Votre recherche
Résultats 43 ressources
-
Cette publication de 1999 porte sur l’histoire des féminismes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
-
Au Canada, les cercles de sentence et les cercles de guérison constituent les deux principaux modèles de justice réparatrice en milieu autochtone. Ces initiatives se sont développées surtout à partir des années 1990. L'article propose d'abord d'identifier le contexte précurseur à leur émergence puis de décrire et de comparer leurs principes et leur fonctionnement respectifs. L'auteure est amenée à conclure que les cercles de guérison s'inscrivent davantage dans une démarche d'autonomisation (empowerment) alors que les cercles de sentence risquent de se situer dans une démarche de légitimation de l'intervention du système de justice étatique.
-
Are the “culture wars” over? When did they begin? What is their relationship to gender struggle and the dynamics of class? In her first full treatment of postcolonial studies, a field that she helped define, Gayatri Chakravorty Spivak, one of the world’s foremost literary theorists, poses these questions from within the postcolonial enclave. “We cannot merely continue to act out the part of Caliban,” Spivak writes; and her book is an attempt to understand and describe a more responsible role for the postcolonial critic. A Critique of Postcolonial Reason tracks the figure of the “native informant” through various cultural practices—philosophy, history, literature—to suggest that it emerges as the metropolitan hybrid. The book addresses feminists, philosophers, critics, and interventionist intellectuals, as they unite and divide. It ranges from Kant’s analytic of the sublime to child labor in Bangladesh. Throughout, the notion of a Third World interloper as the pure victim of a colonialist oppressor emerges as sharply suspect: the mud we sling at certain seemingly overbearing ancestors such as Marx and Kant may be the very ground we stand on. A major critical work, Spivak’s book redefines and repositions the postcolonial critic, leading her through transnational cultural studies into considerations of globality.
-
En situant les rapports de genre au cœur de leur élaboration conceptuelle et en inscrivant leur transformation comme un enjeu stratégique, les études féministes se sont progressivement imposées dans l'univers des sciences humaines comme une approche critique et comme une problématique du changement. Après une revue des trois grands courants de pensée qui se sont développés au sein et en marge du mouvement féministe au cours des dernières décennies, l'auteure se demande si la pensée féministe, ou plutôt les différents courants de la pensée féministe actuelle sont encore engagés dans ces mêmes fins. Sont-elles encore capables de contribuer au renouvellement des savoirs, de proposer un projet de société original, et d'imaginer les termes d'un nouveau contrat entre les genres ? Sont-elles capables de nourrir une lutte féministe unie, une politique de coalition ouverte à la diversité et à la différence, mais qui ne perd rien de sa cohésion et de sa force de ralliement ? Ces questions servent de pistes thématiques pour la discussion de l'auteur.
-
‘When we claim to have been injured by language, what kind of claim do we make?’ - Judith Butler, Excitable Speech Excitable Speech is widely hailed as a tour de force and one of Judith Butler’s most important books. Examining in turn debates about hate speech, pornography and gayness within the US military, Butler argues that words can wound and linguistic violence is its own kind of violence. Yet she also argues that speech is ‘excitable’ and fluid, because its effects often are beyond the control of the speaker, shaped by fantasy, context and power structures. In a novel and courageous move, she urges caution concerning the use of legislation to restrict and censor speech, especially in cases where injurious language is taken up by aesthetic practices to diminish and oppose the injury, such as in rap and popular music. Although speech can insult and demean, it is also a form of recognition and may be used to talk back; injurious speech can reinforce power structures, but it can also repeat power in ways that separate language from its injurious power. Skillfully showing how language’s oppositional power resides in its insubordinate and dynamic nature and its capacity to appropriate and defuse words that usually wound, Butler also seeks to account for why some clearly hateful speech is taken to be iconic of free speech, while other forms are more easily submitted to censorship. In light of current debates between advocates of freedom of speech and ‘no platform’ and cancel culture, the message of Excitable Speech remains more relevant now than ever.
-
À partir des données préliminaires d'une recherche en cours sur la culture organisationnelle des groupes de femmes, nous verrons en quoi leurs valeurs et leurs pratiques organisationnelles pourraient apporter une contribution importante aux réflexions actuelles sur les transformations de l'organisation du travail. L'article qui suit se divise en trois sections traitant : 1) de la méthodologie de la recherche; 2) de l'organisation du travail dans les groupes, du contrôle sur le processus du travail et de l'humanisation des rapports de travail; 3) de certains paradoxes découlant de cette organisation du travail.
-
Visibles et Partenaires est un colloque sur les pratiques et les recherches féministes en milieu francophone qui s’est tenu les 8, 9 et 10 mai 1997 à l’Université Laurentienne, Sudbury. Cet événement mémorable a regroupé plus de deux cents femmes de toutes les régions de l’Ontario et d’ailleurs. Plus d’une cinquantaine de conférencières provenant des milieux communautaires, universitaires et professionnels ont pris la parole et échangé avec les participantes. Visibles et Partenaires a été une occasion unique d’analyser divers aspects de la réalité des Franco-Ontariennes. Les femmes présentes ont pu partager leurs points de vue, leurs expériences, leurs savoirs. De plus, ce colloque a permis le développement de partenariats stratégiques axés sur l’action et les changements sociaux. Ce numéro de Reflets est consacré à quelques-unes des conférences qui ont été présentées lors de ce colloque.
-
Ce volume présente un débat entre quatre des plus grandes théoriciennes féministes des États-Unis. Seyla Benhabib, Judith Butler, Drucilla Cornell et Nancy Fraser discutent de certaines des questions clés auxquelles la théorie féministe est confrontée. Chacune articule sa propre position dans un essai initial, puis répond aux autres dans un essai de suivi, rendant possible une conversation entre ces penseuses féministes influentes. Commencé comme un symposium sur la question du féminisme et du postmodernisme, le volume s'est transformé en une discussion sur des questions plus larges telles que l'utilité du postmodernisme en tant que concept théorique; le rôle de la philosophie dans la critique sociale ; comment le récit historique est le mieux conceptualisé ; le statut du sujet du féminisme ; et les effets politiques des différentes formulations de toutes ces questions.
-
Les idéaux féministes d'égalité formulés au cours des années 1970 et 1980 sont aujourd'hui confrontés à des discours divers qui pénètrent les groupes de femmes. D'une part, la vision des technocrates les incite à accepter des fonctions instrumentales en retour d'un financement considéré essentiel par plusieurs. La majorité des groupes en sont ainsi venus à offrir des services qui se situent dans le prolongement de ceux offerts par le réseau de la santé et des services sociaux. À travers ces ajustements, les groupes de femmes ne se définissent plus seulement comme des lieux de conscientisation et de résistance, mais bien comme des groupes communautaires travaillant, de concert avec d'autres groupes communautaires, à l'amélioration du bien-être collectif. Les discours savants portant sur le féminisme, sur les conditions de sa mise en oeuvre ou sur le rapport entre l'État et le communautaire rejoignent eux aussi les militantes et affectent de façons diverses le portrait qu'elles tracent de leurs pratiques. C'est cet ensemble complexe dans lequel des rapports de force se nouent quotidiennement que nous voulons décrire et analyser ici.
-
On a dit que l'utilisation de la « théorie » dans l'analyse féministe menaçait le féminisme en tant que force politique. Cette collection de travaux d'éminentes universitaires féministes aborde la question du statut politique de la théorie du poststructuralisme au sein du féminisme. Contre l'idée que l'utilisation du post-structuralisme affaiblit nécessairement le féminisme, « Feminists Theorize the Political » affirme le débat contemporain sur la théorie comme politiquement riche et conséquent. En jetant les bases théoriques du volume, Butler et Scott ont posé un certain nombre de questions à d'éminents juristes, critiques littéraires, philosophes, théoriciens politiques, historiens et théoriciens de la culture. Les essais ne résolvent pas les questions mais génèrent des directions nouvelles et productives pour celles-ci. Le volume dans son ensemble valorise le pouvoir troublant et politique de la théorie. Les essais de "Feminists Theorize the Political" abordent les questions qui émergent de la convergence du féminisme et du poststructuralisme : qu'advient-il de la critique féministe lorsque les fondements traditionnels - l'expérience, l'histoire, les normes universelles - sont remis en question ? La théorie féministe peut-elle problématiser la notion de sujet sans perdre son effectivité politique ? Quelle version du sujet doit être interrogée, et comment ce questionnement ouvre-t-il des possibilités de reformulation de l'agence, du pouvoir et des sites de résistance politique ? Quelles sont les conséquences d'une reformulation spécifiquement féministe de la différence ? Quels sont les usages et les limites d'une critique poststructuraliste de la logique binaire pour la théorisation des différences raciales et de classe, la position du subalterne ? Cette anthologie représente une diversité de travaux théoriques au sein de la théorie féministe à forts enjeux politiques. Bien que tous les auteurs ne souscrivent pas au poststructuralisme (et peu concéderaient que le poststructuralisme est une entreprise monolithique), chacun propose une analyse féministe innovante qui est d'une certaine manière motivée dans et par le défi poststructuraliste. 'Feminists Theorize The Political' aborde une série de préoccupations féministes, y compris la liberté productive, la loi anti-discrimination, le viol et la formulation du pouvoir en termes d'exclusion, de différence et de hiérarchie. chacune propose une analyse féministe innovante qui est en quelque sorte motivée dans et par le défi poststructuraliste. 'Feminists Theorize The Political' aborde une série de préoccupations féministes, y compris la liberté productive, la loi anti-discrimination, le viol et la formulation du pouvoir en termes d'exclusion, de différence et de hiérarchie. chacune propose une analyse féministe innovante qui est en quelque sorte motivée dans et par le défi poststructuraliste. 'Feminists Theorize The Political' aborde une série de préoccupations féministes, y compris la liberté productive, la loi anti-discrimination, le viol et la formulation du pouvoir en termes d'exclusion, de différence et de hiérarchie.
-
Qui es-tu, toi qui n'es, ne seras jamais moi ni mien ? Je t'écoute comme la révélation d'une vérité irréductible à moi. Tu m'as saluée, reconnue. Tu interroges tes limites. Je te donne du silence où le futur de toi - et peut-être de moi avec toi - peut émerger et se fonder. Je ne m'approche pas immédiatement de toi. Je ne te connaîtrai jamais de manière absolue. Je laisse de l'air, de l'espace, du mystère autour de nous. Éveillée à toi, recueillie, j'invente des paroles qui te touchent de leur souffle sans t'enlever à toi. Cet abord intransitif cherche aide auprès de l'univers, de la beauté, de la sagesse, de l'Histoire. En cette uvre déjà, j'aime à toi. Puisse ce " à " garder l'intention entre nous encore et toujours vive, berceau de l'être que notre transcendance l'un à l'autre enfante. " Après une critique de la maîtrise de notre culture par le genre masculin et la définition de médiations nécessaires à la constitution du sujet féminin, Luce Irigaray élabore ici une dialectique de l'intersubjectivité fondée sur la différence sexuelle. J'aime à toi marque donc un nouveau temps dans l'ouvre de la philosophe, le premier ayant été ouvert par Speculum, De l'autre femme.
-
S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.