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« La question des jeunes trans gagnerait à être mieux connue du grand public. Longtemps, les identités trans et non binaires chez les enfants et les jeunes ont été comprises comme des pathologies du développement à mettre en veilleuse, voire à corriger. Or, la littérature scientifique actuelle et l’expérience du terrain nous montrent que les identités de genre non conformes sont une expression parmi d’autres de la diversité humaine. Défendant une approche dite « transaffirmative », qui repose sur une vision non binaire du genre, non pathologisante, respectant l’autodétermination et l’expertise des personnes sur leur vie, cet ouvrage pluridisciplinaire entend fournir des fondements théoriques et pratiques sur le sujet, dans le but d’accompagner et d’améliorer la qualité de vie de ces jeunes. »--Page 4 de la couverture.
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La recherche partenariale et les différentes appellations qu'elle a prises au cours des ans a connu depuis les années 2000, particulièrement au Canada et au Québec, un essor important. Celui-ci s'explique en partie par la montée en puissance de concepts comme société du savoir et économie du savoir qui ont rapidement été adoptés par les instances étatiques. Ces concepts tablent sur des liens étroits entre la croissance économique des sociétés et la création scientifique. Ce mouvement est accompagné de changements au sein même du processus de production de connaissances par le passage du Mode 1 au Mode 2. Au Québec, la recherche de type partenarial a été confortée par l'adhésion à des modalités de développement socio-économique faisant une place notable à diverses formes de coopération entre les groupes sociaux. Ce travail doctoral vise à mieux cerner la dynamique partenariale qui se déroule au sein de la relation de recherche entre des chercheurs issus du milieu universitaire et des praticiens venant de divers horizons. Afin d'approcher cette connexion chercheurs/praticiens qui se dessine à l'intérieur d'un espace partenarial que nous avons qualifié d'espace de production cognitive, nous avons posé comme hypothèse de départ, à partir d'une revue de littérature et de notre propre expérience de coordonnateur d'alliances de recherches universités-communautés, que : des questions de recherche, des valeurs, des habitudes de travail et des épistémologies occupaient cet espace balisant ainsi la liaison entre les différents participants. Cette hypothèse a été mise à l'épreuve dans le cadre d'une recherche qualitative. Pour ce faire, nous avons choisi d'examiner cinq cas de recherches exemplaires réalisées au sein du Service aux collectivités (SAC) de l'UQAM. Des entrevues semi-dirigées auprès des protagonistes de ces recherches, c'est-à-dire, les chercheurs et chercheuses, les praticiens et praticiennes, les étudiants et étudiantes et les professionnelles du SAC qui assurent la coordination des projets, nous ont permis de décrypter le dispositif partenarial. Par une analyse de contenu des comptes-rendus intégraux des entretiens, nous avons ainsi pu dégager les principales composantes de ces relations partenariales. Cette démarche nous a conduit à revoir notre hypothèse de départ. Nous postulons maintenant que : l'espace de production cognitive est alimenté par un couple question-hypothèse porté tant par les chercheurs que les praticiens; que cette activité de recherche repose sur différentes compétences tant théoriques que pratiques mises de l'avant par les partenaires aux diverses étapes de la recherche; que ces partenaires participent à une communauté de valeurs et d'aptitudes relationnelles tout en partageant le même référent épistémologique. L'ensemble de ces composantes constitue le socle sur lequel le processus partenarial se construit, se déploie et permet ainsi l'élaboration de nouvelles connaissances. ______________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : recherche partenariale, recherche-action, community based research, réflexivité, compétences.
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Pour les nouveaux arrivants, le fait d’apprendre la langue du pays d’accueil les aide dans leur processus d’intégration. C’est le cas des femmes immigrantes du Québec, bien que plusieurs autres défis les attendent. Malgré tout, elles sont travaillantes et motivées dans cet apprentissage. Cet article présente une recherche portant sur la trajectoire langagière de neuf femmes immigrantes inscrites dans un programme de francisation au Québec. Par la démarche de la biographie langagière, des entrevues semi-dirigées et un journal d’apprentissage tenu durant quatre mois, ces neuf femmes scolarisées et inscrites à des cours de français à temps complet ont été interrogées sur leurs contacts avec la langue française, les langues parlées en classe au Québec et à la maison, leurs réseaux d’amis et leurs activités sociales. Globalement, elles sont proactives, s’ajustent au lieu où elles se trouvent, à l’Autre et aux enjeux du moment.
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The present study evaluates a group intervention using a feminist approach for women experiencing sexual abuse in childhood or adulthood in order to measure changes associated with participation in a group intervention and verifies whether effects are maintained over time. The present study relates effects of the group intervention in terms of psychological distress, depression symptoms, post-traumatic stress symptoms and feelings of guilt and helplessness.The sample consists of 26 women participating in a group intervention offered by sexual assault centers in Quebec (CALACS - Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel).Results show significant differences between pretest and post-test scores obtained one week following the end of the group intervention and gains are maintained at follow-up 3 months later. The findings suggest that participation in the group intervention is associated with a reduction of psychological distress, depression symptoms, post-traumatic stress symptoms and feelings of guilt and helplessness in adult women reporting sexual abuse.
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La question qui m’a été adressée -comment se manifeste ton engagement féministe dans tes recherches et dans tes actions? -, m’interpelle sur trois fronts puisque je suis féministe, que je milite depuis plusieurs années et que je fais partie de la classe privilégiée des universitaires. Étudiante au doctorat en sociologie, je travaille actuellement sur la Marche mondiale des femmes en tant que processus de mobilisation collective sexué (D. Kergoat, 1992). Processus dont je suis partie prenante et au sein duquel j’ai eu l’occasion d’effectuer une immersion particulière au cours de l’année 2000, en participant à titre d’étudiante – stagiaire à l’équipe d’organisation et de coordination au niveau international. Et à toutes ces choses, correspond un même préalable dans mon parcours : l’expérience de l’oppression patriarcale.