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As environmental justice concerns become more widely embedded in environmental organizations and policymaking, and increasingly the focus of academic study, the gender dimension dissolves into an exclusive focus on race/ethnicity and class/income. While grassroots campaigning activities were often dominated by women, in the more institutionalized activities of organizations dominated by salaried professionals, gender inequality is neglected as a vector of environmental injustice, and addressing this inequality is not considered a strategy for redress. This paper explores some of the reasons why this may be so, which include a lack of visibility of gendered environmental injustice; professional campaigning organizations which are themselves gender blind; institutions at a range of scales which are still structured by gender (as well as class and race) inequalities; and an intellectual academy which continues to marginalize the study of gender—and women's—inequality. The authors draw on experience of environmental activism, participant observation, and other qualitative research into the gendering of environmental activity, to first explore the constructions of scale to see how this might limit a gender-fair approach to environmental justice. Following this, the practice of “gender mainstreaming” in environmental organizations and institutions will be examined, demonstrating how this is limited in scope and fails to impact on the gendering of environmental injustice.
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Scholarship on queer geographies has called attention to the active production of space as heterosexualized and has levelled powerful critiques at the implicit heterosexual bias of much geographical theorizing. As a result, critical geographers have begun to remark upon the resistance of gays, lesbians and other sexual subjects to a dominant heterosexuality. But such a liberal framework of oppression and resistance is precisely the sort of mapping that poststructuralist queer theory emerged to write against. So, rather than charting the progress of queer geographies, this article offers a critical reading of the deployment of the notion of `queer space' in geography and highlights an alternative queer approach that is inseparable from feminist, materialist, postcolonial and critical race theories.
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Le nombre de femmes migrant vers la Suisse en provenance de pays extérieurs à l'Union européenne a considérablement augmenté ces dernières années. La féminisation de la migration a été conceptualisée dans la littérature comme une conséquence des forces économiques mondiales et comme la seule option pour les femmes des pays à faible revenu pour résoudre leurs besoins matériels. Cet article soutient que cette perspective est insuffisante pour expliquer la migration féminine. Sur la base d'une analyse qualitative des récits de vie de vingt femmes d'Amérique latine, d'Europe du Sud-Est et du Moyen-Orient, nous concluons que de nombreux facteurs autres que les difficultés économiques influencent les décisions des femmes de migrer. En particulier, le désir d'atteindre l'égalité des sexes dans la société au sens large et au niveau du ménage semble être une forte motivation à la migration. Les images positives de l'Europe, des Européens et des relations de genre en Europe favorisent des pays comme la Suisse comme destination de migration. Nous concluons que lorsque les femmes traversent les frontières, elles construisent et reconstruisent le genre, et que le genre façonne leurs schémas migratoires.
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Le genre est depuis longtemps reconnu comme important dans les questions environnementales, mais la manière de conceptualiser le lien entre genre et environnement fait l’objet de nombreux débats. Les théories féministes sur les femmes et le genre ont évolué, tout comme les conceptualisations sur le genre et l’environnement, ce qui a donné lieu à un débat clé au sein de l’écoféminisme et des littératures associées sur la question de savoir s’il existe une relation essentielle ou contingente entre les femmes et les environnements naturels. En géographie, la plupart des écologistes politiques partent du principe que le lien entre genre et environnement est une relation contingente, et étudient donc la manière dont les relations de genre sont saillantes dans la construction symbolique et matérielle des questions environnementales. Dans cet article, je cherche à m’appuyer sur ce travail et à soulever à nouveau la question de la manière dont le genre est conceptualisé par rapport à l’environnement. Je commence par passer brièvement en revue certains des travaux qui ont été réalisés sur le genre et l’environnement, puis je m’inspire du féminisme post-structural pour suggérer que le genre lui-même a été sous-théorisé dans les travaux sur l’environnement. Une fois que le genre est reconceptualisé en tant que processus, la relation dynamique entre le genre, l’environnement et d’autres aspects de la vie sociale et culturelle peut être mise en évidence. Il en ressort que les écologistes politiques doivent examiner la question du genre au-delà du foyer et de la communauté, et reconceptualiser le lien entre le genre et l’environnement. Une étude de cas sur la foresterie communautaire au Népal est utilisée pour illustrer l’importance d’interroger les processus par lesquels les relations entre les sexes deviennent saillantes et sont reproduites symboliquement et matériellement.
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This paper argues that feminist geography can provide some useful lessons in an attempt to increase Aboriginal peoples' representation in geography. It asks the question: How can we use the example of feminist geography to think about a geography that is more inclusive of Aboriginal people? The paper focuses on the issues of content in teaching, drawing on examples from urban and social geography, and on methodological challenges, especially the issue of reflexivity. Feminist geographer Suzanne Mackenzie argued that an emerging feminist geography left the discipline ‘conceptually unclad’, challenging scholars to consider new theoretical frameworks and new perspectives. I argue that emphasising the geographies of Aboriginal people also enriches geography, including feminist geography.
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Geographers have recently suggested that transnational migration theory can contribute to the development of a critical population geography. What might such a critical population geography look like? In this paper I explore this in three ways. Firstly I offer some comments on why geographers have been slow to adopt a transnational focus on migration, and secondly I examine how gender has been underplayed in transnational literature. Thirdly I draw upon some examples from research on transnational immigrant networks between Canada and India. I focus on the specifics of Punjabi marriage migration networks to demonstrate how the practice of spousal selection has become globalised for certain diasporic communities. These examples offer a preliminary illustration of what a critical population geography, attuned to issues of gendered transnational processes, might contribute to current debates. Copyright © 2004 John Wiley & Sons, Ltd.
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Sommaire : points saillants de la situation des femmes autochtones au Canada. Structure de la population et lieu de résidence : •• En 2006, les femmes autochtones en Ontario représentaient environ 11 % de l’ensemble de la population d’identité autochtone. 31 % des femmes autochtones vivaient dans les provinces de l’Ouest (Manitoba, Saskatchewan, Alberta et Colombie‑Britannique). •• En 2006, l’âge médian de la population autochtone était de 27 ans, contre 40 ans pour la population non autochtone, une différence de 13 ans. Les résultats de l’étude révèlent que chez les Indiens inscrits vivant dans les réserves, un peu plus de femmes (44 %) que d’hommes (35 %) étaient âgés de 19 ans et moins. En comparaison, le pourcentage des Indiens inscrits vivant hors réserve âgés de 19 ans et moins était un peu plus élevé tant chez les femmes (45 %) que chez les hommes (43 %). De plus, de tous les groupes d’identité autochtone, c’est chez la population inuite féminine (49 %) et masculine (46 %) que se trouvait la proportion la plus importante des 19 ans et moins. •• La population féminine autochtone vieillit, quoique à un rythme plus lent que la population féminine non autochtone. En 2006, les femmes de 60 ans et plus représentaient plus de 7 % de l’ensemble de la population d’identité autochtone. Utilisation et connaissance des langues •• Les résultats de l’étude révèlent que la majorité des femmes autochtones, soit 73 %, ont appris l’anglais comme langue maternelle, tandis que seulement 16 % ont d’abord appris une langue autochtone et 8 %, le français. La proportion de filles et de femmes autochtones dont la langue maternelle est une langue autochtone (langue amérindienne ou inuktitut) est relativement faible dans les groupes d’âge plus jeunes, et plus élevée dans les groupes d’âge plus âgés. L’anglais prend donc plus d’importance que les langues autochtones et le français au fil du temps. •• La proportion de la population de langue maternelle autochtone est plus élevée chez les Inuites. Un plus grand nombre de femmes inuites de tous les groupes d’âge, soit 65 %, indiquent que l’inuktitut est leur langue maternelle, contre 32 % pour l’anglais. Chez 28 % des Indiennes inscrites, la langue maternelle est une langue autochtone; la proportion est beaucoup plus faible chez les Métisses, à 3 %. •• La vaste majorité (75 %) des Autochtones parlent principalement l’anglais à la maison, alors que 16 % parlent une langue autochtone et 5 %, le français. En outre, 29 % des membres des Premières nations affirment qu’ils peuvent parler une langue autochtone suffisamment bien pour tenir une conversation. La proportion est cependant beaucoup plus élevée chez les membres des Premières nations vivant dans les réserves. En 2006, la moitié des membres des Premières nations vivant dans les réserves (51 %) pouvaient s’exprimer dans une langue autochtone, contre 12 % de ceux qui vivaient hors réserve. Les langues des Premières nations les plus répandues en 2006 étaient le cri (87 285), l’ojibway (30 255), l’oji‑cri (12 435) et le montagnais‑naskapi (11 080).