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Maria Nengeh Mensah, professeure à l'École de travail social de l'UQAM et coauteure de l’ouvrage «Luttes XXX : Inspirations du mouvement des travailleuses du sexe», explique les revendications de ces travailleuses qui prolongent le sens des luttes pour les droits des femmes.
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The concept of intersectionality refers to the constructionist approach, which considers gender, class and race as categories of social inequality that cannot be added together but that intersect and construct each other. Social categories construct the social identities that affect what motivates people and how they operate. The question is how multiple identities come together in the context of crime? The paper reports the findings of a qualitative study that explored the concept of intersectionality when analysing crime. The study analysed the court files of Antillean women and girls living in the Netherlands and tried to find an explanation for their crime patterns in their struggle with their identity.
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Depuis sa mise en place, le nouveau programme d’histoire et d’éducation à la citoyenneté au secondaire a été la cible de nombreuses critiques touchant essentiellement la question nationale. Certains commentateurs ont même affirmé que de grands événements politiques étaient occultés dans le programme au profit de l’histoire sociale. Nous avons décidé d’aller vérifier ces allégations à l’aide d’une analyse du programme en fonction plus précisément de la présence des femmes. Nous avons porté une attention plus particulière à la progression des apprentissages, un document indiquant les connaissances à maîtriser par les élèves. Les conclusions sont sans appel : les femmes sont pratiquement absentes. Leurs rares apparitions sont détachées de tout contexte et correspondent le plus souvent à des rôles stéréotypés. Loin d’encourager la réflexion sur les enjeux actuels, la progression des apprentissages propose la mémorisation d’une trame historique qui demeure factuelle et centrée sur les événements politiques.
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Si les femmes immigrent presque dans la même proportion que les hommes, elles sont plus vulnérables qu’eux à la violence et à l’exploitation. Les résultats de recherches réalisées auprès de femmes immigrantes et d’intervenantes sociales montrent que l’immigration peut entre autres déclencher ou augmenter la vulnérabilité des femmes à la violence conjugale. Cet article met l’accent sur la manière dont les politiques d’immigration interagissent avec d’autres formes d’oppression dans la vie des femmes immigrantes et donc participent à cette vulnérabilisation. À partir d’une recension des écrits sur la violence conjugale en contexte d’immigration et de documents sur l’impact des politiques d’immigration sur les droits des femmes, et en utilisant la théorie féministe intersectionnelle comme cadre d’analyse, nous traitons de la problématique de la violence conjugale en contexte d’immigration. Cela nous permet d’expliquer comment des facteurs comme le statut d’immigration, le genre, la classe sociale ou la race placent les femmes, notamment immigrantes, dans une position sociale qui les vulnérabilise davantage à la violence conjugale.
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Cet ouvrage s'inscrit dans le foisonnement de la sociologie du genre et des études gaies et lesbiennes. Il propose une synthèse des recherches en sciences sociales sur l'homosexualité en France et dans le monde. Nourri des apports de la réflexion théorique et de la critique historique, il donne à voir la diversité des figures de la dissidence sexuelle selon les périodes, les milieux sociaux et les aires culturelles, et la façon dont celle-ci interroge les constructions contemporaines de l'hétérosexualité. Des inscriptions territoriales aux trajectoires sociales, des styles de vie aux mobilisations politiques, des codes langagiers aux modes de consommation, les multiples traits associés aux gays et aux lesbiennes ne se limitent ni aux pratiques sexuelles ni à l'institution conjugale. L'ouvrage se propose de mettre en lumière non seulement la manière dont la culture façonne la sexualité, mais aussi comment, à partir de ces sexualités minoritaires, s'élaborent en retour des cultures originales.
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Qui est l’«ennemi principal»? Pour la féministe matérialiste qu’est Christine Delphy, il ne s’identifie ni à l’Homme – avec une majuscule –, ni aux hommes en général. Ce n’est en effet ni une essence ni un groupe naturel: c’est un système. Or ce n’est pas non plus, ou plutôt pas principalement, pour cette théoricienne qui s’inspire de Marx mais dans un parfait esprit d’hétérodoxie, le système capitaliste. L’ennemi principal, c’est ce qu’elle a choisi d’appeler le patriarcat : à savoir un système autonome d’exploitation et de domination. Christine Delphy a entrepris d’en constituer la théorie, très exactement l’économie politique du patriarcat. «L’ennemi principal», c’est aussi le titre de l’article de Christine Delphy qui, publié en 1970, la première année du Mouvement de libération des femmes, marque le début d’une révolution dans la réflexion féministe. Elle introduisait l’idée alors totalement nouvelle du patriarcat défini comme structure sociale hiérarchique et inégalitaire, en refusant toute explication de la subordination des femmes en termes idéalistes – que ce soit sur des bases biologiques, naturalistes ou essentialistes, ou bien encore fondées sur l’idéologie ou le «discours».
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"Ce livre vise à introduire de nouvelles façons de concevoir, de théoriser et d'intervenir sur le social en ce xxie siècle. Il y est non seulement question des fondements du travail social, mais aussi des politiques sociales, des méthodes d'intervention et des enjeux contemporains de la profession. En revisitant d'une manière créative les postulats de base du travail social, les auteurs proposent des lectures inédites des problèmes sociaux, un regard plus nuancé sur les populations marginalisées, un renouvellement des politiques sociales comme levier de citoyenneté ainsi que des pistes d'intervention plus respectueuses des individus, des groupes, des familles et des communautés."-- Site de l'éditeur.
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Parler de handicap, investir le champ du handicap conduit à questionner les manières de porter le geste, d'agir, de se mouvoir, que chacun d'entre nous a coutume de tenir pour neutres et ordinaires. Car comment construit-on sa virilité quand le corps ne correspond pas au standard, quand la force ou le muscle fait défaut ? Comment parle-t-on de soi, lorsqu'on est en situation de handicap ? Comment appréhende-t-on son expérience, lorsque certains gestes ne peuvent se faire en autonomie, et nécessitent une coréalisation, l'aide, la coopération de l'autre ? A travers des entretiens non directifs d'hommes "handis", comme ils se définissent eux-mêmes, complétés par de l'observation participante, Pierre Dufour, lui-même en fauteuil, dénoue le discours qui sous-tend la situation de handicap, le regard que l'on porte sur soi, sur sa virilité, sur sa capacité à s'affranchir des standards et d'un vocabulaire issus d'un agencement du monde "valido-viril" qui ne sont d'aucune utilité pour décrire son quotidien : parle-t-on d'un corps qui rampe sur la plage pour aller se baigner ? Qui fait la "brouette" pour monter un escalier ? Quelle place ambiguë le sport "handi" tient-il vraiment dans ce rapport au corps ? On questionne rarement les normes et les valeurs issues des modalités d'être valides. Or comment soutenir que disposer d'un corps muni de bras et de jambes, mobiles, allant par deux, n'induirait aucune norme, n'orienterait en rien les descriptions ? Croisant les thèmes du handicap et du genre, l'auteur interroge à la fois les pratiques d'hommes se déplaçant en fauteuil roulant et le stock social des discours possibles sur la diversité corporelle. Par son approche originale, cet ouvrage apporte un éclairage peu courant, et notamment sur le thème de l'assistance sexuelle.
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Pas d’histoire, les femmes? L’historienne Micheline Dumont constate que, si les recherches en histoire des femmes menées au cours des dernières décennies ont contribué à faire émerger un nouveau champ de connaissance, celui-ci n’a toujours pas été intégré dans l’histoire officielle. La tradition d’une histoire univoque, qui confine les femmes à la marge, se perpétue. Notre rapport à l’histoire est toujours «hémiplégique», amputé de toutes celles à qui l’on nie la reconnaissance comme sujet historique et politique. «La colère, dit-on, est mauvaise conseillère. Mais elle se trouve presque toujours à l’origine des textes réunis dans ce recueil. J’assume ma colère, je la crois légitime. Je voudrais offrir mes pensées indignées comme témoins de ce travail qui est le mien, l’histoire des femmes comme combat non gagné. “Être désappropriée de l’histoire, c’est le destin des femmes”, disait l’historienne Arlette Farge il y a plus de trente ans. Je ne veux pas être désappropriée de l’histoire. En définitive, l’histoire des femmes pose toujours des questions politiques.»
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La reconnaissance du droit des personnes ayant des incapacités intellectuelles à une éducation à la sexualité a généré la conception et l’implantation de programmes éducatifs. À quelles valeurs et croyances les professionnels se réfèrent-ils pour organiser l’éducation à la sexualité? Une analyse critique des approches dominantes actuelles est proposée pour contribuer à leur progrès et à leur transformation. Pour dépasser les limites des approches paternalistes et objectivistes, il est suggéré d’adopter un nouveau paradigme fondé sur des perspectives participatives et subjectivistes. Le renouvellement de l’éducation à la sexualité pourrait procéder par énovation en enrichissant et en élargissant les pratiques existantes.
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L'article se concentre sur la santé au travail et la gestion des risques professionnels dans le secteur de l'aide à domicile. Il commence par souligner les difficultés liées à la prise en compte de ces problèmes, à la fois parce que la main-d'œuvre en question est très féminisée et se situe donc en dehors du système salarial classique, et parce que le travail implique un « travail féminin » largement invisible, qui tend à masquer ses risques. Pourtant, la question de la santé au travail soulève de nombreux problèmes sociaux, non seulement pour les employés du secteur, mais également pour les employeurs et les agences de protection sociale. L'article vise ensuite à identifier les leviers de changement sur le terrain, en soulignant les limites des outils de protection sociale classiques et en démontrant comment l'identification des risques psychosociaux pourrait contribuer à mieux faire connaître le domaine et à améliorer les conditions de travail
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Tout comme aux États-Unis et en France, la militance trans est en plein essor au Québec depuis ces vingt dernières années. Cela se voit par la création ou l'expansion d'organismes trans et le développement de projets trans au sein d'organismes de santé ou au sein d'organismes LGBTQ (lesbiens, gais, bis, trans, queers). Les militant-es trans combattent la cisnormativité, c'est-à-dire l'oppression qui réprime les individus qui franchissent la frontière du genre et ainsi encourage la plupart des personnes à s'accommoder du genre assigné à leur naissance. Elle s'exprime d'une part par la régulation du changement d'identité de genre par les institutions gouvernementales, médicales et juridiques, d'autre part par la marginalisation et l'exclusion des personnes trans de l'espace médiatique et des milieux de travail, scolaire, familial et de la santé et des services sociaux. En prenant appui d'une part sur des concepts de la sociologie des mouvements sociaux, d'autre part sur des concepts issus des études féministes et des études trans, cette recherche a pour objectif d'explorer les dynamiques d'émergence du mouvement trans au Québec. Douze entrevues semi-structurées ont été réalisées en 2010 avec des militant-es trans appartenant à trois générations. Trois axes d'analyse ont été privilégiés : 1. Les dynamiques de la militance trans; 2. Les sens que les militants et militantes donnent à leurs actions; 3. Les liens entre cette militance et d'autres militances. Cette recherche démontre qu'il y a bien un mouvement trans émergent au Québec. Celui-ci a acquis une dimension collective à travers la création d'une identité trans et la formation d'une communauté trans, deux éléments constitués d'une façon dynamique et traversés par des tensions. Le mouvement trans revêt également une dimension conflictuelle et s'oriente vers le changement social, en combattant la cisnormativité et en remettant en cause les normes de genre, sexe et sexualité. Ce mouvement s'inscrit dans l'espace des mouvements sociaux québécois, en développant des stratégies liées à l'action communautaires et influencées par son évolution. Enfin, le mouvement trans a mis en place des alliances avec le mouvement gai et lesbien, le mouvement queer, le mouvement féministe et les luttes d'autres populations marginalisées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Transidentités, mouvement social, cisnormativité, militance, genre, études féministes, alliances, action communautaire, Québec.
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Les politiques de changement de genre sont fortement critiquées par les militants et militantes trans (transsexuels, transgenres, etc.) qui non seulement les dénoncent, mais mettent en place plusieurs stratégies de résistance afin d’améliorer leur accès aux processus de transition. Basé sur une recherche qualitative menée auprès de 12 activistes trans au Québec, cet article rend compte de leur perception des politiques québécoises de changement de genre. Il met en évidence le cadre transphobe et cisnormatif au sein duquel se mettent en place ces politiques, et permet de comprendre dans quelle mesure les stratégies de résistance mises en place s’adaptent à ce cadre ou le contestent
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Comment résister à l'injustice ? Peut-on vaincre le " capitalisme émotionnel " ? Une éthique du care globale est-elle possible à l'heure des migrations transnationales ? Réunies pour la première fois, trois féministes et pionnières de la théorie et de l'éthique du care, la psychologue Carol Gilligan, la sociologue Arlie Hochschild et la politiste Joan Tronto, apportent leurs éléments de réponse avec, en ligne de mire, une injonction : encourager chacun à prendre ses responsabilités pour agir contre l'indifférence des privilégiés. Un événement intellectuel.
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Les recherches en neurosciences utilisant des sets de photographies d’expression faciale afin de tester, à l’aide des techniques d’imageries, les réactions émotionnelles des adolescent-e-s ont participé à établir un modèle neurobiologique de l’adolescence. Ce modèle, qui postule que la configuration cérébrale particulière à cette période de la vie soumet les jeunes personnes à un déficit de contrôle émotionnel, tend à s’imposer dans le domaine des sciences de l’adolescence, particulièrement en lien avec la question des prises de risque. Cet article propose d’investiguer le processus par lequel les neurosciences cognitives ont produit, à partir de portraits photographiques d’acteurs mimant des émotions, des stimuli valides qui permettent de rendre visible par le biais de l’IRMf une différence cérébrale discriminant d’une part 590 les adolescent-e-s et les adultes et d’autre part les jeunes filles et les jeunes garçons dans la gestion de l’information émotionnelle. En effet, le cerveau émotionnel adolescent est construit selon deux hiérarchies enchâssées : si la différence d’âge fait figure de hiérarchie fondatrice, celle de sexe constitue un élément tantôt moteur tantôt modérateur à l’intérieur de celle-ci.
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The NASW Code of Ethics identifies social justice as one of six foundational values of the social work profession. Indigenous communities have long questioned the authenticity of this commitment and rightly so, given the historical activities of social work and social workers. Still, the commitment persists as an inspiration for an imperfect, yet determined, profession. This article presents a theoretical discussion of questions pertinent for social justice in social work practice in Native American communities: Whose definition of social justice should prevail in work with and in Indigenous communities? What can a revisioning of social justice mean to the development of Native communities and for Native youths in particular? What methods or processes of social work are most appropriate for this social justice work? This article presents a case for the practice of youth participatory action research as one method to work for social justice in Native communitie
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Select all Front Matter (pp. i-vi) Front Matter (pp. i-vi) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.1 Table of Contents (pp. vii-viii) Table of Contents (pp. vii-viii) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.2 Acknowledgments (pp. ix-xii) Acknowledgments (pp. ix-xii) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.3 Textual Description of the Cover Art (pp. xiii-xvi) Textual Description of the Cover Art (pp. xiii-xvi) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.4 Introduction: Imagined Futures (pp. 1-24) Introduction: Imagined Futures (pp. 1-24) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.5 I have never consulted a seer or psychic; I have never asked a fortune-teller for her crystal ball. No one has searched my tea leaves for answers or my stars for omens, and my palms remain unread. But people have been telling my future for years. Of fortune cookies and tarot cards they have no need: my wheelchair, burn scars, and gnarled hands apparently tell them all they need to know. My future is written on my body. In 1995, six months after the fire, my doctor suggested that my thoughts of graduate school were premature, if not misguided. He... 1 Time for Disability Studies and a Future for Crips (pp. 25-46) 1 Time for Disability Studies and a Future for Crips (pp. 25-46) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.6 What would it mean to explore disability in time or to articulate “crip time”? Temporal categories are already commonly used in formulations of disability; one aspect of cripping time might simply be to map the extent to which we conceptualize disability in temporal terms. The medical field in particular has a long tradition of describing disability in reference to time. “Chronic” fatigue, “intermittent” symptoms, and “constant” pain are each ways of defining illness and disability in and through time; they describe disability in terms of duration. “Frequency,” “incidence,” “occurrence,” “relapse,” “remission”: these, too, are the time frames of symptoms, illness,... 2 At the Same Time, Out of Time: Ashley X (pp. 47-68) 2 At the Same Time, Out of Time: Ashley X (pp. 47-68) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.7 In thinking about crip futurity, I find myself haunted by Ashley X. Born in 1997, the girl known as Ashley X was diagnosed with “static encephalopathy” a few months after her birth. “In the ensuing years,” doctors note, “her development never progressed beyond that of an infant,” and her doctors held no hope that her cognitive or neurological baseline would improve.¹ “At the age of 6 years, she [could] not sit up, ambulate, or use language.”² Concerned about their daughter’s long-term future, Ashley’s parents met with doctors in 2004 to discuss the potential effects of puberty and physical growth on... 3 Debating Feminist Futures: Slippery Slopes, Cultural Anxiety, and the Case of the Deaf Lesbians (pp. 69-85) 3 Debating Feminist Futures: Slippery Slopes, Cultural Anxiety, and the Case of the Deaf Lesbians (pp. 69-85) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.8 The pervasiveness of prenatal testing, and especially its acceptance as part of the standard of care for pregnant women, casts women as responsible for their future children’s able-bodiedness/able-mindedness; prospective parents are urged to take advantage of these services so as to avoid burdening their future children with any disabilities.¹ This notion of “burdening” children finds an echo in the debate over same-sex marriage, with LGBT couples cast as selfish parents, placing their own desires over the physical and mental health of their children (and, by extension, of all children). Moreover, according to Timothy Dailey of the Family Research Council, homosexual... 4 A Future for Whom? Passing on Billboard Liberation (pp. 86-102) 4 A Future for Whom? Passing on Billboard Liberation (pp. 86-102) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.9 “Super man,” the billboard exclaims, the unfamiliar gap between the two words emphasizing both the noun and its adjective. Below this phrase is the word “STRENGTH,” followed by the imperative “Pass It On.” At the bottom, in small print, runs the name and web address of the organization behind this public relations campaign: Values.com/Foundation for a Better Life. The “super man” referenced in the caption is, of course, the late Christopher Reeve, the white actor who starred in a series ofSupermanfilms in the 1980s before becoming a quadriplegic in a riding accident in 1995. A black-and-white photograph of... 5 The Cyborg and the Crip: Critical Encounters (pp. 103-128) 5 The Cyborg and the Crip: Critical Encounters (pp. 103-128) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.10 Controversy came quickly to the cyborg. In 1983,Socialist Reviewinvited several feminist theorists, among them Donna Haraway, “to write about the future of socialist feminism in the context of the early Reagan era.”¹ Haraway responded with “A Manifesto for Cyborgs,” framing the cyborg as a figure of feminist critique.² Her cyborg was a radical border-crosser, blurring the boundaries between human and animal, machine and organism, physical and non-physical.³ Such a cyborg, she argued, could “guide us to a more livable place,” an “elsewhere,” in which “people are not afraid of their joint kinship with animals and machines, not afraid... 6 Bodies of Nature: The Environmental Politics of Disability (pp. 129-148) 6 Bodies of Nature: The Environmental Politics of Disability (pp. 129-148) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.11 Although concern with the environment has long been an animating force in disability studies and activism, “environment” in this context typically refers to the built environment of buildings, sidewalks, and transportation technologies. Indeed, the social model of disability is premised on concern for the built environment, stressing that people are disabled not by their bodies but by their inaccessible environments. (The wheelchair user confronting a flight of steps is probably the most common illustration of this argument.) Yet the very pervasiveness of the social model has prevented disability studies from engaging with the wider environment of wilderness, parks, and nonhuman... 7 Accessible Futures, Future Coalitions (pp. 149-170) 7 Accessible Futures, Future Coalitions (pp. 149-170) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.12 When describing disability studies to my students, I often draw on Douglas Baynton’s insight that “disability is everywhere in history once you begin looking for it.”¹ For Baynton, “looking for it” entails not only recovering the stories of disabled people or tracing histories of disability discrimination but also exploring how notions of disability and able-mindedness/able-bodiedness have functioned in different contexts. Baynton issues his provocation to historians, but disability studies scholars in other fields have extended its reach, pushing their own colleagues to recognize disability as a category of analysis. Deeply influenced by and indebted to this work, I use this... Appendices (pp. 171-178) Appendices (pp. 171-178) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.13 Notes (pp. 179-224) Notes (pp. 179-224) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.14 Bibliography (pp. 225-252) Bibliography (pp. 225-252) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.15 Index (pp. 253-258) Index (pp. 253-258) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.16 Back Matter (pp. 259-259) Back Matter (pp. 259-259) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.17 Indiana University Press logo Front Matter Download XML Table of Contents Download XML Acknowledgments Download XML Textual Description of the Cover Art Download XML Introduction:: Imagined Futures Download XML Time for Disability Studies and a Future for Crips Download XML At the Same Time, Out of Time:: Ashley X Download XML Debating Feminist Futures:: Slippery Slopes, Cultural Anxiety, and the Case of the Deaf Lesbians Download XML A Future for Whom?: Passing on Billboard Liberation Download XML The Cyborg and the Crip:: Critical Encounters Download XML Bodies of Nature:: The Environmental Politics of Disability Download XML Accessible Futures, Future Coalitions Download XML Appendices Download XML Notes Download XML Bibliography Download XML Index Download XML Back Matter Download XML ABOUT US About JSTOR Mission and History JSTOR Labs JSTOR Daily News Webinars Careers EXPLORE CONTENT What's in JSTOR Advanced Search By Subject By Title Collections Publisher Images RESEARCH TOOLS Data for Research The JSTOR Understanding Series Constellate HELP CENTER Get Support Get Access LibGuides Research Basics Contact Us For Librarians For Publishers Teaching Resources JSTOR is part of ITHAKA, a not-for-profit organization helping the academic community use digital technologies to preserve the scholarly record and to advance research and teaching in sustainable ways.©2000–2024 ITHAKA. All Rights Reserved. JSTOR®, the JSTOR logo, JPASS®, Artstor®, Reveal Digital™ and ITHAKA® are registered trademarks of ITHAKA. Terms & Conditions of Use Privacy Policy Accessibility Cookie Policy Cookie Settings Description In Feminist, Queer, Crip Alison Kafer imagines a different future for disability and disabled bodies. Challenging the ways in which ideas about the future and time have been deployed in the service of compulsory able-bodiedness and able-mindedness, Kafer rejects the idea of disability as a pre-determined limit. She juxtaposes theories, movements, and identities such as environmental justice, reproductive justice, cyborg theory, transgender politics, and disability that are typically discussed in isolation and envisions new possibilities for crip futures and feminist/queer/crip alliances. This bold book goes against the grain of normalization and promotes a political framework for a more just world.