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Cet essai analyse la pertinence actuelle du projet souverainiste québécois à partir de deux entreprises critiques: celle de la philosophie politique, en examinant l’histoire des notions de souveraineté, de citoyenneté et de nation; celle également du féminisme, comme théorie et comme pratique, en considérant la place des femmes dans le projet souverainiste. L’amère patrie s’attache à comprendre le sens et la nature de l’association polémique et pas toujours marquée de réciprocité entre féministes et nationalistes dans le Québec contemporain.
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L’histoire des Québécoises et de leurs rapports complexes à la politique est étudiée dans ce texte à partir du prisme offert par l’analyse du phénomène des Yvettes, issu du référendum sur la souveraineté-association de 1980. Cet événement fournit l’occasion de repenser les liens qui se sont noués depuis le début du siècle entre féminin, féminisme et nationalisme. L’auteure propose une brève chronologie des principales stratégies féministes des Québécoises, qui permet de mieux appréhender les transformations politiques en cours. Elle y intègre les revendications dites sociales, qui sont souvent la raison d’être officielle des grandes organisations de femmes, comme la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, les Cercles de Fermières, les AFÉAS, etc. En considérant les stratégies déployées par ces organisations pour combattre l’exclusion politique des femmes (qualifiées parfois de stratégies d’émancipation), elle identifie trois grands moments, qui sont aussi des moments clés de l’histoire politique du Québec contemporain. Au-delà de cette chronologie, qui permet de situer les lecteurs dans le contexte historique, la question de la construction politique d’une identité de genre au cours du XXe siècle est au centre de ce récit. Elle permet de comprendre comment s’est articulée la double revendication de la différence des sexes (ou la complémentarité des rôles sexués) et de l’égalité des droits, durant cette période.
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L’empreinte du féminisme sur le XXe siècle québécois est indélébile. De l’aube au crépuscule du siècle, la « question des femmes » a coloré les grands débats, imprégné les luttes socio-politiques et laissé sa marque sur les systèmes de lois, les institutions, l’organisation du travail et les modes de vie. Cet article veut montrer comment, dans une perspective historique, la « question des femmes » — ainsi posée par les élites masculines — fut pressentie comme l’une des grandes interrogations de ce siècle et comment les changements survenus dans la reconfiguration des rapports entre hommes et femmes — des identités sexuelles aux modèles qui les supportent — restent au coeur des enjeux d’une société.
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Que cela soit dans les plus prestigieuses expositions ou bien dans les livres consacrés à l'art, le très faible nombre de femmes représentées ou citées - en tous les cas en France - laisse perplexe. Pourtant, les femmes ont toutes les qualités pour être reconnues comme de grands artistés. Le débat autour du statut de la <> demeure donc plus que jamais d'actualité. Cet ouvrage pose la question de la reconnaissance des femmes dans le milieu artistique tout au long du XXe siècle. Par une mise en perspective historique - car l'art n'est pas en dehors de la société - il analyse comment les femmes ont participé à la création et au développement de différents mouvements (constructivisme, dadaïsme, surréalisme, art féministe. Fluxus, ou encore le cyber-art). Il permet également de mieux comprendre les démarches d'un grand nombre d'artistes, certaines très connues comme ou Yoko Ono ou Sophie Calle, ou ne devant surtout pas être oubliées comme Hannah Höch, ou Natalia Gontcharova. Ce livre vous invite à découvrir la richesse créatrice dont ont témoigné de nombreuses femmes de tous pays tout au long du XXe siècle, mais qui demeure trop souvent invisible.
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Un éclairage inédit sur une population urbaine à un moment charnière de son évolution: celle des Montréalais francophones des décennies 1920 et 1930. Une période où la population d'ascendance française devient majoritaire à Montréal
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There once was a time when the concept of equal pay for equal work did not exist, when women of all ages were "girls," when abortion was a back-alley procedure, when there was no such thing as a rape crisis center or a shelter for battered women, when "sexual harassment" had not yet been named and defined. "If conditions are right," Susan Brownmiller says in this stunning memoir, "if the anger of enough people has reached the boiling point, the exploding passion can ignite a societal transformation." In Our Time tells the story of that transformation, as only Brownmiller can. A leading feminist activist and the author of Against Our Will, the book that changed the nation's perception of rape, she now brings the Women's Liberation movement and its passionate history vividly to life. Here is the colorful cast of characters on whose shoulders we stand--the feminist icons Betty Friedan, Kate Millett, Germaine Greer, and Gloria Steinem, and the lesser known women whose contributions to change were equally profound. And here are the landmark events of the era: the consciousness-raising groups that sprung up in people's living rooms, the mimeographed position papers that first articulated the new thinking, the abortion and rape speak-outs, the daring sit-ins, the underground newspaper collectives, and the inventive lawsuits that all played a role in the most wide-reaching revolution of the twentieth century. Here as well are Brownmiller's reflections on the feminist utopian vision, and her dramatic accounts, rendered with honesty and humor, of the movement's painful internal schisms as it struggled to give voice to the aspirarations of all women. Finally, Brownmiller addresses that most relevant question: What is the legacy of feminism today?
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Gender, Sexuality and Colonial Modernities considers the ways in which modernity was constructed, in all its incompleteness, through colonialism. Using a variety of archival resources and equally diverse methodologies, the authors trace modernity's unstable foundations in the slippages and ruptures of colonial gender and sexual politics. As a whole, the essays illustrate that modern colonial regimes are never self-evidently hegemonic, but are always in process - subject to disruption and contest - and never finally accomplished; and are therefore unfinished business.
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Survol historique de la communauté gaie-lesbienne de Montréal. D'après l'auteur, ce premier volume sera suivi d'une publication ultérieure où son enquête sera présentée de façon plus globale.
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Cette publication de 1999 porte sur l’histoire des féminismes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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En déclarant qu' "on ne naît pas femme, on le devient", Simone de Beauvoir a posé les fondements d'une conception féministe du genre. L'analyse développée dans Le Deuxième sexe a anticipé la distinction ultérieure entre sexe et genre, et a également soulevé certains problèmes liés à cette distinction. Plutôt que l'oeuvre même de Beauvoir, ce sont les discussions récentes autour de la distinction sexe/genre qui font l'objet de cet article. Plus particulièrement, j'examine la manière dont les féministes matérialistes françaises, avec qui Beauvoir elle-même a travaillé, ont fait fructifier son héritage. En affirmant que le "sexe" est un phénomène tout aussi social que le "genre", ces féministes ont maintenu une tradition anti-essentialiste fondamentalement opposée aux perspectives "différentialistes" si souvent associées à la construction anglophone du "French feminism". Je confronte la contribution de ces féministes, notamment Christine Delphy et Monique Wittig, aux conceptions féministes du genre, avec l'approche plus déconstructive associée à des théoriciennes comme Judith Butler. Ce faisant, je plaide pour une analyse matérialiste du genre et pour une vision d'un monde sans genre plutôt que d'un monde avec de multiples genres. In claiming that 'one is not born, but rather becomes, a woman', Simone de Beauvoir laid the foundations for a feminist understanding of gender. The analysis developed in The Second Sex anticipated the later distinction between sex and gender, and also evinced some of the problems associated with that distinction. It is these more recent discussions of the sex/gender distinction which are the focus of this paper, rather than Beauvoir's work itself. More specifically, I consider the ways in which French materialist feminists, with whom Beauvoir herself worked, carry forward her legacy. In arguing that ' sex' is as much a social phenomenon as 'gender', these feminists have kept alive an anti-essentialist tradition which is fundamentally opposed to the 'difference' perspectives so often associated with the anglophone construction of ' French Feminism'. I compare the contribution that these feminists, especially Christine Delphy and Monique Wittig, have made to feminist understandings of gender with the more deconstructive approach associated with thinkers such as Judith Butler. In so doing I argue the case for a materialist analysis of gender and for a vision of a world without gender rather than a world with many genders.
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Are the “culture wars” over? When did they begin? What is their relationship to gender struggle and the dynamics of class? In her first full treatment of postcolonial studies, a field that she helped define, Gayatri Chakravorty Spivak, one of the world’s foremost literary theorists, poses these questions from within the postcolonial enclave. “We cannot merely continue to act out the part of Caliban,” Spivak writes; and her book is an attempt to understand and describe a more responsible role for the postcolonial critic. A Critique of Postcolonial Reason tracks the figure of the “native informant” through various cultural practices—philosophy, history, literature—to suggest that it emerges as the metropolitan hybrid. The book addresses feminists, philosophers, critics, and interventionist intellectuals, as they unite and divide. It ranges from Kant’s analytic of the sublime to child labor in Bangladesh. Throughout, the notion of a Third World interloper as the pure victim of a colonialist oppressor emerges as sharply suspect: the mud we sling at certain seemingly overbearing ancestors such as Marx and Kant may be the very ground we stand on. A major critical work, Spivak’s book redefines and repositions the postcolonial critic, leading her through transnational cultural studies into considerations of globality.
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Dans cet ouvrage essentiel de la théorie queer, Jack Halberstam s’attaque au statut protégé de la masculinité masculine et montre que la masculinité féminine lui offre une alternative distincte depuis plus de deux siècles. Démontrant que la masculinité féminine n’est pas une mauvaise imitation de la virilité, mais une mise en scène vivante et dramatique de genres hybrides et minoritaires, Halberstam catalogue la diversité des expressions de genre chez les femmes masculines, depuis les pratiques pré-lesbiennes du XIXe siècle jusqu’aux performances contemporaines des drag kings.
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Lors d'un colloque international sur les femmes et la création musicale organise par I'Unesco en mars 1996, Mme Zaimont et Mme Ostleitner des Etats-Unis et de I'Autriche, ont démontre dans leur conférence respective á quel point la vie musicale des pays qu'elles représente est encore puissamment dominée par les forces conservatrices et traditionnelles I'Autriche plie sous le poids d'un héritage musical ancestral alors que les Etats-Unis (et jusqu'a un certain point le Canada anglophone) vit actuellement au rythme des tendances politiques de droite. Plusieurs des acquis du mouvement féministe sont actuellement remis en question dans les milieux décisionnels et on ne peut que s'inquiéter de I' impact que pourraient avoir ces mouvements conservateurs sur la création musicale des femmes de ce pays. Mais dans ce même colloque, nous avons également pu entendre les propos de représentantes d'autres pays, je pense ici a la Corée au Japon, a la Bolivie, a I'Uruguay ou les femmes prennent une place de plus en plus importante dans le discours musical et dans la production artistique. De son cote, Le Québec, peut-être a cause de sa situation linguistique et culturelle minoritaire, a développe au cours de son histoire une vitalité artistique enviable et a été a I'avant-garde dans plusieurs domaines dont la création musicale. Le réseau de solidarité que les femmes ont bâti dans le milieu musical depuis quelques années et la place que les compositrices occupent aujourd'hui témoignent de cette vitalité.
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Analyse d'un autre paradoxe à la française : le modèle républicain fondé sur l'égalité et la liberté de la personne, mise au service de l'exclusion politique des femmes, qui n'ont obtenu le droit de vote qu'en 1944. Ce livre traite de la protestation féministe contre cette prétendue universalité des droits, qui excluait les femmes de la citoyenneté.