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La ville est construite pour être utilisée par un modèle d'un homme valide et grand. Comment est-ce que la ville peut discriminer et empêcher certains usages ? Des toilettes aux transports en commun, en passant par les salles de classe, la manière dont les espaces sont conçus peut avoir un impact sur notre bien-être et nos possibilités. Cette conférence explore comment le design, souvent pensé pour un utilisateur type exclut une grande partie de la population. En s'appuyant sur les théories féministes, nous verrons comment repenser ces espaces pour qu'ils soient plus adaptés aux besoins de chacun·e. Mathilde Thomas nous donne des clés de compréhension pour mieux voir ces mécanismes d'exclusion et de discrimination. Biographie : Mathilde Thomas est étudiante à la maîtrise en design de l'environnement, en recherche-création avec une concentration en étude féministe. Elle est également titulaire d'un Diplôme National des Métiers des Arts et du Design (DNMADe), équivalent d'un Baccalauréat, en design d'innovation sociale. Après avoir observé l'importance du design dans des institutions liées au soin, comme La Fabrique de l'hospitalité à Strasbourg, elle approfondit sa pratique au sein de la coopérative de design de service, Meilleur Monde. Intriguée par les biais inhérents au design de l'environnement, qui tendent à négliger la diversité des utilisateur·ice·s et des contextes dans lesquels ils s'inscrivent, Mathilde explore comment les théories féministes peuvent inspirer des pratiques de design plus inclusives et adaptées aux différents contextes sociaux. Sa création prend la forme d'une bande dessinée, afin de sensibiliser le public à la richesse de l'intersection entre le design de l'environnement et les théories féministes. Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/) écrit et monté par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH
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Maxime Fecteau nous présente quelques femmes de sciences et la manière dont elles ont utilisé leur pratique d'écriture pour diffuser leurs résultats et raconter leurs découvertes. Dans cet épisode, on explore plus spécifiquement l'exemple de Suzanne Simard. Elle montre comment l’écoféminisme propose des approches plus coopératives et éthiques envers le monde vivant, ouvrant la voie à de nouvelles façons de connaître et d’habiter la Terre. Un regard historique et sociopolitique sur les liens entre science, littérature, féminisme et environnement. Biographie: Maxime Fecteau poursuit un doctorat en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal sous la direction de Martine Delvaux. Sa recherche explore comment des scientifiques-écrivaines canadiennes, britanniques et américaines, de Rachel Carson (Under the Sea-wind, 1941) à Suzanne Simard (Finding the Mother Tree, 2021), élaborent une pensée écologique à travers le récit, l’analogie et l’autobiographie. Son recueil d’essais lyriques Fragments d’un enfant du millénaire a été publié aux éditions Nota bene en 2021. Ses textes ont paru dans plusieurs revues et collectifs, dont BESIDE, MuseMedusa et Regard d’Annie Dillard (Nota bene, 2023). Il est aussi mentor au sein de l’organisme Camp LIFT, où il outille les élèves du secondaire à apaiser leur écoanxiété en tissant des liens avec le vivant. Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/) par Rajae Anys et Juliette Chevet. Ecrit et monté par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH
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Et si nous faisions partie intégrante du vivant, au lieu de le considérer comme un simple décor à exploiter ? Dans cet épisode, Vickie Grondin, étudiante en pratique des arts à l’UQAM, nous parle d’écoféminisme, de transcorporalité et de son lien profond avec les Îles-de-la-Madeleine. Elle interroge notre interdépendance avec le vivant, par une recherche basée sur l’expérience du corps avec le territoire ainsi que notre rapport à la nature, au capitalisme et aux oppressions croisées que subissent les femmes et les écosystèmes. C’est par la photographie, la poésie, la vidéo et la cueillette, que sont générés des savoirs alternatifs dans une ère numérique et consumériste. Un appel à repenser notre place dans le monde vivant. Biographie : Graduée de l’École de danse contemporaine de Montréal (2014), Vickie Grondin entame par la suite un baccalauréat en communication à l’UQAM. En 2021, son livre Il fait bleu, coécrit avec Alphiya Joncas, est publié aux éditions OMRI (Noroît). Des résidences d’artistes l'amènent en Gaspésie (Salon58), aux Îles de la Madeleine (Admare) et à Québec (VU, Folie/Culture, l’Oeil de Poisson). Réalisatrice de films de danse depuis 2016, sa plus récente oeuvre, Ce qui subsiste, est diffusée à l'international (Brésil, Australie, Argentine, Roumanie, États-Unis, Allemagne, Canada). Elle se voit parallèlement octroyer plusieurs bourses universitaires, dont la Bourse d'excellence de la Faculté des arts et la Bourse d'excellence en recherche ReVe pour ses travaux sur la Zostère marine. Son intérêt pour le corps en danse s’est transposé dans une réflexion écologique à la maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM, où elle articule une réflexion incorporée avec le territoire des Îles de la Madeleine, Munagesunook, à partir d'une perspective hydroféministe située. Finaliste au prix Horizons nouveaux de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, son travail y sera présenté à l’automne 2024. Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/) par Estelle Santerre, écrit et monté par Rajae Anys.. Avec le soutien financier du CRSH
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7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) Plénière d’ouverture sous le thème Penser Créer Agir avec : - Natasha Kanapé Fontaine, poète et slameuse. Lundi 24 août, salle Marie-Gérin-Lajoie, UQAM.