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Découvrez l'histoire inspirante des sœurs Nardal, figures emblématiques de la négritude et du féminisme noir, et leur impact durable sur la culture et la littérature.
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Ce mémoire a pour but d'examiner l'éventuel impact qu'a eu la quatrième vague du féminisme sur la situation des femmes dans le champ littéraire. Dans sa première partie de contextualisation, il trace les contours d'une histoire littéraire au féminin marquée par l'invisibilisation, l'exclusion et la marginalisation. Dans sa seconde partie, il fait état d'une série de transformations ayant récemment agité le monde de l'édition depuis la déferlante #MeToo, la plus notable étant l'essor inédit pris par l'édition d'ouvrages de non-fiction féministes, une pratique qui témoigne tantôt de l'engagement profond d'une série de nouvelles maisons d'édition indépendantes, tantôt de la pratique du "feminism washing" par les grandes maisons généralistes. La troisième et ultime partie vise à répondre à la question suivante : les inégalités de genre, de quelque nature qu'elles soient, affectent-elles autant le champ littéraire depuis #MeToo? Y seront abordées les questions du plafond de verre, des inégalités salariales, du capital symbolique accordé aux autrices et du harcèlement sexuel au sein du milieu littéraire.
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En mobilisant les outils de la sociologie, ce livre met à distance le discours moral ou humaniste sur l'adoption transraciale ou transnationale, afin d'aborder celles-ci d'un point de vue politique. Ces formes d'adoption sont en effet traversées par des enjeux qui vont au-delà de l'amour ou du désir d'enfant. Pour les comprendre, ce livre introduit une perspective théorique et militante encore trop peu connue en France : la justice reproductive, qui considère les disparités d'accès aux techniques reproductives, contraceptives, abortives et de stérilisation, ou encore les placements et les adoptions d'enfants, comme résultant d'inégalités systémiques. Le texte navigue entre un récit de vie poignant et des affiliations choisies aux théories critiques de la race, aux Cultural Studies, aux études féministes, aux études décoloniales et aux théories queer. Amandine Gay répond ainsi à l'urgence pour les personnes adoptées--et pour les autres--d'ouvrir un champ de réflexion, fondésur leurs expériences et expertises, analysant les rapports de pouvoir qui s'exercent dans l'adoption, et les structures conventionnelles de la parenté.
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Féministes en mouvement de l’Université Laval (FEMUL) 2020 Résumé : « L’élaboration du guide Pour la rédaction inclusive à l’Université Laval s’inscrit dans un effort collectif d’appuyer la communauté universitaire dans l’application de formes d’écriture inclusive. L’objectif de ce projet est de sensibiliser la communauté universitaire à cette nouvelle réalité grammaticale et de lui fournir […]
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Quelle est la place des femmes dans l'industrie du spectacle du XIXe siècle au-delà des métiers de performance très exposés qu'exercent les actrices, chanteuses, et danseuses ? Dans une perspective pluridisciplinaire et internationale, ce volume propose des réponses à ces enjeux concernant le monde du spectacle dans sa diversité et sa complexité.
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Guide d'écriture inclusive
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Jusqu'ici, les historiens et les littéraires qui se sont penchés sur les Rébellions de 1837-1838 ont généralement nié l'engagement des femmes dans cet épisode révolutionnaire. Les recherches dans les archives et les dépouillements de journaux révèlent néanmoins une diversité d'actions et de prises de parole des Bas-Canadiennes, dans l'espace privé comme dans l'espace public. Ce livre présente un ensemble de 300 lettres écrites entre 1830 et 1840 par des femmes liées au mouvement patriote qui, même exclues de la sphère publique, n'évoluaient pourtant pas en circuit fermé. Tout en décrivant les conditions matérielles, les codes et les relations sociales qui encadraient les pratiques épistolaires de l'époque, l'auteure fait état des mutations de l'écriture féminine au contact des évènements insurrectionnels et des idéaux propres au siècle des nationalités et du romantisme. Ce faisant, elle renouvelle brillamment la perspective historique et rectifie certaines idées reçues sur l'histoire littéraire des femmes et du Québec.
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Cette recherche, vise à cerner, à partir d'un corpus composé de 24 réécritures bibliques publiées dans la revue L'autre Parole de 1996 à 2015, le mode de transmission de la tradition chrétienne mis en œuvre par le groupe féministe du même nom. Comment s'élaborent les réécritures de la collective L'autre Parole? Quels sont les principaux éléments qui composent l'interprétation féministe des textes bibliques et chrétiens? En quoi ces réécritures contribuent-elles à une transmission du féminisme dans le champ religieux? Cette étude s'intéresse au déploiement du patriarcat dans les textes bibliques et à la capacité des femmes de développer, par le travail de réécriture de ces textes, une herméneutique féministe. Au fil des chapitres, nous présentons L'autre Parole et l'apport de transmission de cette collective féministe chrétienne qui, depuis sa fondation en 1976, milite pour la transformation de la situation des femmes dans l'Église. Nous étudions le concept de transmission qui se dégage de l'approche de Gérard Delteil : le rapport entre la tradition et l'innovation et la transmission entendue tel un témoignage des convictions militantes. Nous étudions aussi les modèles herméneutiques du soupçon, du souvenir, de la proclamation et de l'imagination qui se dégage de l'approche biblique féministe d'Elisabeth Schüssler Fiorenza. Nous analysons le contenu des 24 réécritures à l'aide de quatre indicateurs : la structure du texte, les personnages principaux, les stratégies rédactionnelles, et enfin, la féminisation et le langage inclusif. Nous approfondissons aussi quelques éléments du discours à l'aide d'une étude des termes récurrents : parole, liberté, justice, Jésus, sororité, féminisme, espérance, solidarité. Finalement, nous interprétons ce corpus au regard du concept de transmission et de l'approche herméneutique féministe biblique d'Elisabeth Schüssler Fiorenza. Suite à cette investigation, nous pouvons affirmer que les 24 réécritures étudiées constituent une forme de transmission qui témoigne des convictions féministes chrétiennes des membres de L'autre Parole. Nous soutenons que l'apport de transmission des réécritures ne se trouve pas dans les récits eux-mêmes, mais plutôt dans l'acte de réécriture à partir d'éléments alternatifs. Il s'agit d'une pratique d'appropriation qui adapte, transforme et personnalise l'héritage biblique et la tradition chrétienne pour y inclure la vie, les expériences et la quête de liberté des femmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : transmission, réécriture biblique, L'autre Parole, herméneutique, féminisme, chrétienne.
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Signe d’une inquiétude propre à notre époque, les recherches actuelles en littérature interrogent avec insistance la filiation et l’héritage. On commente à répétition les fractures et les rapports ambigus au passé qui caractérisent la production littéraire contemporaine: «il ne s’agit pas de s’inventer des parentés, de se forger victorieusement de toutes pièces une lignée, mais plutôt d’assumer un héritage fragilisé par les secousses, voire les ressacs, d’une modernité dont on accueille et réévalue à la fois le désir de rupture» (Lapointe et Demanze, 2009: 7). Combien plus précaires encore, l’héritage et la filiation au féminin. Disparues sous le nom du mari1 dans les arbres généalogiques, exclues traditionnellement de la transmission du patrimoine et, partant, des réélaborations littéraires de cette grande question2, tenues à distance des débats sociaux, marginalisées ou effacées de l’histoire littéraire, les femmes souffrent d’une filiation au pire absente, au mieux trouée. Si les créateurs ont cru, selon Harold Bloom (1973), avoir trop de pères littéraires, figures puissantes contre lesquelles il leur fallait s’insurger, les créatrices, elles, ont manqué cruellement de mères. Voilà pourquoi la filiation, si elle touche tous les êtres, est aussi une brûlante question féministe.
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« La filiation est un art de tenir le fil et de casser le fil. » Françoise Collin a fait entrer le féminisme dans la philosophie, et la philosophie dans le féminisme. Originale, radicalement plurielle, à la fois moderne et postmoderne, sa pensée nous rappelle que le féminisme n’est pas qu’une théorie ou une action politique. Il est aussi une façon d’être au monde. Figure marquante des lettres francophones, la romancière et philosophe belge a nourri durant toute sa carrière une vive affection pour le Québec. Cette anthologie préparée par Marie-Blanche Tahon rassemble ainsi des textes présentés au Québec dès les années 1970, entre autres dans les revues Spirale, Liberté, La Vie en rose et Recherches féministes. Qu’elle y parle de transmission, de culture commune, de crise du moderne, de politique ou encore d’écriture, on croirait qu’elle s’adresse aux féministes d’aujourd’hui. En ces temps houleux, devant l’urgence d’appréhender les enjeux qui nous unissent et nous divisent, relire Collin est impératif.
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Depuis les récits retraçant ses premières heures, la scène rap montréalaise apparaît particulièrement investie par des acteurs d’origine haïtienne : un fait notamment palpable à travers les textes de rap, qui présentent fréquemment des occurrences en créole haïtien. Prenant acte de cette caractéristique du rap montréalais, nous proposons une réflexion sur les enjeux de la visibilité des migrants et descendants de migrants haïtiens au sein de l’espace public québécois, à travers une focalisation sur les pratiques et expériences de rappeuses montréalaises d’origine haïtienne. Dans cette contribution, qui vise à entrevoir les processus de majoration et de minoration à l’oeuvre dans le contexte montréalais et québécois, nous envisagerons notamment la manière dont les vecteurs de différenciation impliquant ce qui relève du linguistique, de la « québéquicité » ou des rapports sociaux de sexe s’actualisent et se reproduisent dans le cadre de la médiatisation des productions artistiques.
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L'amitié est un champ d'études peu exploré et cependant d'importance vitale pour les études genre et féministes. En revisitant l'histoire des écrits féministes sur les amitiés entre femmes, l'article explore l'importance qui est donnée à l'amitié par les premières générations de féministes tout au long du XXe siècle. En se concentrant sur les considérations polémiques, théoriques et empiriques à l'égard de l'amitié, l'article suggère que l'amitié a été historiquement fondamentale pour les politiques, les identités et les communautés féministes. Il conclut par un argument en faveur de la place centrale de l'amitié - avec le même sexe, hommes et femmes, mais aussi entre les sexes - dans les programmes de recherche féministes, aujourd'hui et dans l'avenir. Le prisme de l'amitié conduit à une remise en question radicale de l'hétéronormativité des sciences sociales, et attire notre attention sur les façons dont la vie intime a été reconfigurée au début du XXIe siècle.
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Reconnu comme un livre majeur du XXe siècle, Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir est paru en 1949, il y a plus de cinquante ans. Si l’accueil qu’on lui a réservé en France au moment de sa parution a été houleux, qu’en a-t-il été au Québec? Quelle influence a-t-il exercée sur ses lectrices? Les textes rassemblés ici visent à amorcer une réflexion critique sur la contribution du Deuxième sexe aux débats théoriques féministes des dernières décennies, notamment en ce qui a trait à la maternité, à la prostitution, au lesbianisme, à l’exclusion et à la différence. Des textes de Cécile Coderre, Marie Couillard, Marie-José des Rivières, Michèle Kérisit, Diane Lamoureux, Gertrude Mianda, Carole Noël, Colette Parent, Yvanka B. Raynova, Françoise Rétif, Marie-Blanche Tahon et Geneviève Thibault.
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Qui es-tu, toi qui n'es, ne seras jamais moi ni mien ? Je t'écoute comme la révélation d'une vérité irréductible à moi. Tu m'as saluée, reconnue. Tu interroges tes limites. Je te donne du silence où le futur de toi - et peut-être de moi avec toi - peut émerger et se fonder. Je ne m'approche pas immédiatement de toi. Je ne te connaîtrai jamais de manière absolue. Je laisse de l'air, de l'espace, du mystère autour de nous. Éveillée à toi, recueillie, j'invente des paroles qui te touchent de leur souffle sans t'enlever à toi. Cet abord intransitif cherche aide auprès de l'univers, de la beauté, de la sagesse, de l'Histoire. En cette uvre déjà, j'aime à toi. Puisse ce " à " garder l'intention entre nous encore et toujours vive, berceau de l'être que notre transcendance l'un à l'autre enfante. " Après une critique de la maîtrise de notre culture par le genre masculin et la définition de médiations nécessaires à la constitution du sujet féminin, Luce Irigaray élabore ici une dialectique de l'intersubjectivité fondée sur la différence sexuelle. J'aime à toi marque donc un nouveau temps dans l'ouvre de la philosophe, le premier ayant été ouvert par Speculum, De l'autre femme.
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Comment les femmes parlent-elles ? Comment se parlent-elles ? Comment leur parle-t-on ? Et comment parle-t-on d'elles ? Les femmes et les hommes parlent-ils la même langue ? Quel rôle jouent la métaphore sexuelle, les connotations dépréciatives, les insultes à caractère sexuel comme véhicules de l'idéologie sexiste ? Ce livre tente de cerner le langage dans sa diversité sexuelle posée comme culturelle et non pas "naturelle".
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La réflexion que j'ébaucherai ici est issue de mon trouble devant une question qui m'a été récemment posée, qui est souvent posée aux femmes qui écrivent, et qu'elles se posent : « est-ce que tu écris en tant que femme ? ». De toute évidence la question ne porte pas sur le fait de savoir si c’est une femme qui écrit - puisqu’elle le présuppose - mais si cette femme écrit « en tant que femme ». Elle implique donc qu'une femme pourrait ne pas écrire « en tant que femme », que le sujet et l'auteur ne coïncident pas nécessairement, qu'elles entretiennent des rapports pour le moins incertains et variables.
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