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Comment les femmes parlent-elles ? Comment se parlent-elles ? Comment leur parle-t-on ? Et comment parle-t-on d'elles ? Les femmes et les hommes parlent-ils la même langue ? Quel rôle jouent la métaphore sexuelle, les connotations dépréciatives, les insultes à caractère sexuel comme véhicules de l'idéologie sexiste ? Ce livre tente de cerner le langage dans sa diversité sexuelle posée comme culturelle et non pas "naturelle".
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S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.
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Essai théorique et document journalistique à la fois, Pour en finir avec le patriarcat apporte une réponse sereine et engagée à vos questions de tous les jours
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Il est important d'expliciter le rapport qui relie le vécu privé des femmes à leur vie professionnelle, et, sous la dépendance matérielle, de faire surgir la dépendance affective. Celle-ci est liée aux positions dissymétriques occupées par les hommes et les femmes dans la relation amoureuse, qui sont une des marques sociales de la différenciation sexuelle dans la société moderne
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Cet article présente une synthèse critique des concepts et théories ethnographiques qui prétendent expliquer la subordination des femmes dans la société. Mais cette tentative de conceptualisation des femmes se heurte au manque de rigueur et à l'ambiguïté des termes employés par Meillassoux, Engels, Balibar, etc. qui se servent des modèles d'évolution sociale simplifiés utilisant une catégorie «femme» a-historique. Pour mener à bien cette réflexion sur le domaine des femmes et la division sexuelle du travail, les auteurs de l'article procèdent à la critique de tout l'appareil idéologique dans lequel se sont effectuées ces analyses.
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De ce qu'on appelle "théories de la société", toutes ont été, et sont, la forme intellectuelle de rapports sociaux déterminés. Selon l'auteur, l'entrée des minoritaires dans le domaine théorique produit un bouleversement des perspectives, une subversion. D'ailleurs, les premiers textes théoriques venant des minoritaires sont toujours disqualifiés et présentés comme des produits "politiques", des pamphlets, des propos terroristes. Cependant, ils finissent par l'intégration dans la théorie. Ainsi, l'absence des femmes dans les sciences humaines était l'un des effets des relations sociales de sexe. Pour les femmes, devenir un objet dans la théorie était la conséquence nécessaire de devenir un sujet dans l'histoire. L'auteur montre dans ce texte, comment les analyses des femmes ont déjà des conséquences théoriques visibles et importantes et d'autres, qui se révéleront ultérieurement.
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When this best-seller was published, it put the mother-daughter relationship and female psychology on the map. The Reproduction of Mothering was chosen by Contemporary Sociology as one of the ten most influential books of the past twenty-five years. With a new preface by the author, this updated edition is testament to the formative effect that Nancy Chodorow's work continues to exert on psychoanalysis, social science, and the humanities.
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Dans les relations entre classes de genre, le fait que les hommes puissent s'assurer la force de travail des femmes sans contrepartie mesurable (en temps, en argent, etc.) montre que la nature de la relation est différente de celle de la vente de travail classique. Comme dans l'esclavage et le servage, il y a appropriation directe de la base matérielle – corporelle – de l'individu. Cette appropriation se manifeste, dans la forme matrimoniale de cette relation, par le fait que le travail n'est pas évalué, par l'appropriation des produits – parmi lesquels les enfants –, par le droit illimité d'utiliser le corps de la femme. Elle s'exprime par la nature de certaines tâches : la responsabilité, par exemple, des besoins corporels du dominant et des siens. Ces tâches sont empiriquement associées à l'appropriation corporelle (du parti dominé), dans l'esclavage par ex.
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Le fait de s'approprier c'est-à-dire d'être - dans un rapport social déterminé (sexation) - une chose (cf. Partie I, Questions Féministes n°2) a un corollaire idéologique : la classe des femmes est considérée comme totalement immergée dans la Nature, et se définit par ses caractéristiques somatiques. Ce n'est nullement le cas de la classe des hommes qui se considèrent comme ayant des rapports dialectiques et antagonistes à la Nature. Cette idéologie tend à présenter les femmes et les hommes comme deux espèces distinctes. La conscience de classe des femmes ne peut se développer qu'en opposition au discours idéologique qui nous transforme en groupement naturel.
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Aujourd'hui devenue l'une des plus grandes références intellectuelles de son domaine, Nicole-Claude Mathieu est l'une des théoriciennes fondatrices du mouvement féministe français de la deuxième vague. Elle interroge les perspectives de genre en questionnant les cadres dominants de la pensée. De par son double bagage disciplinaire en sociologie et ethnologie, Mathieu ouvre les champs des interprétations et des analyses concernant le genre. Mais avant de s'interroger sur les questions de genre, l'autrice met un point d'honneur sur la définition des sexes et les rapports sociaux de sexe. Sa curiosité intellectuelle la conduit à remettre en question les prédits sexués normalisés. Par une approche socioculturelle et sociopolitique du féminisme, Mathieu interroge l'épistémologie du sexe, ses significations en société et sa naturalisation.