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Are the “culture wars” over? When did they begin? What is their relationship to gender struggle and the dynamics of class? In her first full treatment of postcolonial studies, a field that she helped define, Gayatri Chakravorty Spivak, one of the world’s foremost literary theorists, poses these questions from within the postcolonial enclave. “We cannot merely continue to act out the part of Caliban,” Spivak writes; and her book is an attempt to understand and describe a more responsible role for the postcolonial critic. A Critique of Postcolonial Reason tracks the figure of the “native informant” through various cultural practices—philosophy, history, literature—to suggest that it emerges as the metropolitan hybrid. The book addresses feminists, philosophers, critics, and interventionist intellectuals, as they unite and divide. It ranges from Kant’s analytic of the sublime to child labor in Bangladesh. Throughout, the notion of a Third World interloper as the pure victim of a colonialist oppressor emerges as sharply suspect: the mud we sling at certain seemingly overbearing ancestors such as Marx and Kant may be the very ground we stand on. A major critical work, Spivak’s book redefines and repositions the postcolonial critic, leading her through transnational cultural studies into considerations of globality.
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Traduction, Introduction par Éric Hicks et Thérèse Moreau À la plus italienne des Parisiennes du XVe siècle revint la gloire de défendre l’honneur des femmes : en 1405, Christine de Pizan achevait le Livre de la Cité des dames qui donnait en exemple les femmes illustres de tous les temps. Il y eut ensuite le Livre des trois vertus ou Trésor de la Cité des dames, où Christine faisait une analyse lucide et précise de la société française, vue du côté féminin, détaillant tous les «états des femmes» et donnant de chacun, depuis celui des princesses jusqu’à celui des femmes de laboureur, une vision réaliste et positive. La première, elle avait compris que les femmes avaient une place à elles dans la société politique. Née à Venise vers 1365, Christine vient, à quatre ans, vivre à Paris où son père, Thomas de Pizan, médecin et astrologue, a été appelé par Charles V. Elle défend les femmes en rassemblant un large éventail de femmes célèbres à travers l'histoire. Ces femmes sont «logées» dans la Cité des Dames, qui est en fait le livre. Alors que Pizan construit sa ville, elle utilise chaque femme célèbre comme un élément constitutif non seulement des murs et des maisons de la ville, mais aussi comme éléments constitutifs de sa thèse. Chaque femme ajoutée à la ville ajoute à l'argument de Pizan selon lequel les femmes sont des participantes valorisées dans la société. Elle plaide également en faveur de l'éducation des femmes.