotypes liés à la sexualité des Noir·es ainsi que les failles du système de justice criminelle, l'autrice assemble les pièces du casse-tête pour révéler les dynamiques à l'œuvre derrière la marginalisation des femmes afrodescendantes. La parole des survivantes noires serait-elle doublement invisibilisée, tant par les institutions patriarcales que par un certain féminisme blanc et libéral qui aurait accaparé le mouvement #MeToo? Une invitation à élargir sans délai notre compréhension des violences sexuelles et racistes, et ce, pour le bénéfice de l'ensemble de la société. «Dans un Québec qui – comme tant de sociétés – s'élance encore d'un pas hésitant lorsqu'il s'agit de confronter le racisme systémique, la parole de Kharoll-Ann Souffrant est précieuse. Elle est une femme noire dont les racines se trouvent sur la terre où s'est érigée la première république noire au monde, à Haïti, née d'une révolution victorieuse contre la France coloniale, contre l'oppression esclavagiste. Aujourd'hui Kharoll-Ann Souffrant pose sa plume telle la digne héritière de celles et ceux qui se sont dressé·es il y a plus de deux cents ans. Avec verve, elle décrypte ce racisme conçu pour écraser ses aïeux, dont les résidus persistent à obstruer les regards qui se posent sur elle.» ''-- Site de l'éditeur.
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This handbook provides a much-needed holistic overview of disability and sexuality research andscholarship. With authors from a wide range of disciplines and representing a diversity of nationalities, it provides a multi-perspectival view that fully captures the diversity of issues and outlooks. Organised into six parts, the contributors explore long-standing issues such as the psychological, interpersonal, social, political and cultural barriers to sexual access that idsabled people face and their struggle for sexual rights and participation. The volume also engages issues that have been on the periphery of the discourse, such as sexual accomodations and support aimed at facilitating disabled people's sexual well-being; the socio-sexual tensions confronting disabled people with intersecting stigmatised identities such as LGBTBI or asexual; and the sexual concerns of disabled people in the Global South. It interrogates disability and sexuality from diverse perspectives, from more traditional psychological and sociological models, to various subversive and post-theoretical perspectives and queer theory. This handbook examines the cutting-edge, and sometimes ethically contentious, concerns that have been repressed in the field. With current, international and comprehensive content, this book is essential reading for students, academics and researchers in the areas of disability, gender and sexuality, as well as applied disciplines such as healthcare pratictionners, counsellors, psychology trainees and social workers.
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Aborder les expériences des femmes autochtones dans les prisons provinciales du Québec Vers une guérison collective Addressing the experiences of Indigenous women in Quebec’s provincial prison Towards Collective Healing
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La petite histoire du travail invisible Voici notre vidéo sur les luttes féministes pour la reconnaissance du travail invisible! Elle est inaugurée en cette Journée nationale des centres de femmes du Québec #JNCF2019. Allez dans un centre près de vous pour continuer la lutte avec nous!Avec la participation L'R des centres de femmes du
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Édito
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Comprendre les violences faites aux femmes dans le couple c'est aussi analyser les luttes, les politiques publiques et les actions concrètes déployées en France aujourd'hui. Ce livre prend appui sur une enquête ethnographique menée auprès d'associations spécialisées (souvent membres de la Fédération nationale solidarité femmes), de femmes victimes, de professionnels de nombreuses institutions concernées (justice, police, travail social...) et de personnalités politiques et universitaires actifs sur ces sujets. S'adressant aux universitaires ainsi qu'aux professionnels, l'ouvrage décrit la construction de la cause des violences conjugales, ainsi que les politiques publiques mises en œuvre, dans une démarche sociohistorique. Il met ainsi en lumière la porosité des espaces militant, universitaire et institutionnel. L'analyse des carrières militantes et professionnelles, la prise en compte des parcours des femmes rencontrées et du contexte du nouveau management public structurant l'action publique, enrichissent la compréhension du travail social féministe mis en œuvre dans les structures d'accueil et d'hébergement des femmes victimes de violences conjugales et de leurs enfants. Cette recherche sociologique éclaire alors des engagements féministes professionnels trop peu connus, face au paradoxe d'un intérêt politique fort pour lutter contre des violences masculines toujours persistantes.
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Le Monde selon les femmes, ONG belge de développement et Centre international de formation en genre, propose depuis plus de vingt ans des formations et des recherches-actions sur l’égalité entre les femmes et les hommes avec des associations partenaires du Sud.
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Depuis quelques années, l’idée que les hommes vont mal gagne des adeptes. Cette prétendue crise de la masculinité aurait une cause: les femmes, et surtout les féministes, qui domineraient la société québécoise. Des partisans de la «cause des hommes» grimpent sur les ponts pour y déployer des banderoles, intentent des poursuites judiciaires contre des militantes, prennent la parole en commissions parlementaires, font du lobbyisme auprès d’institutions politiques, publient des livres et multiplient les attaques sur le web. Certains vont même jusqu’à harceler des groupes de femmes. La première édition de cet ouvrage pionnier paru en 2008 a reçu des échos très enthousiastes jusqu’en Europe. Actualisée et bonifiée, la réédition s’intéresse au nouveau souffle de ce courant résolument antiféministe, qui tend à se cristalliser autour des réseaux sociaux. En plus de documenter le mouvement masculiniste québécois et d’expliquer comment il nuit à l’égalité entre les hommes et les femmes, ce livre expose une facette peu connue du sexisme contemporain et recense plusieurs stratégies de résistance féministe. Des textes de Janik Bastien Charlebois, Mélissa Blais, Louise Brossard, Francis Dupuis-Déri, Karine Foucault, Mathieu Jobin, Sarah Labarre, Diane Lamoureux, Ève-Marie Lampron, Josianne Lavoie, Émilie Saint-Pierre et Marie-Eve Surprenant.
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Maria Nengeh Mensah, professeure à l'École de travail social de l'UQAM et coauteure de l’ouvrage «Luttes XXX : Inspirations du mouvement des travailleuses du sexe», explique les revendications de ces travailleuses qui prolongent le sens des luttes pour les droits des femmes.
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"Ce livre vise à introduire de nouvelles façons de concevoir, de théoriser et d'intervenir sur le social en ce xxie siècle. Il y est non seulement question des fondements du travail social, mais aussi des politiques sociales, des méthodes d'intervention et des enjeux contemporains de la profession. En revisitant d'une manière créative les postulats de base du travail social, les auteurs proposent des lectures inédites des problèmes sociaux, un regard plus nuancé sur les populations marginalisées, un renouvellement des politiques sociales comme levier de citoyenneté ainsi que des pistes d'intervention plus respectueuses des individus, des groupes, des familles et des communautés."-- Site de l'éditeur.
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Édito
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Les documents de politique publique sur le genre et la santé reposent pour la plupart sur des conceptions catégoriques du genre qui sont aujourd’hui inadéquates. La pensée poststructuraliste est une avancée, mais les théories relationnelles du genre, qui considèrent le genre comme une structure multidimensionnelle opérant dans un réseau complexe d’institutions, offrent l’approche la plus prometteuse de l’incarnation genrée et de son lien avec les questions de santé. Des exemples sont présentés dans cet article. Un problème crucial est de savoir comment faire évoluer l’analyse au-delà des arènes locales, en particulier pour comprendre le genre à l’échelle mondiale. Une approche relationnelle de cette question est proposée, considérant l’incarnation genrée comme intimement liée à l’histoire violente du colonialisme, à la violence structurelle de la mondialisation contemporaine et à la création d’institutions genrées à l’échelle mondiale, y compris les entreprises, les professions et les agences d’État du secteur de la santé. Le genre est considéré comme le processus social actif qui fait entrer les corps reproductifs dans l’histoire, générant des conséquences sur la santé non pas comme un effet secondaire mais dans la création même du genre. Copyright © 2011 Elsevier Ltd. Tous droits réservés.
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La violence conjugale en milieu autochtone présente des particularités qui demeurent trop souvent ignorées ou confondues avec celles d’autres groupes de femmes violentées au Canada. Cet article rapporte les résultats d’une analyse de documents produits au cours des trois dernières décennies afin de dégager les principales caractéristiques de cette problématique. Cette analyse suggère que la notion de violence familiale doit être privilégiée à toute autre et que la violence conjugale dont les femmes autochtones sont victimes se distingue tant par ses formes, sa fréquence que par sa gravité.Aspects that are unique to conjugal violence as experienced by Aboriginal women are often ignored and confounded with those of other groups of abused women in Canada. This article presents an analysis of documents from different sources of knowledge that have been produced over the last three decades in order to identify distinctive dimensions of this problem. The analysis points to the significance of the notion of family violence over other terms that are used to describe conjugal violence and to the different facets of Aboriginal women’s experiences of violence with regards to prevalence, severity and forms of violence.
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This article traces the authors' involvement in Two-Spirit organizing in Montreal since 1995. The term Two-Spirit is often used by lesbian, gay, bisexual and transgendered (LGBT) people of Aboriginal descent in both the U.S. and Canada. The authors explore the multifaceted aspects of organizing within a Two-Spirit community. They begin with an examination of contemporary challenges facing Two- Spirit people within Canadian society and then provide several concrete examples of local organizing, ranging from the creation of an educational video on HIV/AIDS and participation in a collaborative project with a school of social work to national and international alliance-building.
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Préoccupée d'une part par la situation des femmes qui, suite aux bouleversements provoqués par les luttes féministes, ont à vivre sous la pression de messages sociaux contradictoires, intéressée d'autre part par les pratiques sociales qui, dans le contexte actuel de transformations basées sur la rationalisation des budgets et des services, se trouvent confrontées à des visions divergentes quant à la nature et la fonction de l'intervention sociale, Pauteure expose et illustre une approche d'intervention féministe visant la défense des intérêts des femmes et la transformation des rapports sociaux dominants.