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La race fut longtemps appréhendée dans un sens biologique,approche qui constitue l'une des formes les plus puissantes de l'idéologie raciste. À la suite de la disqualification scientifique et politique de ces catégorisations biologiques, le racisme fut relégué au rang de simple préjugé. Ou, qu'en est-il de la production continuée de la race à l'ère prétendument "post-raciale" ? En mélangeant une approche féministe , attentive à une compréhension des rapports sociaux de sexe, et une approche postcoloniale , l'ouvrage analyse les conditions historiques et épistémologiques de la production de la race dans des sociétés qui se sont constituées - politiquement et économiquement - sur l'esclavage et la colonisation. Il montre que le racisme n'a pas disparu et a pris, au gré du renouvellement des formes de l'économie mondialisée, une nouvelle configuration qui oblige à nous interroger sur la supposée opposition entre un racisme biologique et un racisme dit culturel, qui aurait entériné l'inexistence des races biologiques, mais selon lequel il y aurait des différences culturelles irréductibles entre les peuples.
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« La race n'est-elle qu'une chimère - une fiction collective aux effets pernicieux - ou est-elle un concept nécessaire à l'analyse et à l'éradication éventuelle du racisme et de ses conséquences? Cette catégorie ambiguë relève-t-elle de la biologie ou bien renvoie-t-elle à une réalité de nature socio-politique? Le racisme est-il d'abord un attribut des individus ou des institutions - un état mental fait de croyances et d'affects ou un système social? Toute discrimination raciale est-elle inévitablement raciste? Est-elle immorale et injuste même dans les cas où elle ne serait pas entièrement irrationnelle? Enfin, la discrimination positive est-elle justifiable? Telles sont quelques-unes des questions abordées dans ce recueil, qui propose une introduction au champ d'investigation que la race, le racisme et les discriminations constituent pour la philosophie - ici envisagée dans son articulation avec les sciences sociales. Il réunit dix textes majeurs, presque tous inédits en français. »
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Judith Butler elucidates the dynamics of public assembly under prevailing economic and political conditions, analyzing what they signify and how. Understanding assemblies as plural forms of perfomative action, Butler extends her theory of performativity to argue that precarity - the destruction of the conditions of livability - has been a galvanizing force and theme intoday's highly visible protests.
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L’écoféminisme est un mouvement qui s’est développé surtout dans les pays anglophones et qui, en montrant la liaison entre l’oppression des femmes et la domination de la nature, cherche à les combattre ensemble. Cependant, le féminisme s’est largement construit contre la naturalité du sexe, puis du genre. Écologiser le féminisme, n’est-ce pas l’ouvrir à la naturalisation ? En examinant l’écoféminisme culturel (principalement américain), puis social (plus présent dans le Sud, et liant la domination des femmes et de la nature au colonialisme et à l’impérialisme), nous montrerons comment la réflexion féministe sur la nature tend à mettre en question l’évidence de celle-ci, sans en abandonner la référence.
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Cette thèse se veut une théorisation des processus par lesquels les activistes féministes Autochtones et femmes de couleur antiraciste-radicales identifient, conceptualisent et résistent aux formes interreliées de violence interpersonnelle, sexuelle et étatique carcérale au sein des sociétés de colons blancs du Canada et des États-Unis. J'argumente que l'état carcéral invasif a reconstitué et revivifié la production de la citoyenneté genrée et racisée et la suprématie blanche, en plus de pousser les femmes Autochtones et les femmes de couleur vers l'élimination légale et la mort sociale. Bien qu'elles soient en grande partie omises des cadres d'analyse de l'activisme féministe de masse anti-violence sexuelle, de l'abolitionnisme antiprison et des mouvements contre la brutalité policière, nous, femmes Autochtones et femmes de couleur, sommes à la fois les cibles de l'application de la loi et de la violence de l'état et les instigatrices de la résistance et des théoriciennes à part entière. L'objectif de cette thèse est double : d'abord, j'examine les nouvelles connaissances théoriques qui ont été amenées par des féministes Autochtones et femmes de couleur antiraciste-radicales sur la répression étatique et sur le rôle que jouent les tendances antiradicales, libérales et néolibérales (notamment celles perpétuées par le féminisme carcéral de masse, qui promeut des stratégies pro-criminalisation dirigées par l'État pour remédier à la violence sexiste et sexuelle) dans le maintien de l'état carcéral. Deuxièmement, j'argumente que l'érudition antiraciste-radicale, féministe activiste vient contrer la politique libérale de la reconnaissance et offre au lieu des modèles radicaux et oppositionnels de justice, de réparation et de riposte qui s'inscrivent dans une pratique féministe de justice transformatrice. La justice transformatrice tend à développer des stratégies pour aborder la violence intime, interpersonnelle, communautaire et structurelle du point de vue de l'organisation politique autonome dans le but de dépasser les systèmes imposés par l'état de criminalisation et de pénitence. Je situe ma recherche dans une lignée transnationale d'études féministes des prisons, de critical ethnic studies, d'études féministes Autochtones, de Black feminist studies, et de critical race feminism. Afin d'examiner l'érudition activiste des filles et des femmes qui sont aux premiers rangs d'un féminisme en développement, des mouvements antiviolence pour la justice médiatique, pour la justice transformatrice et pour l'abolition des prisons, j'emploie un éventail de méthodologies qui comporte l'auto-ethnographie, l'étude de cas et l'analyse du discours de textes issus des médias, de la loi et des mouvements sociaux. Je me base sur ces textes pour souligner que l'épistémologie des féministes Autochtones et femmes de couleur antiraciste-radicales jette les bases théoriques et activistes nécessaires au rejet de la politique libérale de la reconnaissance et nourrit un engagement sans compromis à l'abolition de l'état carcéral.
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"En important dans le champ de l'esthétique le concept de "queer" issu des pensées du genre et en s'inscrivant dans une perspective interdisciplinaire, tant du point de vue des arts étudiés (littérature, arts de la scène, du corps et de l'image) et des méthodes adoptées (approches littéraires, sociocritique, philosophie, "gender studies", "women studies", "queer studies" ...), cet ouvrage collectif s'attache à ce qui, dans des productions artistiques contemporaines mais aussi plus anciennes, tend à jeter le trouble, politiquement et formellement, dans la représentation des identités sexuelles, des sexualités et de l'érotisme. Le livre fait par conséquent le pari que le travail des écrivains et des artistes autour du travestissement et des homosexualités ou encore leur intérêt pour la représentation de phénomènes comme le transgenre ou le "transsexualisme" leur permettent de penser ou de repenser, entre transgression et subversion, les concepts de "queer" et d'"esthétique", ainsi que de transformer radicalement nos représentations et notre façon d'envisager l'histoire des arts, des idées et des sociétés." [Source : 4e de couv.].
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Cinq décennies d’études féministes sur les sciences ont renouvelé et enrichi significativement les réflexions épistémologiques sur des notions fondamentales comme celles d’objectivité ou de preuve empirique, et plus largement sur la question du rôle des valeurs en science. Nous présentons quelques-unes des positions féministes actuelles les plus influentes au sein de la philosophie des sciences contemporaine, positions qui offrent des alternatives à l’idéal de neutralité de la science et ouvrent la possibilité d’une pratique proprement féministe des sciences. Nous discuterons également du tournant politique de la philosophie des sciences, invitée à se saisir de la question du rôle et des objectifs assignables à la science dans nos démocraties contemporaines.
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Donna Haraway's enduring question—"Why should our bodies end at the skin?" (Haraway 1990, 220)—is ever more relevant in the postmodern era, where issues of bodies, boundaries, and technologies increasingly challenge not only the normative performance of the human subject, but also the very understanding of what counts as human. Critical Disability Studies has taken up the problematic of technology, particularly in relation to the deployment of prostheses by people with disabilities. Yet rehabilitation to normative practice or appearance is no longer the point; instead, the lived experience of disability generates its own specific possibilities that both limit and extend the performativity of the embodied self. I look at what is at stake in the challenge to the Western logos that comes specifically from the capacities of the disabled body, understood not as a less than perfect form of the normative, but as figuring difference in a nonbinary sense. Feminist theory has long contested the isomorphism of the logos, but I go beyond simply setting out the grounds for revaluing multiple variant forms. The feminist turn to Jacques Derrida and Gilles Deleuze opens up the problematic to a celebratory positioning of difference and transcorporeality as the very conditions of life.
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En matière sexuelle, le consentement est une notion devenue primordiale. Elle permet sur le plan juridique, notamment, de distinguer ce qui ne relève pas du viol et ce qui en relève. C’est toutefois une notion aux contours mal définis, qui donne lieu à des controverses, particulièrement sur la question de la prostitution et sur celle du sadomasochisme pour ce qui concerne l’éthique de la sexualité. Cet article a pour objectif de tenter d’éclairer les termes du débat. Il interroge d’abord les fondements du consentement sexuel, en analysant les différences ou les confusions conceptuelles entre le désir et la volonté, tout d’abord à partir de la lecture des philosophes du XVII e siècle René Descartes et Baruch Spinoza, qui s’opposent sur la place du désir relativement à la raison chez l’être humain, et ensuite du psychanalyste Sigmund Freud, qui introduit l’idée de désir inconscient. L’article montre ensuite comment l’impossibilité d’une liberté absolue, et donc d’un consentement dégagé de toute contrainte, peut conduire certaines organisations féministes à mettre en question le consentement individuel même clairement formulé, et à lui opposer la notion de dignité humaine en un sens transcendant, inspirée du philosophe allemand du XVIII e siècle Emmanuel Kant. Cette notion est interrogée et étudiée dans les cas de la prostitution et du sadomasochisme. L’analyse conceptuelle conduit à mettre en évidence le caractère métaphysique tant de l’approche individualiste du consentement que de l’approche d’inspiration kantienne de la dignité humaine.
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This is a bold take on the crucial role of emotion in politics. Emotions work to define who we are as well as shape what we do and this is no more powerfully at play than in the world of politics. Ahmed considers how emotions keep us invested in relationships of power, and also shows how this use of emotion could be crucial to feminist and queer political movements. Debates on international terrorism, asylum and migration, as well as reconciliation and reparation are explored through topical case studies. In this textbook the difficult issues are confronted head on. New for this edition: a substantial 15,000-word Afterword on 'Emotions and Their Objects' which provides an original contribution to the burgeoning field of affect studies; a revised Bibliography; and updated throughout.
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On se propose ici d’envisager les limites de la notion habermassienne d’« espace public »1, en interrogeant le problème de sa neutralité axiologique. Le point de vue féministe de Nancy Fraser est à cet égard particulièrement éclairant : il permet de montrer, d’un point de vue interne à la théorie critique, la nécessité d’une reconfiguration conceptuelle de la notion d’« espace public ». Le choix d’une approche féministe pour mener à bien une critique de l’« espace public » comporte un double enjeu : évaluer la portée de cette critique, mais aussi rendre compte de la spécificité féministe de cette critique. Le féminisme interroge en effet l’universalisme délibératif habermassien au prisme des aspects à la fois symboliques et matériels des rapports sociaux de sexe. De plus, si la critique féministe ouvre sur une reconstruction normative de l’« espace public », quelle peut être sa valeur paradigmatique pour d’autres critiques, multiculturalistes ou marxistes, de la notion ?
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« La filiation est un art de tenir le fil et de casser le fil. » Françoise Collin a fait entrer le féminisme dans la philosophie, et la philosophie dans le féminisme. Originale, radicalement plurielle, à la fois moderne et postmoderne, sa pensée nous rappelle que le féminisme n’est pas qu’une théorie ou une action politique. Il est aussi une façon d’être au monde. Figure marquante des lettres francophones, la romancière et philosophe belge a nourri durant toute sa carrière une vive affection pour le Québec. Cette anthologie préparée par Marie-Blanche Tahon rassemble ainsi des textes présentés au Québec dès les années 1970, entre autres dans les revues Spirale, Liberté, La Vie en rose et Recherches féministes. Qu’elle y parle de transmission, de culture commune, de crise du moderne, de politique ou encore d’écriture, on croirait qu’elle s’adresse aux féministes d’aujourd’hui. En ces temps houleux, devant l’urgence d’appréhender les enjeux qui nous unissent et nous divisent, relire Collin est impératif.
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At no point in recorded history has there been an absence of intense, and heated, discussion about the subject of how to conduct relations between women and men. This Handbook provides a comprehensive guide to these omnipresent issues and debates, mapping the present and future of thinking about feminist theory. The chapters gathered here present the state of the art in scholarship in the field, covering: Epistemology and marginality; Literary, visual and cultural representations; Sexuality; Macro and microeconomics of gender; Conflict and peace. The most important consensus in this volume is that a central organizing tenet of feminism is its willingness to examine the ways in which gender and relations between women and men have been (and are) organized. The authors bring a shared commitment to the critical appraisal of gender relations, as well as a recognition that to think ‘theoretically’ is not to detach concerns from lived experience but to extend the possibilities of understanding. With this focus on theory and theorizing about the world in which we live, this Handbook asks us, across all disciplines and situations, to abandon our taken-for-granted assumptions about the world and interrogate both the origin and the implications of our ideas about gender relations and feminism. It is an essential reference work for advanced students and academics not only of feminist theory, but of gender and sexuality across the humanities and social sciences.
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"L'Histoire de la sexualité, articulée en trois volumes (La volonté de savoir, L'usage des plaisirs et Le souci de soi), prolonge les recherches entreprises avec L'archéologie du savoir et Surveiller et punir. Michel Foucault concentre ses analyses sur la constellation de phénomènes que nous désignons par le « sexe » et la sexualité. L'axe de cette entreprise n'est pas de s'ériger contre une « répression » de la sexualité afin de la « libérer », mais de montrer comment la vie sexuelle a enclenché une volonté systématique de tout savoir sur le sexe qui s'est systématisée en une « science de la sexualité », laquelle, à son tour, ouvre la voie à une administration de la vie sexuelle sociale, de plus en plus présente dans notre existence.Foucault fait ainsi l'archéologie des discours sur la sexualité (littérature érotique, pratique de la confession, médecine, anthropologie, psychanalyse, théorie politique, droit, etc.) depuis le XVIIIe siècle et, surtout, au XIXe, dont nous héritons jusque dans les postures récentes de « libération sexuelle ». L'attitude de censure et celle d'affranchissement se rencontrent finalement dans le même type de présupposé : le sexe serait cause de tous les phénomènes de notre vie comme il commanderait l'ensemble de l'existence sociale."-- Site de l'éditeur.
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De nos jours, il n'y a pas plus de prise de position favorable à la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle qu'il y a de prise de position publique pour l'esclavage. Il est également très difficile de trouver des partisanes déclarées de l'inégalité… Ce n'est pourtant pas le cas de la prostitution. Certaines personnes sont pour la prostitution. Plus nombreuses sont celles qui considèrent politiquement correct de la tolérer. La plupart présument que, même si elle n'est pas réellement souhaitable, la prostitution est nécessaire, inévitable et sans dommage. Est-ce que la décriminalisation du proxénétisme et la légalisation des maisons closes assureront une plus grande sécurité physique aux personnes prostituées ? Contrairement à la Cour suprême du Canada, la juriste de réputation mondiale, Catharine A. Mac- Kinnon, répond négativement à cette question. Elle soutient que « loin de rendre la vie des prostituées plus sûre, la décriminalisation totale de la prostitution peut même la rendre encore plus dangereuse ». Pour cela, elle s'appuie sur les expériences des pays qui ont légalisé la prostitution et le proxénétisme et sur celles des pays, de plus en plus nombreux, qui décriminalisent les personnes prostituées et pénalisent les clients-prostitueurs ; la stigmatisation liée à l'activité Prostitutionnelle se retourne désormais contre ceux qui en profitent : les prostitueurs et les proxénètes.
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« La pensée de deux auteurs incontournables des études féministes anglo-américaines : Sandra Harding et Donna Haraway est ici explorée. L'ouvrage introduit les trajets de ces deux auteures autour du statut « épistémologique » donné à l'expérience des femmes, la critique de l'objectivité dans les sciences et technosciences contemporaines, leur approche des mondes « non humains », et leurs propositions pour des savoirs « positionnés » et « situés ». »--Résumé de l'éditeur.
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Select all Front Matter (pp. i-vi) Front Matter (pp. i-vi) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.1 Table of Contents (pp. vii-viii) Table of Contents (pp. vii-viii) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.2 Acknowledgments (pp. ix-xii) Acknowledgments (pp. ix-xii) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.3 Textual Description of the Cover Art (pp. xiii-xvi) Textual Description of the Cover Art (pp. xiii-xvi) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.4 Introduction: Imagined Futures (pp. 1-24) Introduction: Imagined Futures (pp. 1-24) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.5 I have never consulted a seer or psychic; I have never asked a fortune-teller for her crystal ball. No one has searched my tea leaves for answers or my stars for omens, and my palms remain unread. But people have been telling my future for years. Of fortune cookies and tarot cards they have no need: my wheelchair, burn scars, and gnarled hands apparently tell them all they need to know. My future is written on my body. In 1995, six months after the fire, my doctor suggested that my thoughts of graduate school were premature, if not misguided. He... 1 Time for Disability Studies and a Future for Crips (pp. 25-46) 1 Time for Disability Studies and a Future for Crips (pp. 25-46) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.6 What would it mean to explore disability in time or to articulate “crip time”? Temporal categories are already commonly used in formulations of disability; one aspect of cripping time might simply be to map the extent to which we conceptualize disability in temporal terms. The medical field in particular has a long tradition of describing disability in reference to time. “Chronic” fatigue, “intermittent” symptoms, and “constant” pain are each ways of defining illness and disability in and through time; they describe disability in terms of duration. “Frequency,” “incidence,” “occurrence,” “relapse,” “remission”: these, too, are the time frames of symptoms, illness,... 2 At the Same Time, Out of Time: Ashley X (pp. 47-68) 2 At the Same Time, Out of Time: Ashley X (pp. 47-68) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.7 In thinking about crip futurity, I find myself haunted by Ashley X. Born in 1997, the girl known as Ashley X was diagnosed with “static encephalopathy” a few months after her birth. “In the ensuing years,” doctors note, “her development never progressed beyond that of an infant,” and her doctors held no hope that her cognitive or neurological baseline would improve.¹ “At the age of 6 years, she [could] not sit up, ambulate, or use language.”² Concerned about their daughter’s long-term future, Ashley’s parents met with doctors in 2004 to discuss the potential effects of puberty and physical growth on... 3 Debating Feminist Futures: Slippery Slopes, Cultural Anxiety, and the Case of the Deaf Lesbians (pp. 69-85) 3 Debating Feminist Futures: Slippery Slopes, Cultural Anxiety, and the Case of the Deaf Lesbians (pp. 69-85) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.8 The pervasiveness of prenatal testing, and especially its acceptance as part of the standard of care for pregnant women, casts women as responsible for their future children’s able-bodiedness/able-mindedness; prospective parents are urged to take advantage of these services so as to avoid burdening their future children with any disabilities.¹ This notion of “burdening” children finds an echo in the debate over same-sex marriage, with LGBT couples cast as selfish parents, placing their own desires over the physical and mental health of their children (and, by extension, of all children). Moreover, according to Timothy Dailey of the Family Research Council, homosexual... 4 A Future for Whom? Passing on Billboard Liberation (pp. 86-102) 4 A Future for Whom? Passing on Billboard Liberation (pp. 86-102) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.9 “Super man,” the billboard exclaims, the unfamiliar gap between the two words emphasizing both the noun and its adjective. Below this phrase is the word “STRENGTH,” followed by the imperative “Pass It On.” At the bottom, in small print, runs the name and web address of the organization behind this public relations campaign: Values.com/Foundation for a Better Life. The “super man” referenced in the caption is, of course, the late Christopher Reeve, the white actor who starred in a series ofSupermanfilms in the 1980s before becoming a quadriplegic in a riding accident in 1995. A black-and-white photograph of... 5 The Cyborg and the Crip: Critical Encounters (pp. 103-128) 5 The Cyborg and the Crip: Critical Encounters (pp. 103-128) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.10 Controversy came quickly to the cyborg. In 1983,Socialist Reviewinvited several feminist theorists, among them Donna Haraway, “to write about the future of socialist feminism in the context of the early Reagan era.”¹ Haraway responded with “A Manifesto for Cyborgs,” framing the cyborg as a figure of feminist critique.² Her cyborg was a radical border-crosser, blurring the boundaries between human and animal, machine and organism, physical and non-physical.³ Such a cyborg, she argued, could “guide us to a more livable place,” an “elsewhere,” in which “people are not afraid of their joint kinship with animals and machines, not afraid... 6 Bodies of Nature: The Environmental Politics of Disability (pp. 129-148) 6 Bodies of Nature: The Environmental Politics of Disability (pp. 129-148) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.11 Although concern with the environment has long been an animating force in disability studies and activism, “environment” in this context typically refers to the built environment of buildings, sidewalks, and transportation technologies. Indeed, the social model of disability is premised on concern for the built environment, stressing that people are disabled not by their bodies but by their inaccessible environments. (The wheelchair user confronting a flight of steps is probably the most common illustration of this argument.) Yet the very pervasiveness of the social model has prevented disability studies from engaging with the wider environment of wilderness, parks, and nonhuman... 7 Accessible Futures, Future Coalitions (pp. 149-170) 7 Accessible Futures, Future Coalitions (pp. 149-170) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.12 When describing disability studies to my students, I often draw on Douglas Baynton’s insight that “disability is everywhere in history once you begin looking for it.”¹ For Baynton, “looking for it” entails not only recovering the stories of disabled people or tracing histories of disability discrimination but also exploring how notions of disability and able-mindedness/able-bodiedness have functioned in different contexts. Baynton issues his provocation to historians, but disability studies scholars in other fields have extended its reach, pushing their own colleagues to recognize disability as a category of analysis. Deeply influenced by and indebted to this work, I use this... Appendices (pp. 171-178) Appendices (pp. 171-178) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.13 Notes (pp. 179-224) Notes (pp. 179-224) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.14 Bibliography (pp. 225-252) Bibliography (pp. 225-252) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.15 Index (pp. 253-258) Index (pp. 253-258) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.16 Back Matter (pp. 259-259) Back Matter (pp. 259-259) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.17 Indiana University Press logo Front Matter Download XML Table of Contents Download XML Acknowledgments Download XML Textual Description of the Cover Art Download XML Introduction:: Imagined Futures Download XML Time for Disability Studies and a Future for Crips Download XML At the Same Time, Out of Time:: Ashley X Download XML Debating Feminist Futures:: Slippery Slopes, Cultural Anxiety, and the Case of the Deaf Lesbians Download XML A Future for Whom?: Passing on Billboard Liberation Download XML The Cyborg and the Crip:: Critical Encounters Download XML Bodies of Nature:: The Environmental Politics of Disability Download XML Accessible Futures, Future Coalitions Download XML Appendices Download XML Notes Download XML Bibliography Download XML Index Download XML Back Matter Download XML ABOUT US About JSTOR Mission and History JSTOR Labs JSTOR Daily News Webinars Careers EXPLORE CONTENT What's in JSTOR Advanced Search By Subject By Title Collections Publisher Images RESEARCH TOOLS Data for Research The JSTOR Understanding Series Constellate HELP CENTER Get Support Get Access LibGuides Research Basics Contact Us For Librarians For Publishers Teaching Resources JSTOR is part of ITHAKA, a not-for-profit organization helping the academic community use digital technologies to preserve the scholarly record and to advance research and teaching in sustainable ways.©2000–2024 ITHAKA. All Rights Reserved. JSTOR®, the JSTOR logo, JPASS®, Artstor®, Reveal Digital™ and ITHAKA® are registered trademarks of ITHAKA. Terms & Conditions of Use Privacy Policy Accessibility Cookie Policy Cookie Settings Description In Feminist, Queer, Crip Alison Kafer imagines a different future for disability and disabled bodies. Challenging the ways in which ideas about the future and time have been deployed in the service of compulsory able-bodiedness and able-mindedness, Kafer rejects the idea of disability as a pre-determined limit. She juxtaposes theories, movements, and identities such as environmental justice, reproductive justice, cyborg theory, transgender politics, and disability that are typically discussed in isolation and envisions new possibilities for crip futures and feminist/queer/crip alliances. This bold book goes against the grain of normalization and promotes a political framework for a more just world.
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This research-creation dissertation focuses on the emergence of electroclash as a dominant form of electronic dance music in the late 1990s and early 2000s. Electroclash combines the extended pulsing sections of techno, house and other dance musics with the trashier energy of rock and new wave. The genre signals an attempt to reinvigorate dance music with a sense of sexuality, personality and irony. Electroclash also emphasizes, rather than hides, the European, trashy elements of electronic dance music. This project addresses the following questions: what is distinct about the genre and its related practices, both in and out of the studio? Why do rock and electro come together at this point and in this way? Why is electroclash affectively powerful for musicians, audiences and listeners? And, what does the genre portend in terms of our understandings of the politics of electronic music? The coming together of rock and electro is examined vis-à-vis the ongoing changing sociality of music production/distribution and the changing role of the producer. Numerous women, whether as solo producers or in the context of collaborative groups, significantly contributed to shaping the aesthetics and production practices of electroclash, an anomaly in the history of popular music and electronic music where the role of the producer has typically been associated with men. These changes are discussed in relation to the way key electroclash producers often used a hybrid approach to production involving the integration of new(er) technologies, such as laptops containing various audio production software with older, inexpensive keyboards, microphones, samplers and drum machines to achieve the ironic backbeat laden hybrid electro-rock sound.
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Aucune pensée psychologique, morale, sociale, juridique ou politique ne peut faire l’économie d’une étude de la famille, quand bien même elle adopterait des positions individualistes ou libérales. Or quand il s’agit de la famille, l’effort de définition se lie immanquablement à une réflexion normative, car nul ne se contente de dire ce qu’est la famille et chacun croit savoir ce qu’elle devrait être. Les textes cités dans ce recueil, qu’ils proviennent de la philosophie classique (Aristote, Rousseau, Diderot, Kant, Hegel), contemporaine (Okin, Walzer), ou encore de représentants des sciences humaines (Durkheim, Freud, Lenoir, Donzelot), témoignent de ce entrelacement et le questionnent. Que la famille soit considérée comme la plus naturelle des unions, comme une violence faite à la nature, ou comme une construction sociale; qu’elle soit définie comme une société contractuelle ou comme une communauté transcendant l’existence de ses membres : tout cela commande qu’on détermine si cette institution est nécessaire, oppressive et essentiellement hiérarchique, ou si elle peut favoriser certaines formes de liberté et d’égalité; et qu’on dise quels pouvoirs elle subit à son tour et quelle justice elle appelle.
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Paru aux Éditions La Dispute en 2013, le dernier ouvrage de Pascale Molinier s’attelle à ouvrir la boite noire du care, tel qu’il se déploie dans le quotidien d’un EHPAD de la région parisienne (renommé Villa Plénitude). S’inscrivant dans la lignée des travaux de psychologie et de philosophie qui en ont tenté une formalisation outre-Atlantique, son principal apport est de donner chair à une notion devenue « tarte-à-la-crème », en l’ancrant dans la réalité de situations professionnelles qui dé...