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Les femmes des quartiers prioritaires lyonnais vivent-elles des formes spécifiques de discrimination, en particulier dans leurs usages de l’espace public (dans et hors-quartier) ainsi que dans leurs rapports aux offres socio-éducatives et de loisir au sein même de ces quartiers ? Ces discriminations tiennent-elles à leur sexe, à leur genre, à leur âge, à leur appartenance à un quartier classé en politique de la ville, à leur confession le cas échéant, à leur racisation par la société le cas échéant, racisation régulièrement qualifiée d’ « origine ethnique » ? A l’enchevêtrement inextricable de ces facteurs ? Le focus sur la catégorie « femme », bien que couplé à d’autres facteurs, ne risque-t-il pas d’invisibiliser d’autres formes de discriminations vécues sur ces territoires qui englobent la question des rapports sociaux de sexe sans s’y réduire pour autant ? Ces formes de discriminations sont-elles liées à des problématiques propres à ces territoires et/ou sont-elles liées à des problématiques systémiques venant s’incarner de diverses façons sur ces territoires ? Les professionnel-le-s territoriaux ainsi que celle-ceux des structures socio-éducatives et de loisir sont-elles en prise avec des formes de discrimination spécifiques ? Le cas échéant, se sentent-elles outillé-e-s pour y faire face ? Enfin, au vu de ces questionnements, quelles orientations sont envisageables pour l’action publique ? Au moment du bilan, c’est à l’ensemble de ces questions que s’attèle le présent rapport, rendant compte d’une étude-action commandée (par appel d’offre) par la Ville de Lyon (à l’intersection de deux délégations –Egalité femmes-hommes, temps de la ville et handicap et Politique de la ville- et accompagnée par la Mission Egalité de la Ville de Lyon) et conduite par l’équipe EgaliTer’ du laboratoire GRePS.