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L'ouvrage mondialement connu sur les origines et le développement du nationalisme Toute l'ampleur de la réussite intellectuelle de Benedict Anderson est toujours appréciée et débattue. "Imagined Communities" reste le livre le plus influent sur les origines du nationalisme, comblant le vide qui existait auparavant dans les traditions de la pensée occidentale. Cité plus souvent que tout autre ouvrage de langue anglaise en sciences humaines, il est lu dans le monde entier dans plus de trente traductions. Rédigée avec une clarté exemplaire, cette étude éclairante retrace l'émergence de l'idée de communauté en Amérique du Sud, plutôt qu'en Europe au XIXe siècle. Plus tard, ce sentiment d'appartenance s'est formé et reformulé à tous les niveaux, de la haute politique à la culture populaire, en passant par l'imprimé, la littérature, les cartes et les musées. Suite à la montée et au conflit des nations et au déclin des empires, Anderson s'appuie sur des exemples de l'Asie du Sud-Est, de l'Amérique latine et du passé récent de l'Europe pour montrer comment le nationalisme a façonné le monde moderne.
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In Joy and in Sorrow brings together some of the finest historians of the South in a sweeping exploration of the meaning of the family in this troubled region. In their vast canvas of the Victorian South, the authors explore the private lives of Senators, wealthy planters, and the belles of high society, along with the humblest slaves and sharecroppers, both white and black. Stretching from the height of the antebellum South's pride and power through the chaos of the Civil War and Reconstruction to the end of the century, these essays uncover hidden worlds of the Southern family, worlds of love and duty--and of incest, miscegenation, and insanity. Featuring an introduction by C. Vann Woodward, Pulitzer Prize-winning author of Mary Chesnut's Civil War, and a foreword by Anne Firor Scott, author of The Southern Lady, this work presents an outstanding array of historians: Eugene Genovese, Catherine Clinton, Elizabeth Fox-Genovese, Carol Bleser, Drew Faust, James Roark, Michael Johnson, Brenda Stevenson, Bertram Wyatt-Brown, Jacqueline Jones, Peter Bardaglio, and more. They probe the many facets of Southern domestic life, from the impact of the Civil War on a prominent Southern marriage to the struggles of postwar sharecropper families. One author turns the pages of nineteenth century cookbooks, exploring what they tell us about home life, housekeeping, and entertaining without slaves after the Civil War. Other essays portray the relationship between a Victorian father and his devoted son, as well as the private writings of a long-suffering Southern wife. In Joy and in Sorrow offers a fascinating look into the tangled reality of Southern life before, during, and after the Civil War. With this collection of essays, editor Carol Bleser provides a powerful new way of understanding this most self-consciously distinct region. In Joy and in Sorrow will appeal to everyone interested in marriage and the family, the problems of gender and slavery, as well as in the history of the South, old and new.
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S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.
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A partir d'exemples culturels et de cas empruntés à la clinique quotidienne, cet ouvrage montre les effets psychologiques d'une réduction de la personnalité féminine à sa seule fonction de reproduction : en particulier les comportements d'agression de la mère vis-à-vis de sa ou de ses filles.
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Projet démesuré que de couvrir près de vingt siècles d'histoire du monde antique gréco-romain, de parcourir un espace qui va des rivages de la Méditerranée à ceux des mers du Nord, des colonnes d'Héraklès aux rives de l'Indus, de se plonger dans des documents aussi divers que les tombes d'une nécropole, la stèle inscrite plaquée aux murs du sanctuaire, le rouleau de papyrus, la scène peinte sur la panse d'un vase... et une littérature grecque et latine qui, si elle n'a pas donné la parole aux femmes, a beaucoup parlé d'elles. On l'aura deviné, ce livre n'a pas pour fonction de remplacer l'énorme production qui existe en ce domaine. Il aborde un petit nombre seulement des questions qui nous ont paru importantes pour aider à comprendre la place des femmes dans le monde antique et, plus encore peut-être, dans la perspective d'un ensemble de volumes traitant de l'histoire des femmes, comprendre les fondements d'habitudes mentales, de mesures juridiques, d'institutions sociales qui ont duré des siècles en Occident.
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L'institution polygamique est un des lieux privilégiés de socialisation de la sexualité féminine où se fondent les rapports sociaux entre les sexes et les mécanismes de leur reproduction. Les résultats présentés ici résultent d'une étude de l'institution polygamique et du vécu des femmes soninke et toucouleur vivant sous le régime de la polygamie, tant en Afrique (en particulier au Sénégal) qu'en France, dans le contexte de l'immigration. L'étude a été menée dans une perspective comparative, à partir d'enquêtes conduites par Odile Journet, pour ce qui est du Sénégal, et par Sylvie Fainzang, pour ce qui est de la France. La confrontation des analyses a permis de dégager des règles de fonctionnement de la subordination des femmes au rôle qui leur est affecté dans le contexte de la polygamie. Les auteurs ont tenté de cerner les conditions d'existence de la formule polygamique au niveau idéologique (modèles, systèmes de valeurs et des représentations).
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Cet article examine la dimension sexuelle de la Rébellion de 1837 dans le Bas-Canada et soutient que les femmes furent bien moins actives dans la lutte anti-gouvernementale qu'elles ne l'avaient été au XVIIIe siècle dans diverses émeutes et autres mouvements de résistance. L'explication de ce changement est liée au procès de « masculinisation » de la politique qui a lieu un peu partout en Occident à la même époque. Comme le républicain type de la première moitié du XIXe siècle, le patriote du Bas-Canada défend une conception essentiellement masculine de la citoyenneté en régime démocratique. D'autre part la conviction rousseauiste que la femme vertueuse doit se confiner dans son rôle domestique permet de comprendre les poussées occasionnelles de mysoginie contre les femmes qui affichent publiquement leur opposition au mouvement patriote.
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Sandra Harding here develops further the themes first addressed in her widely influential book, The Science Question in Feminism, and conducts a compelling analysis of feminist theories on the philosophical problem of how we know what we know.Following a strong narrative line, Harding sets out her arguments in highly readable prose. In Part 1, she discusses issues that will interest anyone concerned with the social bases of scientific knowledge. In Part 2, she modifies some of her views and then pursues the many issues raised by the feminist position which holds that women's social experience provides a unique vantage point for discovering masculine bias and and questioning conventional claims about nature and social life. In Part 3, Harding looks at the insights that people of color, male feminists, lesbians, and others can bring to these controversies, and concludes by outlining a feminist approach to science in which these insights are central. "Women and men cannot understand or explain the world we live in or the real choices we have," she writes, "as long as the sciences describe and explain the world primarily from the perspectives of the lives of the dominant groups."Harding's is a richly informed, radical voice that boldly confronts issues of crucial importance to the future of many academic disciplines. Her book will amply reward readers looking to achieve a more fruitful understanding of the relations between feminism, science, and social life.
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Dans toutes les sociétés, et que les acteurs sociaux en soient conscients ou non, la conception du sexe anatomique comporte toujours un aspect stratégique, c'est-à-dire politique, dans l'organisation des relations entre les sexes. Deux questions se posent et se croisent : la conceptualisation du sexe (quel rapport établit-on entre le biologique et le social ?) et la catégorisation des sexes (qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme, qu'est-ce que du masculin, du féminin, de l'unisexe ou du troisième genre... ?). Si l'oppression des femmes est générale, les idéologies du sexe sont diverses. L'autrice s'est intéressée à ceux et celles qui parlent et à celles qui se taisent, aux métamorphoses subtiles du discours savant, aux interprétations et aux déterminants de la conscience des femmes, aux normes des sociétés et des individus sur le sexe et le genre, et aux tentatives de subversion. Que ce soit du côté des normes ou du côté des contestataires, et qu'elles disent que le genre traduit, ou symbolise, ou construit le sexe, les idéologies témoignent du sexe social : que l'anatomie est politique.