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Le présent mémoire s’inscrit dans une volonté de décolonisation du discours médiatique. Il analyse la transformation du traitement médiatique accordé à la question des femmes autochtones disparues et assassinées au Canada à partir d’un corpus d’articles provenant de deux journaux québécois francophones. Les articles ont été écrits entre 1996 et 2018 par des journalistes de La Presse et du Devoir. Cette recherche mobilise une approche sociologique qui est ancrée dans les études féministes intersectionnelles et décoloniales et s’appuie sur la méthodologie d’analyse française du discours. Cette recherche a permis de montrer qu’il existe une idéologie coloniale dans le traitement médiatique de la violence faite aux femmes autochtones et de démontrer le renouvellement de ce discours colonial à travers le temps. En effet, le discours médiatique sur cette question s’est transformé, passant d’un discours portant sur les femmes autochtones disparues et assassinées comme des faits divers (1996 à 2004) à un discours axé, d’un côté, sur les inégalités socio-économiques et, d’un autre côté, sur l’indifférence générale envers le phénomène (2004-2015), pour finalement arriver à un discours qui aborde les causes sociohistoriques (qui seront présentées en détail au chapitre IV) et les rapports de pouvoir coloniaux (2015-2018). Cette évolution dénote aujourd’hui une volonté de la part des journaux étudiés de dénoncer le statu quo qui permet à cette violence de perdurer. Néanmoins, des angles morts persistants (voir section 4.1.4) de ce discours participent à la réaffirmation des normes sociales de la société dominante coloniale. De plus, le discours médiatique ne semble pas suffisamment problématiser les rapports de pouvoir coloniaux passés et présents. L’impact et la souffrance sociale qu’ont eus et ont toujours les politiques coloniales sur les Autochtones ne sont pas présents dans le traitement médiatique analysé. De plus, l’amalgame entre la prostitution et la figure de la suffering helpless victim tendent à nuire aux femmes autochtones, et semblent dédouaner la société dominante dans le phénomène de violence envers les femmes autochtones. L’analyse souligne également le manque de sources académiques pour mieux cerner un enjeu si profondément ancré dans les structures coloniales de la société. Plus important encore, ce traitement médiatique met en avant des solutions exclusivement étatiques destinées à enrayer le phénomène de la violence envers les femmes autochtones. D’une part, cela invisibilise l’agentivité et l’autodétermination de celles-ci et des peuples autochtones en général, et d’autre part, ces solutions sont en tension, étant donné que l’État participe à cette violence. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : traitement médiatique, analyse du discours, femmes autochtones disparues et assassinées, décolonisation du discours, violence, violence colonial.
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Cette thèse porte sur l'expérience de la maternité dans le contexte où le jeune présente un trouble du spectre de l'autisme (TSA). Dans l'ensemble, les études montrent avec constance que les mères d'enfants autistes présentent des taux de détresse alarmants. Bien que des pistes d'explication soient soulevées, les recherches omettent souvent de considérer les circonstances de vie de ces femmes et les ressources dont elles disposent pour penser les liens avec leur état de santé. Toutefois, il est connu que les soins quotidiens requis par l'enfant exigent beaucoup de temps, d'énergie et de ressources. Au Québec, depuis 2003, les services publics offrent à tous les enfants autistes de deux à cinq ans un programme d'intervention comportementale intensive (ICI) dans lequel les mères semblent particulièrement sollicitées. Dans les milieux de la recherche et de l'intervention, la participation des parents est souvent présentée comme un facteur clé de la réussite du programme. Les mères, traditionnellement assignées au soin et à l'éducation des jeunes enfants, semblent tout particulièrement appelées à s'y impliquer. Par ailleurs, très peu de choses sont connues sur les façons dont ces mères vivent et perçoivent ce rôle de « mère-intervenante ». Cette thèse vise à mieux comprendre l'expérience sociale des mères de jeunes enfants autistes au Québec en soulevant les conditions matérielles et normatives qui marquent leur vie. L'approche théorique qui sous-tend notre démarche s'inscrit dans le champ des recherches sur les rapports sociaux de sexe. Différents travaux ayant porté sur la maternité et l'expérience du quotidien nous ont servi d'ancrage pour appréhender l'objet d'étude. Un devis de recherche à méthodes multiples a été privilégié afin de recueillir des données de différents ordres sur l'expérience sociale de la maternité (p. ex. caractéristiques de la situation matérielle des mères, perceptions de leur rôle, sentiments). Cette thèse comporte deux projets, l'un quantitatif et l'autre qualitatif, qui s'inscrivent dans deux études plus larges ayant porté sur l'ICI et le bien-être des parents (des Rivières-Pigeon, 2006-2008; des Rivières-Pigeon, 2009-2012). Le projet quantitatif de la recherche vise à répondre à deux objectifs spécifiques : 1) dresser un portrait des conditions matérielles de la vie de mères d'enfants autistes au Québec et 2) relever les facteurs associés à leur sentiment de détresse. Dans le cadre de ce projet, la collecte des données s'est effectuée par questionnaires. Au final, 114 mères ont participé à ce projet. Des analyses statistiques ont été effectuées afin de décrire les conditions matérielles de la vie des mères et de vérifier des hypothèses de recherches quant aux liens entre ces conditions et leur état de santé. Il ressort que les mères vivent d'importantes difficultés comme le manque de services spécialisés pour l'enfant, des difficultés en emploi, des problèmes sérieux d'argent et des conflits conjugaux au sujet de la répartition des tâches liées à l'enfant. Un modèle explicatif dont huit variables permettent conjointement d'expliquer 47 % du sentiment de détresse des mères a été constitué. Dans l'ensemble, ces variables nous permettent de statuer sur l'importance du soutien matériel dans le développement du sentiment de détresse chez les mères de jeunes enfants autistes. Le projet qualitatif de la recherche vise à explorer l'expérience sociale de la maternité de mères de jeunes enfants autistes dans ses conditions matérielles et normatives. Il comporte deux objectifs spécifiques : 1) dégager les préoccupations et les responsabilités qui marquent la vie quotidienne de ces mères et 2) analyser la façon dont elles vivent et perçoivent leur rôle de « mère-intervenante ». Une analyse secondaire des données collectées lors d'entretiens semi-dirigés auprès de treize mères a été effectuée. Une démarche par induction analytique a été privilégiée. Les résultats obtenus mettent en lumière l'ampleur du travail domestique de soin que ces mères réalisent auprès de leur enfant et montrent comment cette mobilisation dans l'éducation et la stimulation de l'enfant autiste constitue un terreau fertile pour la reconduction de la norme de la maternité intensive. Ces résultats soulèvent l'enjeu de la reconnaissance du travail qu'elles effectuent et de l'investissement personnel dont elles font preuve pour assurer le développement de leur enfant. Cette thèse ouvre sur trois propositions afin de mieux soutenir les mères de jeunes enfants autistes au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Détresse, emploi, femme, travail domestique de soin, perception de l'état de santé physique, trouble du spectre de l'autisme.
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Cette thèse porte sur la mobilisation de la notion de choix dans les discours et les débats féministes contemporains. De nombreuses auteures (McRobbie, 2008; Baker, 2008; McCarver, 2011) ont noté que les notions de choix et de liberté individuelle sont très répandues dans les discours féministes et sociaux contemporains, un phénomène qu'elles ont appelé la « rhétorique », l'« idéologie » ou la « politique » de choix. Dans ces discours, les femmes sont considérées comme des personnes qui sont devenues libres, en partie grâce au féminisme. Cette thèse se propose d'aller plus loin en analysant empiriquement la mobilisation de la notion de choix dans les discussions et les débats sur les blogues féministes. Elle a pour objectif de répondre à la question de recherche suivante : En quels termes la notion de choix est-elle mobilisée dans les discours et les débats féministes contemporains à la lumière des échanges recensés sur les blogues féministes? La problématique (chapitre 1) s'appuie tout d'abord sur le constat de la prégnance de la notion de choix dans les discours féministes et sociaux contemporains. Elle montre ensuite l'intérêt d'étudier les discussions et les débats sur les blogues féministes, considérés comme des espaces importants de diffusion, de développement et de renouvellement des discours et des pratiques féministes. Sur le plan théorique (chapitre 2), l'étude articule une approche inspirée des théories féministes radicales matérialistes, des théories féministes noires et postcoloniales et de la sociologie des rapports sociaux. Sont également examinés de façon critique certains courants féministes qui mobilisent particulièrement la notion de choix (notamment la « troisième vague » du féminisme, le « girl power » et le postféminisme). D'un point de vue méthodologique (chapitre 3), la thèse prend comme matériau d'analyse les discussions et les débats mobilisant la notion de choix sur les blogues féministes. Au total, 2 246 billets (et leurs commentaires), provenant de 33 blogues féministes, sont analysés. Basée sur une approche méthodologique inductive et itérative, l'analyse consiste à repérer des thèmes centraux et des idées récurrentes dans les discussions. Le cœur de la thèse consiste en une analyse empirique de la mobilisation de la notion de choix dans les discussions et les débats sur les blogues féministes. Elle fait tout d'abord (chapitre 4) un portrait des blogues féministes, des blogueuses et des commentatrices, notant aussi la diversité des sujets sur lesquels la notion de choix est mobilisée. La thèse s'intéresse ensuite aux discussions mobilisant la notion de choix. Elle aborde (chapitre 5) l'enjeu de l'accès à l'avortement, sujet le plus fréquemment abordé dans le matériau d'analyse. L'analyse montre que les discussions sont souvent axées sur la liberté de choisir (« pro-choix ») et tendent à faire disparaître les discours mettant de l'avant le droit à l'avortement et à la justice reproductive. L'étude analyse enfin (chapitre 6) deux représentations, celle du « féminisme comme liberté individuelle de choix » et celle du « féminisme comme libération collective des femmes », qui développent chacune des conceptions différentes de l'association entre la notion de choix et le féminisme. La thèse rend compte (chapitre 7) du double constat de la prégnance de la notion de choix sur les blogues féministes et de la dépolitisation des discours féministes centrés sur la liberté individuelle de choix. Ces discours ont en effet tendance à effacer les rapports sociaux des analyses féministes de l'oppression des femmes, au profit d'une conception individualiste de leurs choix et de leurs expériences. La thèse insiste en conclusion sur l'importance de (re)mettre de l'avant le potentiel critique du féminisme en ce qui concerne les rapports sociaux, et par le fait même, de repolitiser les discours féministes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : discours féministes, notion de choix, blogues féministes, avortement, liberté individuelle de choix, libération collective des femmes, dépolitisation
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L'étude porte sur la question de la scolarisation des femmes et de l'éducation scolaire des filles et sur certains aspects socioculturels relevant des pratiques sociales qui entraveraient profondément la réussite scolaire des filles et excluraient les femmes du système éducatif formel. Sur le plan méthodologique, trois techniques d'investigation ont été utilisées: une étude documentaire, un questionnaire et des guides d'entrevues ont été soumis aux femmes et à des personnes ressources. Les résultats obtenus révèlent ce qui suit: 1. La division sociale du travail entre les hommes et les femmes, qui attribue aux femmes les travaux domestiques, les soins aux enfants, les élever, initier les filles aux valeurs traditionnelles, etc. n'est établie que sur les principes de la nature et de l'apparence physique de celles-ci. Étant donné qu'initialement, les femmes sont considérées comme le sexe ayant les aptitudes à pouvoir assumer facilement ces types de responsabilités. 2. Le système de la dot et les procédures du mariage selon le milieu, qui ont pour fondement la politique du système patriarcal, apparaissent comme une dette, un crédit à rembourser par le biais des divers services que les femmes rendent à leur mari et aux familles. En tel cas, pour s'accommoder aux normes sociales, pour se faire apprécier, les femmes adoptent certains comportements qui souvent les empêchent de jouir pleinement de leurs droits. 3. Le complexe d'infériorité par rapport aux hommes que les femmes intériorisent et transmettent aux filles, favorise généralement l'adoption d'une attitude de soumission totale, sinon d'esclavage, par celles-ci à l'égard de leur mari et des hommes en général. Ainsi, par peur d'être mal vu par la société, d'être jugées par leurs pairs, les femmes en viennent à accepter sans condition leur situation de dominées, d'exploitées et d'exclues du système scolaire. Pour y remédier, nous avons proposé des stratégies d'action axées sur la sensibilisation auprès des femmes par rapport à leurs droits fondamentaux, l'éducation des enfants sur une base équitable et l'application de programmes d'actions à l'endroit des différents acteurs et de la population. La prise en compte et la réalisation de ces approches de solution pourraient contribuer à améliorer les conditions pénibles de la surcharge du travail des femmes, à remédier aux conditions scolaires difficiles des filles, favorisant ainsi leur maintien aux études de même que leur réussite. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Patriarcat, Division sexuelle du travail, Rapports sociaux de sexes, Domination, Genre.
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Ce mémoire porte sur le rapport au savoir des femmes vieillissantes (65 ans et +) dans la société québécoise contemporaine. Le but poursuivi était d'explorer le phénomène de la diplômation des femmes vieillissantes inscrite à l'Institut Universitaire du Troisième Âge de Montréal. Il s'agissait de questionner les différents sens, formes et pratiques des étudiantes de l'IUTAM et de dégager les variables intervenant dans la construction de leur rapport au savoir. Un double constat orientait principalement notre questionnement de départ: le savoir est de plus en plus valorisé dans la société contemporaine et une grande majorité des étudiants et étudiantes de l'IUTAM sont des femmes. À la lumière de ces constats et par l'entremise de la perspective théorique de l'interactionnisme et du constructivisme du rapport au savoir, nous avons identifié trois variables particulièrement influentes auxquelles nous avons porté une plus grande attention: la variable socio-économique, la variable genre et la variable vieillissement. Cinq entrevues qualitatives semi-dirigées ont été réalisées auprès des étudiantes de l'IUTAM, constituant ainsi la population totale des étudiantes étant inscrites à l'automne 2006 moins une. En nous basant sur la théorisation ancrée, nous avons analysé différentes dimensions du rapport au savoir des répondantes. Nous avons démontré que le rapport au savoir des répondantes est un concept multidimensionnel s'ancrant dans un milieu socioéconomique qui participe à construire un habitus de classe influençant les perceptions et désirs des répondantes par rapport au savoir. Il prend également place dans une construction genrée, les répondantes ayant intériorisés les rôles sociaux traditionnels des femmes tout en expérimentant une modernisation des rôles sociaux. De plus, leur rapport au savoir est influencé par leur condition de femmes vieillissantes. Pour ces femmes, cela signifie une exacerbation des tensions déjà présentes dans la société moderne et elles doivent créer des «amortisseurs sociaux» (Caradec) pour conserver un espace de familiarité avec le monde. Comme cette multidimensionnalité du rapport au savoir s'inscrit dans un récit autobiographique hétérogène chez nos répondantes, nous avons tenté de créer une typologie de leur rapport au savoir en s'intéressant à leur récit de soi, c'est-à-dire à leur façon de créer une cohérence entre leur récit biographique et leur désir d'obtenir un BAC. Nous avons finalement compris que le rapport au savoir des femmes vieillissantes de notre étude ne s'inscrit pas dans un désir d'émancipation, ni dans des revendications féministes. Il souligne la prépondérance de l'expert dans le quotidien de la «modernisation réflexive» et l'importance de se questionner sur la façon dont est produit le savoir et surtout, par qui. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rapport au savoir, Femme, Vieillissement, Institut Universitaire du Troisième Âge, Amortisseurs sociaux, Projet de soi.
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Ce mémoire porte sur la participation sociale des femmes piqueteras en Argentine, membres du mouvement des piqueteros qui voit à la défense des droits des personnes sans emploi. Les femmes ont été les pionnières du mouvement, alors que les mesures néo libérales appliquées pendant la décennie des années 1990, appauvrissaient continuellement la population. Rapidement, elles se sont réunies afin d'élaborer des stratégies de survie, telles que les cantines populaires, les potagers communautaires et les marchés de « troc » afin d'amortir les effets d'une crise économique. Aujourd'hui, alors que les hommes se sont incorporés au mouvement, elles luttent pour la création de sources d'emploi et pour faciliter l'accès à la nourriture. Maternité socialisée, maternité politisée, certainement maternité engagée, caractérise ces femmes qui en bloquant les routes et en tapant sur des casseroles vides ont su donner un visage à une réalité sociale inexistante pour plusieurs personnes. Par leur combat, les piqueteras visent à faire resurgir le projet national élaboré par Juan D. Peron entre les années 1945 et 1955, qui devait mener le pays vers le progrès économique et la stabilité sociale. Au sein de ce projet, l'État jouait un rôle très actif dans la société et les piqueteras souhaitent une restructuration du système politique et économique, qui serait inspirée par ce projet. Les résultats de notre recherche démontrent que le mode de fonctionnement du mouvement des piqueteros est basé sur l'idéologie sociale péroniste et inclut la responsabilisation et l'implication communautaire de tous, et une forte valorisation de l'activité salariale et de l'unité familiale. Dans ce contexte, les femmes piqueteras ce sont transformées, car si la pauvreté peut entraîner l'exclusion sociale et la privatisation de la vie quotidienne, elles luttent dans un mouvement inclusif qui ne peut se reproduire que si chaque membre participe à son entretien. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Argentine, Femmes, Maternité, Organisation sociale, Féminisme, Mouvement des piqueteros.
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Le débat sur la suppression des menstruations, présent dans les années 1950, reprend aujourd’hui de la vigueur, en raison de la mise en marché récente de contraceptifs visant l’espacement ou l’interruption des règles. La présente recherche poursuit trois objectifs : dresser le portrait des positions adoptées par les professionnels de la santé au Québec à l’égard de la suppression des menstruations, analyser les discours sur cette pratique à l’aide des perspectives féministes radicale, individualiste et essentialiste, et évaluer dans quelle mesure cette pratique s’inscrit dans le concept de médicalisation du corps des femmes.