Votre recherche
Résultats 4 ressources
-
Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d’ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l’information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d’une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd’hui encore ?C’est de ce constat, et d’un certain sentiment d’exaspération, qu’est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S’appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l’orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d’auteures féministes. Il ne s’agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ? Des textes de Line Chamberland, professeure au département de sexologie de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM ; Louise Cossette, professeure au département de psychologie de l’UQAM et membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM ; Chantal Maillé, professeure à l’Institut Simone de Beauvoir à l’Université Concordia et Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur de Paris.
-
This article examines contemporary debates about the ‘sexualisation of culture’. It sets out the context for claims that Western societies are becoming more sexualised and it explores a number of competing perspectives about sexualisation. It then looks in more detail at the nature of claims about sexualisation as they emerge from the different disciplinary perspectives of Psychology and Media and Cultural Studies, contrasting the strengths and weaknesses of each, and raising criticisms of both. In a final discussion section, the article considers the usefulness or otherwise of the notion of ‘sexualisation’ as analytic category and points to the need to go beyond polarised positions. It advocates a psychosocial approach that takes seriously differences and power in considering the contemporary proliferation of ‘sexualised’ images, practices and media
-
From popular culture to academia, there is national panic about the dismal life trajectories of Black males. This "Black male crisis" has contributed to emergent all-Black, all-male schools. Racial identity is commonly used to explain underperformance among Blacks, yet within-group gender disparity signifies the importance of gender relative to race. Minimal research exists on Black males' gender identities, and less on the intersections of gender and race. This longitudinal dissertation used quantitative and qualitative data to examine the development and intersections of racial and gender identity among Black adolescent males transitioning from co-educational grammar schools and entering the ninth grade at an all-Black, all-male high school. Findings are presented in two empirical papers. Paper 1 examined survey data collected from Black males (N = 183) to explain how boys' racial and gender identities were interrelated, changed over time, and influenced their psychological and academic adjustment. Results from the growth curve analysis revealed that boys' racial and gender identities were interrelated with each other and that higher levels of identity attachment were associated with better psychological and academic adjustment. Moreover, the strength of the relationship between gender identity and psychological adjustment increased over time, indicating that gender identity became increasingly important for boys' wellbeing. Paper 2 analyzed interview data with a subsample of Black males (n = 21) to examine how they resisted and accommodated racial and gender stereotypes. Results from the qualitative analysis revealed that boys were aware of the ways that racial and gender stereotypes overlap, but they responded to these stereotypes in different ways. Although some boys accommodated to both racial and gender stereotypes and others resisted these stereotypes, the majority of the boys responded by accommodating to gender stereotypes and resisting racial stereotypes. That is, they tended to perpetuate cultural stereotypes that require males to be the leader, emotionally stoic, and not to be feminine (i.e., gay) while challenging beliefs about the intellectual inferiority and incompetence of Black people. Findings are interpreted within the macro-context of cultural stereotypes and the micro-context of an all-Black male school. Implications for the study of identity, Black males, and single-sex education are discussed.
-
"Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d'ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l'information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d'une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd'hui encore ? C'est de ce constat, et d'un certain sentiment d'exaspération, qu'est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S'appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l'orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d'auteures féministes. Il ne s'agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ?"--Page 4 de la couverture.