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Et si danser devenait un acte de résistance, un territoire à soi quand tout disparaît ? Dans cet épisode, nous partons en Arménie avec Sona Pogossian, où la danse devient un pilier identitaire face à l’enclavement, à la perte de terres, et aux blessures de l’histoire. La danse, architecture vivante et mouvante, est un territoire immatériel que l’on porte en soi. Les femmes y incarnent un double pilier : celui de la mère et celui de la nation. Dans une société où la femme est le noyau de l’identité nationale, comme dans bien d’autres luttes pour l’autodétermination, la figure maternelle devient le symbole d’un « NOUS » collectif, profond et résistant. Biographie : Artiste de la scène, Sona a suivi de multiples formations en anthropologie et pratiques des arts scéniques, dont au sein du conservatoire de Lyon, de l’université d’État de Moscou d’Art et de Culture, de l’université Paris 8, entre autres. Son parcours pluriel l’amène aujourd’hui à réaliser un doctorat (thèse-création) à l’UQAM en études et pratiques des arts, où elle tente de mettre en lumière les corporalités des femmes en phénomène de guerre. Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/)par Juliette Chevet et Rajae Anys. Écrit et monté par Rajae Anys. Avec le soutien financier du CRSH.