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Le présent ouvrage s'attache à souligner la diversité et la richesse des mouvements de femmes de par le monde, qui se sont organisés autour d'enjeux variés, que ce soit autour du droit de vote des femmes, du droit des filles à l' éducation, des luttes anticoloniales, des discriminations racistes envers des femmes ou de divers autres droits. Il explore aussi les débats sur l'articulation des différentes appartenances de classe, race, caste, genre et comment ces catégories se croisent, se renforcent. Ce débat est déjà ancien, puisqu'il a été évoqué dès le xixe siècle, par exemple avec les textes de Flora Tristan, en Chine dans les années 1920, ou dans les années 1960 aux États-Unis avec les femmes du mouvement Black Feminism. À partir des années 1980, se développe une démarche critique de l'hégémonie d'une certaine pensée féministe, blanche, occidentale, qui n'avait pas suffisamment reconnu les tensions dans les débats et luttes féministes, pourtant âpres, autour des questions de classe, de race ou de nation. Cette démarche de décolonisation du féminisme est inspirée par des militantes et théoriciennes issues de la migration, des minorités, et surtout par des militantes et théoriciennes dans les pays du Sud. La réflexion sur l'intersectionnalité des catégories de genre, classe, race, caste, a permis de construire de nouveaux champs théoriques qui ont souvent retenu l'institutionnalisation du champ d'études postcoloniales. Cet ouvrage permet aussi que s'expriment et rapportent les expériences concrètes des femmes et des mouvements de femmes, dans toute leur diversité, et les savoirs qui sont élaborés par et avec elles. Ce travail correspond à une reconnaissance,
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Depuis la quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, on observe une forte augmentation du nombre de personnes expertes en genre. Celles-ci circulent, tout comme les pratiques, les idées, les théories et les textes féministes qui voyagent sont interprétés, resignifiés. Des inégalités existent dans les processus d’élaboration, la circulation et la traduction des savoirs. Le champ social constitué par les expertes en genre est ainsi traversé par des rapports de pouvoir. La notion de colonialité du pouvoir et des savoirs permet d’interroger l’hégémonie et l’autorité universelle des discours et des savoirs occidentaux. Les contributions des études féministes pour revisiter le développement sont soulignées dans cet ouvrage. Ces apports, énoncés depuis diverses perspectives, s’inscrivent dans des espaces de contestation de l’ordre mondial, sont nourris de la prise de conscience des multiples rapports de domination et de l’émergence de nouveaux mouvements sociaux. Ils participent d’un processus de décolonisation de la pensée féministe. Avec la collection « Genre et développement. Rencontres », nous poursuivons le dialogue de savoirs sur les questions féministes et de genre, la construction d’alliances et de ponts entre chercheur-es, organisations féministes et de recherche, ONG, organisations de coopération, expertes, aux Nords et aux Suds. Les textes, écrits par des chercheur-es ou personnes actives dans ces initiatives sont publiés dans leur langue originale.
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Les études féministes ont souligné l’importance d’étudier le travail auparavant invisible des femmes, productif et reproductif, et la nouvelle division du travail productif et reproductif dans la mondialisation du capitalisme. L’analyse du capitalisme mondialisé dans une perspective décoloniale permet de comprendre qu’il n’est pas seulement un système économique ni seulement un système culturel mais un réseau global de pouvoir intégré par des processus économiques, politiques et culturels qui constituent un ensemble. Partout on observe un système, social, économique, culturel, moral d’organisation de la reproduction sociale, y compris le care, entendu comme échange économico-affectif, qui implique des biens et des services liés à l’économie capitaliste. Dans le nouvel ordre économique global, que l’on pourrait toujours qualifier de colonial, caractérisé par la nouvelle division internationale du travail, l’articulation entre rapports sociaux dans l’économie domestique et capitaliste prend de nouvelles formes. Mais le système repose toujours sur l’organisation de l’ensemble des activités et des rapports indispensables à la reproduction sociale, par-delà les frontières, dans des réseaux et foyers transnationaux, en s’appuyant sur des discours de genre et de race, voire de classe. Dans ce système, les femmes migrantes sont particulièrement présentes. Elles constituent un maillon essentiel du système de protection sociale aux Nords, y contribuent à la production de richesses, tout en assurant l’organisation de la reproduction sociale aux Suds, dans les foyers qu’elles ont gardés dans leurs pays d’origine.
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Cet article propose d’étudier l’économie solidaire sous le prisme du genre à partir d’un double regard, critique et possibiliste. Ce double regard, inspiré à la fois de l’économie substantive polanyienne et des recherches féministes, éclaire la manière dont les pratiques d’économie solidaire renouvellent l’économique et le politique, compris ici à la fois comme catégories d’action et de pensée. Il met aussi en lumière les chemins multiples et sinueux de l’émancipation, fruit d’un entremêlement entre principes d’échange dont l’équilibre est en renouvellement permanent.
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Du site de l'éd. : Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n'est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des diffé- rences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d'accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l'éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s'étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.).Ce livre met aussi en évidence la diversité et l'enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispano- phone. Il s'adresse particulièrement aux personnes étudiantes, chercheures et enseignantes, militantes, chargées de programme dans des organisations de coopération et représentantes des pouvoirs publics au Nord et au Sud.
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Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n’est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des différences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d’accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l’éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s’étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.). Ce livre met aussi en évidence la diversité et l’enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispanophone. Il s’adresse particulièrement aux étudiant-es, chercheur-es et enseignant-es, militant-es, chargé-es de programme dans des organisations de coopération et représentant-es des pouvoirs publics au Nord et au Sud.
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Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n'est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des diffé- rences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d'accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l'éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s'étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.).Ce livre met aussi en évidence la diversité et l'enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispano- phone. Il s'adresse particulièrement aux personnes étudiantes, chercheures et enseignantes, militantes, chargées de programme dans des organisations de coopération et représentantes des pouvoirs publics au Nord et au Sud.