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Dans ce second volume, Simone de Beauvoir entreprend " d'étudier avec soin le destin traditionnel de la femme ", c'est à dire de " situer " la femme. " Comment la femme fait-elle l'apprentissage de sa condition, comment l'éprouve-t-elle, dans quel univers se trouve-t-elle enfermée, quelles évasions lui sont permises, voilà ce que je chercherai à décrire. " D'abord sa formation : dans l'enfance, dans l'adolescence, dans l'initiation sexuelle, tout semble disposé, agencé, pour creuser davantage le fossé naturel qui la sépare de l'homme, pour transformer des différences en inégalité, et cette inégalité en infériorité. Ensuite sa situation : Simone de Beauvoir décrit la femme dans le mariage, avec ses prémisses, ses traditions, ses conséquences ; dans la maternité ; dans la prostitution, dans la société ; dans le vieillissement et la vieillesse. Enfin elle envisage les problèmes qui se posent aux femmes qui " héritant d'un lourd passé, s'efforcent de forger un avenir nouveau "
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«Nous commencerons par discuter les points de vue pris sur la femme par la biologie, la psychanalyse, le matérialisme historique. Nous essaierons de montrer ensuite positivement comment la «réalité féminine» s'est constituée, pourquoi la femme a été définie comme l'Autre et quelles en ont été les conséquences du point de vue des hommes. Alors nous décrirons du point de vue des femmes le monde tel qu'il leur est proposé ; et nous pourrons comprendre à quelles difficultés elles se heurtent au moment où, essayant de s'évader de la sphère qui leur a été jusqu'à présent assignée, elles prétendent participer au mitsein humain». Simone de Beauvoir.
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In the winter of 1875 Miss Anthony prepared her speech on “Social Purity” and gave it first at the Grand Opera House, Chicago, March 14, in the Sunday afternoon Dime lecture course. When she reached the opera house the crowd was so dense she could not get inside and was obliged to go through the engine room and up the back way to the stage. The gentleman who was to introduce her could not make his way through the throng and so this service was gracefully performed by “Long John” Wentworth, who was seated on the stage. At the close of the address, to her surprise, A. Bronson Alcott, Parker Pillsbury and A.J. Grover came up to congratulate her. She had not known they were in the city. Mr.Alcott said: “You have stated here this afternoon, in a fearless manner, truths that I have hardly dare to think, much less to utter.” No other speaker, man or woman, ever had handled this question with such boldness and severity and the lecture produced a great sensation. Even the radical Mrs. Stanton wrote her she would again be asked to speak in Chicago, and Mr. Slayton said that she had ruined her future chances there; nevertheless she was invited by the same committee the following winter.
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Femme de lettres et femme politique, Olympe de Gouges est considérée comme une pionnière du féminisme. Très investie dans la révolution française, elle rédige en 1791 une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, qu'elle adresse à la reine Marie-Antoinette, en écho à celle de 1789. Elle lutte pour l'émancipation de la femme, pour la reconnaissance de sa place sociale et politique. Elle milite également pour l'abolition de l'esclavage. Proche de Condorcet, elle rejoint les Girondins en 1792. Condamnée par le Tribunal révolutionnaire, elle est guillotinée le 3 novembre 1793.
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Test de préjugés inconscients
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Depuis quelques années et grâce aux militantes féministes, le terme de féminicide a fini par rentrer dans le langage courant pour désigner un crime tristement banal et répandu : le meurtre de femmes parce qu’elles sont femmes. S’ils existent depuis la préhistoire, partout dans le monde et dans tous les milieux, nous peinons encore aujourd’hui à …
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Loin d’être des anomalies ou des drames individuels perpétrés par des monstres, les féminicides et toutes les violences sexistes qui gravitent autour sont bel et bien systémiques : elles structurent nos sociétés depuis la Préhistoire. Preuve que la domination patriarcale est le modèle originel à partir duquel tous les autres rapports de pouvoir se sont établis. …
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Nous écoutons Sylvie Lévesque, directrice de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec et Mélanie Lefrançois, professeure en santé et sécurité du travail au Département d’organisation et ressources humaines de l’École des sciences de la gestion à l’UQAM.
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On a toustes déjà entendu une blague qui nous met un peu mal à l'aise, sans pouvoir vraiment mettre le doigt sur la raison. Sophie-Anne Morency nous donne des clés pour analyser et reconnaître l'humour sexiste et antiféministe et nous rappelle que parfois, ne pas rire suffit à résister. Ses propos vise à se sensibiliser aux effets politiques de l’humour et ainsi, favoriser le « rire ensemble ». Biographie: Sophie-Anne Morency est doctorante en sociologie, titulaire d’une maîtrise en science politique avec une concentration en études féministes, ainsi que d’un baccalauréat en relations internationales et droit international, également avec une concentration en études féministes. Sa thèse de doctorat explore les mobilisations des groupes sociaux marginalisés dans l'industrie de l'humour québécois et les réactions que celles-ci suscitent. Ses recherches portent sur le sexisme et le racisme dans l'industrie humoristique, les frontières entre discours sérieux et humoristique, ainsi que sur les enjeux de la liberté d'expression en humour. Elle est membre du Chantier sur l’antiféminisme (RéQEF) et de l’Observatoire de l’humour. Son plus récent article « Entre masculinisme et antiféminisme « ordinaire » : analyse de la télésérie québécoise Les mecs » a été publié dans la revue scientifique Recherches sociographiques, 64(3), 607–625. https://doi.org/10.7202/1112259ar Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/), écrit et monté par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH
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Entre le Pays basque, le Japon et Montréal, Nerea Aizpuru mène une recherche-création documentaire sur la manière dont les femmes s’approprient ce sport mixte, où filles et garçons exécutent les mêmes mouvements, devant un même public. Elle nous parle aussi de ses contradictions : vouloir un corps normatif tout en portant un regard féministe sur elle-même, être maman, sportive, et femme à la fois. Une conversation intime sur les rapports au corps. Biographie: Avec une maîtrise en philosophie et plusieurs années d'expérience comme entraîneuse sportive, Amaia Nerea Aizpuru Arrillaga, d'origine basque, vit actuellement à Montréal et est doctorante en sociologie à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses recherches portent sur l’empowerment des femmes à travers le sport et le corps, tout en intégrant le travail avec l'image et le documentaire ethnographique. Sa thèse, intitulée Femmes en performance : Analyse socio-ethnographique et féministe de la pratique des CrossFiters amateurs à Bilbao et à Montréal, sera le premier projet de recherche-création présenté au département de sociologie de l’UQAM. Amaia Nerea est membre étudiante du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et de l'Institut de recherches et d’études féministes (IREF) depuis 2019. Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/). Enregistré, écrit et monté par Rajae Anys. Avec le soutien financier du CRSH.
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Dans cet épisode, on vous emmène en immersion dans plusieurs ateliers où s'entrelacent luttes intersexes, féminismes, enjeux religieux et mobilisations de terrain. Entre rencontres avec la Table des groupes de femmes de Montréal, participation à des discussions sur les droits intersexes, et réflexions autour du féminisme et de la religion, on explore une question centrale : comment les personnes en lutte féministes, intersexes, marginalisées parviennent-elles à faire valoir leurs droits au quotidien ? À travers des initiatives comme Hoodstock et des approches comme la défense collective des droits, on découvre comment se construisent des fronts communs mais aussi pour qui ils sont véritablement bénéfiques, et à qui ils profitent moins. Avec: Marie-Andrée Roy, Cassandra Exumé, Dalila Awada, Table des groupes de femmes de Montréal, Janik Bastien Charlebois Épisode enregistré durant la Foire féministe de l'IREF (27, 28 février et 1er mars 2025 - https://sites.grenadine.uqam.ca/sites/dsj/fr/foire-feministe-feministes-dans-la-cite) . Monté et écrit par Rajae Anys. Avec le soutien financier du CRSH.
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Qui a le pouvoir sur le corps des femmes et des personnes minorisées dans le genre ? Comment l'institution médicale est-elle un des premiers mécanismes de normalisation des corps ? Les outils théoriques féministes permettent de penser et observer les mécanismes de pouvoir imposés sur les corps, notamment ceux des femmes. Les intervenant-es reviennent sur les concepts de normalisation et de médicalisation, et nous donnent un rapide aperçu des résistances qui y sont opposées. Avec: Geneviève Pagé, Stéphanie Pache, Thomas Delawarde Saïas, Nesrine Bessaïh Épisode enregistré durant la Foire féministe de l'IREF (27, 28 février et 1er mars 2025 - https://sites.grenadine.uqam.ca/sites/dsj/fr/foire-feministe-feministes-dans-la-cite), Monté et écrit par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH.
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Du côté de chez Catherine | Les gens se marient-ils pour les mêmes raisons qu'avant? Et célèbrent-ils de la même façon? C'est ce que nous dévoilent la planificatrice de mariage Marilyn Mahotières, fondatrice de Marilyn Signature, et Hélène Belleau, directrice du Centre Urbanisation Culture Société de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a mené une enquête auprès des Québécois et Québécoises. « Le mariage est devenu un acte individuel. On essaie d'en faire un événement unique qui nous représente et, parfois, de se distancier de la tradition », explique Mme Belleau, qui parle aussi d'un « retournement complet du sens du mariage ». Mme Mahotières parle quant à elle des incontournables que l'on trouve dans les mariages.
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«Féminin» ou «masculin». Dès la naissance, il faut choisir. Sur les papiers d’identité, les formulaires d’inscription, les bulletins d’adhésion, il y a toujours ces deux petites cases à cocher. Comme si le monde se divisait en deux catégories, les hommes et les femmes. C’est oublier que le genre est une fiction, un discours biopolitique. C’est oublier, aussi, que l’identité n’est jamais une essence mais une construction. D’où vient cette binarité du genre ? Pourquoi la citoyenneté n’est réservée qu’aux personnes cisgenres ? Comment déconstruire ce rapport normatif entre sexe, genre et reproduction ? Pour dépasser cette dichotomie de genre, Victoire Tuaillon reçoit Paul B. Preciado, philosophe, commissaire d’exposition et auteur dans un grand entretien en deux épisodes.