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Difficile de remettre en question ladomination masculin tellement elle est ancrée dans nos inconscients et accordée à nos attentes. Partant d'une description ethnographique de la société kabyle, Pierre Bourdieu explore les structures symboliques de cet inconscient et rocentrique qui survit chez les hommes et les femmes d'aujourd'hui
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Aujourd'hui encore, on pense que des contraintes naturelles liées aux capacités reproductives des femmes déterminent leur place dans la société et contribuent à justifier la division du travail entre les sexes. A partir de données sociologiques, ethnologiques et historiques Paola Tabet s'attache à décrire la construction sociale des contraintes dites naturelles qui assignent leur place aux femmes.
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À partir des données préliminaires d'une recherche en cours sur la culture organisationnelle des groupes de femmes, nous verrons en quoi leurs valeurs et leurs pratiques organisationnelles pourraient apporter une contribution importante aux réflexions actuelles sur les transformations de l'organisation du travail. L'article qui suit se divise en trois sections traitant : 1) de la méthodologie de la recherche; 2) de l'organisation du travail dans les groupes, du contrôle sur le processus du travail et de l'humanisation des rapports de travail; 3) de certains paradoxes découlant de cette organisation du travail.
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Les idéaux féministes d'égalité formulés au cours des années 1970 et 1980 sont aujourd'hui confrontés à des discours divers qui pénètrent les groupes de femmes. D'une part, la vision des technocrates les incite à accepter des fonctions instrumentales en retour d'un financement considéré essentiel par plusieurs. La majorité des groupes en sont ainsi venus à offrir des services qui se situent dans le prolongement de ceux offerts par le réseau de la santé et des services sociaux. À travers ces ajustements, les groupes de femmes ne se définissent plus seulement comme des lieux de conscientisation et de résistance, mais bien comme des groupes communautaires travaillant, de concert avec d'autres groupes communautaires, à l'amélioration du bien-être collectif. Les discours savants portant sur le féminisme, sur les conditions de sa mise en oeuvre ou sur le rapport entre l'État et le communautaire rejoignent eux aussi les militantes et affectent de façons diverses le portrait qu'elles tracent de leurs pratiques. C'est cet ensemble complexe dans lequel des rapports de force se nouent quotidiennement que nous voulons décrire et analyser ici.
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La déconstruction d'une conception biocentriste des sexes en sociologie et la mise en évidence, par les travaux féministes des années 1970, de l'existence d'un système des sexes a ouvert la voie à l'élaboration d'une théorie des rapports sociaux entre les sexes. Cette théorie critique et redéfinit certains concepts clés (travail, production, mobilité), déplace les frontières disciplinaires (sociologie du travail, sociologie de la famille), en même temps qu'elle élargit les débats sur des thèmes sociologiques fondamentaux : relations entre rapport social et catégorisation sociale, reproduction sociale et changement, structures et acteurs et actrices, pratiques sociales et représentations. Aujourd'hui, ce travail de théorisation se poursuit à travers l'élaboration d'outils d'analyse sociologique (de concepts opératoires) susceptibles de rendre compte de la dynamique qui est le propre d'un rapport social, le rapport social entre les sexes en particulier.
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Il est important d'expliciter le rapport qui relie le vécu privé des femmes à leur vie professionnelle, et, sous la dépendance matérielle, de faire surgir la dépendance affective. Celle-ci est liée aux positions dissymétriques occupées par les hommes et les femmes dans la relation amoureuse, qui sont une des marques sociales de la différenciation sexuelle dans la société moderne