Votre recherche
Résultats 21 ressources
-
Leading philosophers bring the tools of contemporary epistemology to bear on some of the most pressing social and political questions facing us as agents in the world today. This volume explores a diverse range of topics as they relate to epistemology under broad themes including injustice, race, feminism, sexual consent, and the internet.
-
"A new way of thinking about data science and data ethics that is informed by the ideas of intersectional feminism. Today, data science is a form of power. It has been used to expose injustice, improve health outcomes, and topple governments. But it has also been used to discriminate, police, and surveil. This potential for good, on the one hand, and harm, on the other, makes it essential to ask: Data science by whom? Data science for whom? Data science with whose interests in mind? The narratives around big data and data science are overwhelmingly white, male, and techno-heroic. In Data Feminism, Catherine D'Ignazio and Lauren Klein present a new way of thinking about data science and data ethics--one that is informed by intersectional feminist thought. Illustrating data feminism in action, D'Ignazio and Klein show how challenges to the male/female binary can help challenge other hierarchical (and empirically wrong) classification systems. They explain how, for example, an understanding of emotion can expand our ideas about effective data visualization, and how the concept of invisible labor can expose the significant human efforts required by our automated systems. And they show why the data never, ever 'speak for themselves.' Data Feminism offers strategies for data scientists seeking to learn how feminism can help them work toward justice, and for feminists who want to focus their efforts on the growing field of data science. But Data Feminism is about much more than gender. It is about power, about who has it and who doesn't, and about how those differentials of power can be challenged and changed."-
-
Qu'est-ce que le genre ? Comment a-t-il été conceptualisé ? Est-il défini de la même façon chez les anthropologues, les sociologues, les philosophes, les historiennes et les tenantes des cultural studies ? Quelles ruptures épistémologiques ce concept a-t-il provoquées ? Cet ouvrage retrace les différentes généalogies de la notion de genre et les débats théoriques qu'elle a suscités. Il présente la variété des perspectives et des développements produits par plus de cinquante ans de recherches sur le genre et les sexualités, tant en termes de savoirs et de connaissances qu'en termes de reconnaissance et de résistance. Ce livre a pour ambition de familiariser les lectrices et les lecteurs avec les approches majeures des études de genre, dont certaines sont moins connues dans le contexte francophone. Il met également l'accent sur l'imbrication du genre avec d'autres rapports sociaux, au coeur de nombreux développements théoriques, autant hier qu'aujourd'hui
-
Contrairement à une idée communément admise et aux recherches jusqu’ici consacrées à la génération « postféministe », cette recherche étatsunienne montre que les jeunes femmes sont conscientes de l’évolution récente des opportunités ouvertes aux femmes, mais aussi de la permanence des inégalités et des discriminations. Les résultats mettent en lumière à la fois un large soutien envers les objectifs féministes et une attitude ambivalente concernant la notion elle-même. Si certaines femmes s’inscrivent dans un continuum d’identification au féminisme, la moitié se présentent comme « ni pour ni contre » ou ne sont pas en mesure de formuler une opinion. Leur positionnement varie en fonction des catégories sociales et raciales, mais aussi des différentes trajectoires sociales.
-
La race fut longtemps appréhendée dans un sens biologique,approche qui constitue l'une des formes les plus puissantes de l'idéologie raciste. À la suite de la disqualification scientifique et politique de ces catégorisations biologiques, le racisme fut relégué au rang de simple préjugé. Ou, qu'en est-il de la production continuée de la race à l'ère prétendument "post-raciale" ? En mélangeant une approche féministe , attentive à une compréhension des rapports sociaux de sexe, et une approche postcoloniale , l'ouvrage analyse les conditions historiques et épistémologiques de la production de la race dans des sociétés qui se sont constituées - politiquement et économiquement - sur l'esclavage et la colonisation. Il montre que le racisme n'a pas disparu et a pris, au gré du renouvellement des formes de l'économie mondialisée, une nouvelle configuration qui oblige à nous interroger sur la supposée opposition entre un racisme biologique et un racisme dit culturel, qui aurait entériné l'inexistence des races biologiques, mais selon lequel il y aurait des différences culturelles irréductibles entre les peuples.
-
La matière première de ce livre est une série d'entretiens menés par Beverley Skeggs avec quatre-vingt-trois jeunes femmes issues de la classe ouvrière anglaise, inscrites à une formation d'aide à la personne et travaillées par leur propre respectabilité. Abordant leur rapport à la sexualité, à la classe ou au féminisme, cet ouvrage vient apporter un prolongement essentiel aux travaux de Pierre Bourdieu et de Paul Willis.
-
At no point in recorded history has there been an absence of intense, and heated, discussion about the subject of how to conduct relations between women and men. This Handbook provides a comprehensive guide to these omnipresent issues and debates, mapping the present and future of thinking about feminist theory. The chapters gathered here present the state of the art in scholarship in the field, covering: Epistemology and marginality; Literary, visual and cultural representations; Sexuality; Macro and microeconomics of gender; Conflict and peace. The most important consensus in this volume is that a central organizing tenet of feminism is its willingness to examine the ways in which gender and relations between women and men have been (and are) organized. The authors bring a shared commitment to the critical appraisal of gender relations, as well as a recognition that to think ‘theoretically’ is not to detach concerns from lived experience but to extend the possibilities of understanding. With this focus on theory and theorizing about the world in which we live, this Handbook asks us, across all disciplines and situations, to abandon our taken-for-granted assumptions about the world and interrogate both the origin and the implications of our ideas about gender relations and feminism. It is an essential reference work for advanced students and academics not only of feminist theory, but of gender and sexuality across the humanities and social sciences.
-
L’économie est l’une des dernières sciences humaines et sociales à avoir intégré le genre. Cet article interroge la résistance de la science économique au genre et montre comment celui‑ci fut finalement introduit, à travers trois moments clés de cette histoire : le débat sur la valeur du travail domestique ; la critique féministe en épistémologie et histoire de la pensée économique ; la construction d’une économie néoclassique du genre à partir des travaux de Gary Becker. Grâce à l’importante production qui en a résulté, l’économie a certes pu rattraper son retard, mais elle a absorbé le genre sans avoir été ébranlée dans ses fondements. L’économie du genre s’est moulée dans les divisions de la science économique.
-
Tueuses, ogresses, sorcières, pédophiles, hystériques, criminelles, délinquantes, furies, terroristes, kamikazes, cheffes de gang, lécheuses de guillotine, soldates, policières, diablesses, révolutionnaires, harpies, émeutières, pétroleuses, viragos, guerrières, Amazones, boxeuses, génocidaires, maricides... Qu'y a-t-il de commun entre toutes ces figures ? Pour le comprendre, il importe d'exhumer, de dénaturaliser, d'historiciser et de politiser la violence des femmes. Telle est l'ambition de cet ouvrage qui propose une approche pluridisciplinaire sur un sujet trop longtemps ignoré des sciences sociales. Cette somme inédite, réunissant des études historiques, anthropologiques, sociologiques, linguistiques et littéraires, révèle combien la violence des femmes est au cœur d'enjeux d'ordre à la fois politique et épistémologique. Penser la violence des femmes, c'est en faire un véritable levier pour considérer autrement la différence des sexes, la violence et, par-delà, l'ordre social.
-
Qu’est-ce que le genre ? Comment les identités sexuelles et les rapports entre hommes et femmes sont-ils construits, et comment se transforment-ils ? Quel rôle jouent, dans ces processus, la politique et les mobilisations collectives, l’économique et le social, mais aussi le langage et l’inconscient ? Historienne mondialement reconnue, Joan W. Scott a imposé l’idée selon laquelle le genre ne constitue pas seulement un domaine d’investigation : c’est un instrument critique destiné à transformer la réflexion dans tous les secteurs. Pour elle, il se situe au cœur de toute relation de pouvoir et traverse l’ensemble des dynamiques à l’œuvre dans la société. Ce volume réunit les grands essais de Joan W. Scott sur le genre publiés entre 1986 et 2011. Des textes qui renouvellent l’analyse de questions aussi diverses que la laïcité, la démocratie, la représentation de l’État et de l’identité nationale, ou encore celle du marxisme et des classes sociales. À l’heure où les études sur le genre se multiplient, Joan W. Scott s’interroge sur l’avenir du féminisme. Elle s’inquiète de la manière dont cette catégorie est si souvent vidée de ses implications radicales. Et montre comment elle peut continuer à nous inciter à penser autrement.
-
Cet article traite du contexte intellectuel et social qui génère le questionnement sur les alternatives aux épistémologies occidentales. À cet égard, l'auteur énumère les défis qui attendent la tradition critique occidentale : l'ancien et le nouveau ; la perte des termes critiques ; la relation fantomatique entre la théorie critique et la transformation sociale ; la fin du capitalisme sans fin ; la fin du colonialisme sans fin. Il oppose « la sociologie des émergences » , c'est-à-dire l'accroissement des connaissances, des pratiques et des agents, à « la sociologie des absences » , c'est-à-dire les formes de non-existence (« l'ignoré » , « le résiduel » , « l'inférieur » , « le local » , « l'improductif »). Enfin, à propos des nouvelles orientations épistémologiques, il suggère que les épistémologies du Sud sont fondées sur « l'écologie des savoirs » et sur « la traduction interculturelle ».
-
François Poulain de la Barre (1647-1723) est un penseur de l'égalité entre les sexes. Exemple de transgression idéologique, il passe du catholicisme au protestantisme « rationnel », de la scolastique à la philosophie nouvelle, du phallocentrisme à la philogynie. Il utilise la méthode de Descartes et sa réflexion sur l'homme pour démontrer cette égalité des sexes, aussi bien d'un point de vue physiologique que psychologique. Cette réflexion s'appuie aussi sur une généalogie de l'humanité qui discute les thèses des théoriciens du droit naturel. Relisant parallèlement des textes souvent utilisés contre les femmes (Aristote et surtout la Bible), Poulain de la Barre apparaît comme un protagoniste essentiel du travail de lecture critique des textes sacrés à l'âge classique, au même titre que Simon ou Spinoza. D'où un vaste programme de réforme sociale, qui fait de l'éducation des femmes la seule voie pour leur émancipation et qui interroge la légitimité des sources traditionnelles d'autorité (le savant, le prêtre, le noble). Souvent cités dans les études anglo-saxonnes (aussi bien en histoire, philosophie, littérature que dans les études de genre).
-
La recherche féministe est un jeune champ de recherche dans le monde académique, datant d’à peine quelques décennies. Son développement rapide s’illustre par le grand nombre de cours et de programmes universitaires en études féministes offerts dans les universités, ainsi que par les innombrables recherches qui adoptent une perspective féministe. L’éclosion de la recherche féministe dans les diverses disciplines académiques peut toutefois engendrer un certain sentiment de confusion, car les recherches féministes sont très diversifiées et adoptent des cadres conceptuels et méthodologiques qui peuvent parfois sembler être aux antipodes. À partir des écrits de chercheures féministes en sciences sociales, nous tenterons de rappeler certains éléments essentiels, afin d’éviter tout sentiment de confusion. Cet article propose d’abord de faire un bref rappel des trois courants de l’épistémologie féministe, soit l’empirisme féministe, le standpoint et le féminisme postmoderne (Harding 1991). Ensuite, quelques définitions suggérées de la recherche féministe seront évoquées. Les principes et les caractéristiques de la recherche féministe, tels que formulés par des chercheures féministes, seront abordés. L’article se termine sur une réflexion portant sur les exigences et les bénéfices de la recherche féministe.
-
À partir d’une réflexion sur le black feminism , cet article traite de l’articulation entre domination de genre et racisme, en tant qu’elle constitue l’un des enjeux théoriques et politiques les plus importants du féminisme anglo-saxon : dans quelle mesure l’expérience de la ségrégation raciste modèle celle du sexisme et met à mal l’unité politique du féminisme ? Si le sujet idéologique « femme » a implosé sous la critique du patriarcat, qu’en est-il du sujet politique du féminisme lui-même, « Nous les femmes » ? Notre thèse consiste à montrer comment les discours de la domination mettent à disposition des groupes opprimés des cadres anhistoriques qui réifient sans cesse ces mêmes groupes, jusque dans leurs affirmations positives. Dans ces conditions, en voulant déessentialiser le sujet du féminisme, « les femmes », le risque est de le renaturaliser en une myriade de sous-catégories (les femmes noires, les femmes voilées, les femmes migrantes...) qui deviennent des préalables aux luttes. De notre capacité à révéler l’historicité de l’entremêlement des catégories de « sexe » et de « race » et à user de techniques de tumultes à même d’inventer un autre langage politique, dépend notre capacité d’agir et de se penser comme sujets politiques en devenir.
-
L'auteur retrace l'histoire du concept d'hétérosexualité. Il analyse les textes d'auteurs comme Freud, Richard von Krafft-Ebing, Michel Foucault, Betty Friedan ou Kate Millet. Il nous montre que la distinction homosexuel/hétérosexuel ne repose pas sur une nature immuable mais constitue une façon récente de classer et de juger la société. [SDM].
-
L’empreinte du féminisme sur le XXe siècle québécois est indélébile. De l’aube au crépuscule du siècle, la « question des femmes » a coloré les grands débats, imprégné les luttes socio-politiques et laissé sa marque sur les systèmes de lois, les institutions, l’organisation du travail et les modes de vie. Cet article veut montrer comment, dans une perspective historique, la « question des femmes » — ainsi posée par les élites masculines — fut pressentie comme l’une des grandes interrogations de ce siècle et comment les changements survenus dans la reconfiguration des rapports entre hommes et femmes — des identités sexuelles aux modèles qui les supportent — restent au coeur des enjeux d’une société.
-
Discusses the causes and determining factors of gender behavior differences and sexual identity, particularly biology and societal expectations, and argues that differences between male and female are not always distinct.
-
L'Occident n'a cessé depuis les origines de s'interroger sur la différence des sexes. Mais parle-t-on de l'homme et de la femme que l'on n'a encore rien dit : se réfère-t-on au genre - définition culturelle par des qualités morales, affectives, sociales... - ou au sexe - définition par des spécificités anatomiques ? Jamais, en effet, les deux notions ne se recouvrirent, rappelle Thomas Laqueur dans cet ouvrage qui demeure une référence majeure. Dès l'Antiquité, Aristote, par la définition de l'ordre des êtres, et Galien, par la définition du corpus anatomique, fondent le modèle du sexe unique, qui sera dominant jusqu'au XVIIIe siècle, et dans lequel le genre définit le sexe. Au XVIIIe siècle émerge l'autre modèle de la différence sexuelle, le modèle des deux sexes, dans lequel, au contraire du premier, le sexe définit le genre : parce que, au niveau de l'anatomie comme de la physiologie, femmes et hommes sont incommensurablement différents, les genres définissent dès lors qualités, vertus et rôles selon des racines biologiques. Ces deux modèles coexistent dans le temps - dès le XVIe siècle des auteurs posent l'irréductible différence anatomique, alors qu'au XXe siècle encore Freud pense la sexualité selon le modèle du sexe unique - car leur prégnance sur les esprits, si elle est liée à des évolutions générales - économiques, culturelles, sociales -, ne peut en aucun cas être strictement expliquée par celles-ci; et moins encore par les progrès de la connaissance anatomique, qui se moulent le plus souvent dans les représentations dictées par chacun de ces modèles...
-
S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.
- 1
- 2