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Yuderkys Espinosa-Miñoso est une penseuse, écrivaine, chercheuse, enseignante et activiste féministe antiraciste et décoloniale d’origine afrodominicaine. Elle prépare un doctorat en philosophie à l’Université de Buenos Aires sur la “critique de la raison féministe latinoamericaine” sous la direction de Maria Lugones. Elle est membre fondatrice du Groupe Latino-américain d’Etude, de Formation et d’Action Féministe (GLEFAS).
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Demi-journée d'études organisée par l'IREF, 30 mai 2019 - L’injustice épistémique : un concept pertinent pour les études féministes. Conférence de la professeure de philosophie Amandine Catala - Injustice épistémique : survol du concept.
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En tant qu’homme trans, Paul B. Preciado raconte son expérience de la masculinité dans un monde où « accéder à la masculinité revient à monter les échelons du système social et politique ». Faire une transition en tant qu’homme transgenre implique aussi de passer un « examen de masculinité » auprès des institutions : les juges, les médecins, la police. Il explique comment la testostérone change son rapport au monde. Si cette hormone produit bien des effets physiques et psychologiques spécifiques - par exemple de rendre plus agressif - comment répondre à celles et ceux qui prétendent que cela justifierait ou expliquerait la violence masculine ? Il montre comment la masculinité peut être analysée comme une autorisation légitime à faire usage de la violence sur les corps vivants. Les agressions transphobes, le viol, mais aussi la destruction de la planète peuvent donc être pensés comme différents effets de la masculinité. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans cet épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/les-c... CRÉDITS Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Christine Bard, professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers. Conférence présentée dans le cadre du colloque « Regards croisés sur les antiféminismes » le 30 avril 2019 à l’Université du Québec à Montréal par le RéQEF et l’IREF.
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« Proudhon : un anarchiste misogyne et antiféministe », avec Francis Dupuis-Déri, Université du Québec à Montréal, membre de l’IREF et du RéQEF. Conférence présentée dans le cadre du colloque « Regards croisés sur les antiféminismes » le 30 avril 2019 à l’Université du Québec à Montréal par le RéQEF et l’IREF.
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« Féminin » ou « masculin » ? Dès la naissance, il faut choisir. Sur les papiers d’identité, les formulaires d’inscription, les bulletins d’adhésion, il y a toujours ces deux petites cases à cocher. Comme si le monde se divisait en deux catégories : les hommes et les femmes. C’est oublier que le genre est une fiction, un discours biopolitique. C’est oublier, aussi, que l’identité n’est jamais une essence mais une construction. D’où vient cette binarité du genre ? Pourquoi la citoyenneté n’est réservée qu’aux personnes cisgenres ? Comment déconstruire ce rapport normatif entre sexe, genre et reproduction ? Pour dépasser cette dichotomie de genre, Victoire Tuaillon reçoit Paul B. Preciado, philosophe, commissaire d’exposition et auteur dans un grand entretien en deux épisodes. La suite de ce cours particulier sera disponible dès le 9 mai 2019. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION Retrouvez toutes les références et ressources de l'épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/les-c... CRÉDITS Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Feminist economics is a school of economic thought and political action that gained important visibility during the 1990s, although its origins can be dated back to the mid-19th century. Since then, feminist economics has developed its own concepts, analytical frameworks, and methodologies. With gender as a central category, it seeks a more integral and humane comprehension of the economy and of the processes of inclusion and exclusion taking place in it. In addition, feminist economics has grown into a political practice that aims at improving the functioning of the economic system so that all people can have access to a dignified life on the basis of equality. This article presents a general systematization of these theoretical and political dimensions, particularly focusing on the critique of the neoclassical paradigm and its political correlates. We connect the epistemological, methodological, and conceptual contributions of feminist economics, as well as its propositions for transformative action, to specific debates on economic issues, such as the ecological emergency, crisis and austerity, the commodification of life, and the liberalization of trade.
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A Black feminist disability framework allows for methodological considerations of the intersectional nature of oppression. Our work in this article is twofold: to acknowledge the need to consider disability in Black Studies and race in Disability Studies, and to forward an intersectional framework that considers race, gender, and disability to address the gaps in both Black Studies and Disability Studies. By employing a Black feminist disability framework, scholars of African American and Black Studies, Women’s, Gender, and Sexuality Studies, and Disability Studies have a flexible and useful methodology through which to consider the historical, social, cultural, political, and economic reverberations of disability.
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« Hormis quelques hauts faits, l'histoire de la lutte pour le droit de vote des femmes au Québec nous est largement inconnue. Qui sait que des femmes votaient au Bas-Canada au début du XIXe siècle? Qui sait qu'elles ont perdu ce droit après les Rébellions de 1837-1838, pour ne le regagner que cent ans plus tard au terme d'une âpre lutte? Les autorités politiques et religieuses étaient fermement résolues à exclure les femmes de l'espace public: si celles-ci y entraient, elles délaisseraient leur rôle d'épouse et de mère, menaçant l'édification d'une société distincte, française, blanche et catholique. Dès lors, en refusant le statut de citoyennes aux femmes, on croyait affirmer une différence culturelle, et ainsi, se distinguer du reste du Canada. Repenser la nation est le premier ouvrage entièrement consacré à la tumultueuse histoire de l'affranchissement politique des Québécoises au XXe siècle. Non seulement il revisite cette bataille, sans oublier les femmes qui ne voulaient pas du vote, mais il s'attarde aux combats menés au nom de la liberté, de la justice et de la démocratie par divers groupes de femmes au fil du siècle, y compris par les femmes des Premières Nations. Il considère les décennies après le vote, alors que les femmes ont fait leur entrée en politique active, jusqu'à l'atteinte toute récente de la parité, offrant la synthèse la plus complète à ce jour sur cette question. » -- Quatrième de couverture.
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Drawing on an in-depth case study at a large nonprofit organization, we find, in line with previous scholarship, that women professionals continue to face biased expectations at work and at home. We leverage data from interviews and participant observation to identify a new strategy that women use to navigate professional constraints created by the second shift and workplace double binds: "intentional invisibility." Intentional invisibility refers to a set of risk-averse, conflict-avoidant strategies that women professionals in our study employ to feel authentic, manage competing expectations in the office, and balance work and familial responsibilities. We find women across the organization reporting intentionally remaining behind the scenes in attempts to avoid backlash and maintain a professional status quo. While intentional invisibility allows women to successfully navigate gender unequal professional and personal landscapes, it could simultaneously present an additional challenge to career advancement. [ABSTRACT FROM AUTHOR]Copyright of Sociological Perspectives is the property of Sage Publications Inc. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)
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Si la critique féministe adressée à la production des savoirs est désormais institutionnalisée et relativement bien implantée en France et au Québec (Lagrave, 1990 ; Parini, 2010), elle n’a cependant affecté qu’à la marge les pratiques de recherches (Ait Ben Lmadani et Moujoud, 2012 ; Mathieu, 1999) A partir de nos positions situées (Hill Collins, 2008 [1990] ; hooks, 2017 [1984], Bilge, 2015), et de notre expérience de recherche sur des sujets minoritaires, nous revenons sur notre expérience commune de l’organisation d’un atelier sur « les féminismes des marges », proposé lors d’un congrès de sciences sociales au Canada. Cette initiative, qui ambitionnait d’interroger les fondements épistémologiques à l’œuvre dans nos disciplines respectives, nous semble constituer un cas limite (Hamidi, 2012) intéressant, pour penser les effets de l’ordre du genre, de la racisation, et des inégalités géopolitiques en matière de production et de valorisation de savoirs « peu légitimes » au sein de l’espace universitaire (Larcher, 2018). A partir d’un dialogue entre nos différentes perspectives, nous avons alors tenté d’élaborer une pensée commune pour dessiner une ligne de crête, sur laquelle pourraient cheminer les « halfies » (Abu Lughod, 1991), qui, comme nous, articulent leur présence dans des espaces de pouvoir avec des positions minoritaires.
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Dans l’ouvrage pionnier de Françoise d’Eaubonne, Écologie/féminisme. Révolution ou mutation, publié en 1978, la barre oblique entre « écologie » et « féminisme » permet de figurer l’étendue des combinatoires possibles : féminisme écologique, écologie féministe, féminisme environnementaliste, écoféminisme. C’est ce néologisme qui est finalement diffusé dans les pays anglo-saxons au point d’en faire un mouvement. S’opère alors un chassé-croisé : tandis que les ouvrages de Françoise d’Eaubonne sont oubliés en France, elle devient une référence internationale dans les années 1980 et 1990 – période durant laquelle aux États-Unis, en Angleterre, en Australie, en Inde, en Amérique latine, en Afrique, des courants féministes, issus de luttes grassroots (de la base), écologistes, anarchistes, marxistes des années 1970, prennent à bras-le-corps la question de la domination croisée des femmes et des ressources naturelles.
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Sommaire"Salué aussi bien par Edward Said que par Toni Morrison ou J.M. Coetzee, Homi K. Bhabha est l un des théoriciens les plus importants et les plus influents du postcolonialisme. S'appuyant sur la littérature, la philosophie, la psychanalyse et l'histoire, il invite notamment à repenser les questions très actuelles d'identité et d'appartenance nationales ; à dépasser, grâce au concept très fécond d'hybridité culturelle, la vision d'un monde dominé par l'opposition entre soi et l'autre ; à saisir comment, par le biais de l'imitation et de l'ambivalence, les colonisés introduisent chez leurs colonisateurs un sentiment d'angoisse qui les affaiblit considérablement ; ou encore, plus largement, à comprendre les liens qui existent entre colonialisme et globalisation." -- Résumé de l'éditeur.
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"L'implication de l'État dans la vie privée pose problème : les individus ont davantage de droits que par le passé, mais certains de leurs comportements, jugés problématiques pour la collectivité, justifient un interventionnisme renouvelé, dans lequel acteurs privés et mécanismes de marché occupent une place croissante. En tension entre libéralisme et normalisation, cette action publique participe aux recompositions des rapports sociaux, entre les classes sociales, entre les genres, ainsi qu'entre la population majoritaire et les personnes racisées. Objet de vifs débats et de réformes récurrentes, la régulation par le droit des séparations conjugales est un observatoire précieux de ces recompositions, ici analysées à partir de trois enquêtes collectives, qualitatives et quantitatives, menées des deux côtés de l'Atlantique. En France comme au Québec, l'accès aux procédures, les interactions avec les professionnel.les et l'encadrement des modes de vie sont les trois dimensions constitutives du gouvernement de la vie privée. Cependant, chacun des contextes n'articule pas de la même manière inégalités de classe et inégalités de genre. En scrutant la production institutionnelle des inégalités privées, cet ouvrage invite à imaginer des voies alternatives, dans la sphère privée comme dans la sphère publique, pour que la politique des droits tienne ses promesses émancipatrices."
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Cette recherche qualitative exploratoire s'intéresse aux expériences et perceptions des femmes quant à l'influence des médias sociaux sur leur image corporelle durant la grossesse, phénomène encore peu documenté. Cette recherche s'inscrit dans le cadre d'un projet plus large portant sur la transition à la parentalité contemporaine (Lévesque et al.; CRSH). La collecte de données a été menée de mars 2017 à février 2018 dans la grande région de Montréal. Vingt femmes âgées entre 27 et 38 ans, qui utilisaient Facebook et étaient mères pour la première fois d'un enfant âgé entre 6 et 18 mois ont pris part à une entrevue individuelle semi-dirigée et constituent l'échantillon sur lequel repose cette recherche. Discutés à la lumière du modèle socioculturel et de la théorie féministe de l'objectification sociale du corps des femmes, les propos des participantes mettent en évidence que l'influence qu'a pu avoir Facebook sur leur image corporelle durant la grossesse est diversifiée et est un processus complexe composé de multiples facteurs, ce qui apporte des nuances importantes aux connaissances scientifiques actuelles. Certaines décrivent une influence négative de Facebook sur leur image corporelle lorsqu'elles étaient enceintes et d'autres la décrivent plutôt comme ayant été positive. La majorité, toutefois, indique que Facebook n'a pas eu d'influence. La façon dont le corps enceint est représenté sur Facebook et l'écart perçu entre l'idéal véhiculé et leur propre corps jouent un rôle majeur dans la façon dont Facebook a influencé ou non l'image corporelle des femmes durant la grossesse. Aussi, les données démontrent que différents facteurs de vulnérabilité et de protection et stratégies d'adaptation modulent cette influence. Au-delà des limites inhérentes à cette recherche, cette dernière permet de fournir des pistes de réflexions et d'interventions pour la promotion d'une saine image corporelle chez les femmes enceintes. Elle met également en évidence l'importance de continuer à documenter ce phénomène. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Image corporelle, grossesse, médias sociaux, féminisme, recherche qualitative exploratoire
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Cette recherche féministe, qualitative et compréhensive s'intéresse aux pratiques des intervenantes oeuvrant dans les Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) en lien avec la santé mentale au travail. Elle a été menée en partenariat avec le Regroupement québécois des CALACS (RQCALACS). Les CALACS sont des organismes féministes autonomes dont les activités se déclinent en plusieurs volets : le soutien direct, la prévention et la lutte politique, ce à quoi s'ajoute la gestion. Comme d'autres groupes communautaires, ils sont influencés par différentes contraintes structurelles et doivent continuellement s'adapter. Dans ce contexte, les travailleuses peuvent être exposées à différents risques psychosociaux. Cette recherche a pour objectif de comprendre les sources de plaisir et de souffrance que peuvent vivre les travailleuses ainsi que les pratiques qu'elles mobilisent pour maintenir un certain bien-être au travail. Pour cadrer l'analyse, des repères théoriques ont été identifiés puis articulés. Les perspectives féministes radicales et intersectionnelles campent à la fois les principes politiques et les pratiques qui influencent les Centres. L'approche de la psychodynamique éclaire les rapports intersubjectifs qui se jouent au travail en insistant, entre autres, sur la centralité du travail dans la construction identitaire et les mécanismes de régulation des activités. La collecte de données a été réalisée à l'aide de huit entretiens individuels semi dirigés menés auprès d'intervenantes de CALACS distincts, situés dans sept régions du Québec. Elles ont été recrutées par l'intermédiaire du RQCALACS. Elles devaient travailler dans leur centre depuis au moins deux ans. L'analyse thématique du corpus a permis de dégager le lien fort que les intervenantes entretiennent entre soi et le travail ; la responsabilité de l'organisation du travail quant aux impacts sur la santé et le bien-être des travailleuses ; et enfin, la manière dont le travail est accompli concrètement au travers de l'intersubjectivité et des relations. Les CALACSiennes s'investissent beaucoup dans leur travail, qu'elles perçoivent comme politique, créatif et pertinent. Lorsqu'elles ne parviennent plus à préserver une cohérence de sens entre ce qu'elles souhaiteraient et ce qu'elles vivent en réalité, lorsqu'elles n'ont plus de moyens pour compenser les obstacles, elles sont à risque qu'une détresse s'installe. Si les Collectifs de travail sont assez forts et permettent des espaces de négociation, de réflexion et de valorisation, alors elles surmontent l'épreuve de travail, le plus souvent en retrouvant du sens. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : CALACS, intervention féministe, santé mentale, travail, pratiques
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This article explores the roles that language and the body play in the iconization of cross-modal personae (see Agha 2003, 2004). Focusing on a community of radical drag queens in San Francisco, I analyze the interplay of visual presentation and acoustic dimensions of /s/ in the construction of the fierce queen persona, which embodies an extreme, larger-than-life, and anti-normative type of femininity. Taking data from transformations—conversations during which queens visually transform from male-presenting into their feminine drag personae—I explore the effect of fluid visual presentation on linguistic production, and argue that changes in both the linguistic and visual streams increasingly invoke qualia (see Gal 2013; Harkness 2015) projecting ‘harshness’ and ‘sharpness’ in the construction of fierce femininity. I argue that personae like the fierce queen become iconized through rhematization (see Gal 2013), a process in which qualic congruences are construed and constructed across multiple semiotic modalities. (Iconization, rhematization, qualia, sociophonetics, gender, personae, drag queens)*
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Despite sustained feminist criticism, the production and consumption of pornography does not show signs of waning. Here, I offer a critical review of the existing feminist anti-pornography debate, arguing that it has largely failed to provide suitable grounds for a stable and comprehensive critique, instead often indirectly providing theoretical resources for pornography to reinvent itself. This is a product, in my view, of a misguided focus on the pornographic object. Feminist critics are better served, I argue, by redirecting their critical gaze towards the consumers of pornography, and, in particular, to the attitudes such consumption reflects. To that end, I introduce an alternative, attitudinal approach that enables criticism of pornography as a reflection of sexist attitudes, as well as for its role in concealing these attitudes.
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À partir des dimensions spatiale, temporelle et musicale, ce mémoire expose les modalités de reconnaissance des improvisatrices de jazz dans les jam-sessions de Montréal. En se référant au concept de Jeu chez Mead, l'autrice montre que l'authentification des musiciennes en situation d'improvisation est le produit de la communication mise en forme par ce type d'interaction. Toutefois, le contexte des jam-sessions montréalais maintient un «entre-soi» masculin défavorable à la reconnaissance des musiciennes comme improvisatrices distinctes dans ce jeu musical. Ainsi, l'improvisation dans ces événements de jazz participe à la reconduction des inégalités de genre.