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Cette publication du début du millénaire porte sur les femmes artistes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Maxime Fecteau nous présente quelques femmes de sciences et la manière dont elles ont utilisé leur pratique d'écriture pour diffuser leurs résultats et raconter leurs découvertes. Dans cet épisode, on explore plus spécifiquement l'exemple de Suzanne Simard. Elle montre comment l’écoféminisme propose des approches plus coopératives et éthiques envers le monde vivant, ouvrant la voie à de nouvelles façons de connaître et d’habiter la Terre. Un regard historique et sociopolitique sur les liens entre science, littérature, féminisme et environnement. Biographie: Maxime Fecteau poursuit un doctorat en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal sous la direction de Martine Delvaux. Sa recherche explore comment des scientifiques-écrivaines canadiennes, britanniques et américaines, de Rachel Carson (Under the Sea-wind, 1941) à Suzanne Simard (Finding the Mother Tree, 2021), élaborent une pensée écologique à travers le récit, l’analogie et l’autobiographie. Son recueil d’essais lyriques Fragments d’un enfant du millénaire a été publié aux éditions Nota bene en 2021. Ses textes ont paru dans plusieurs revues et collectifs, dont BESIDE, MuseMedusa et Regard d’Annie Dillard (Nota bene, 2023). Il est aussi mentor au sein de l’organisme Camp LIFT, où il outille les élèves du secondaire à apaiser leur écoanxiété en tissant des liens avec le vivant. Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/) par Rajae Anys et Juliette Chevet. Ecrit et monté par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH
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Explorons ensemble des pistes de réflexion pour utiliser les outils féministes à toutes les étapes de la production artistique et culturelle. Que ce soit dans le milieu du journalisme, de l'édition et la création littéraire, de l'humour ou de l'audiovisuel, les intervenantes partagent des outils d'analyse pour repérer les biais patriarcaux et et des stratégies pour créer des pratiques plus libératrices. Avec: Audrey Boutin, Stéfany Boisvert, Claire Ross, Mélissa Thériault, Louise Richer, Madioula Kébé Kamara, Ariane Gibeau, Katia Belkhodja, Maude Goyer Épisode enregistré durant la Foire féministe de l'IREF (27, 28 février et 1er mars 2025 - https://sites.grenadine.uqam.ca/sites/dsj/fr/foire-feministe-feministes-dans-la-cite). Ecrit par Nerea Aizpuru et Juliette Chevet, monté par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH.
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Mères et filles sont tour à tour araignées ou insectes piégés, souvent les deux en même temps. Leur corps-à-corps est une lutte, mais également une danse. Elles s’enlacent et se repoussent, sont en miroir et en décalage, entretiennent entre elles les soupçons et les malentendus sans toutefois se perdre de vue. Plusieurs des lectures présentées ici avancent d’ailleurs tout en nuance, préférant saisir ce qui, dans les relations maternelles, ne se réduit pas à des rôles assignés ni ne se simplifie à des tropes. Elles honorent les figures insaisissables que sont les mères et les filles, et invitent à prendre les choses en sens inverse, pour évoquer Chantal Chawaf qui trouve ancrage dans le texte de Maude Pilon.
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Signe d’une inquiétude propre à notre époque, les recherches actuelles en littérature interrogent avec insistance la filiation et l’héritage. On commente à répétition les fractures et les rapports ambigus au passé qui caractérisent la production littéraire contemporaine: «il ne s’agit pas de s’inventer des parentés, de se forger victorieusement de toutes pièces une lignée, mais plutôt d’assumer un héritage fragilisé par les secousses, voire les ressacs, d’une modernité dont on accueille et réévalue à la fois le désir de rupture» (Lapointe et Demanze, 2009: 7). Combien plus précaires encore, l’héritage et la filiation au féminin. Disparues sous le nom du mari1 dans les arbres généalogiques, exclues traditionnellement de la transmission du patrimoine et, partant, des réélaborations littéraires de cette grande question2, tenues à distance des débats sociaux, marginalisées ou effacées de l’histoire littéraire, les femmes souffrent d’une filiation au pire absente, au mieux trouée. Si les créateurs ont cru, selon Harold Bloom (1973), avoir trop de pères littéraires, figures puissantes contre lesquelles il leur fallait s’insurger, les créatrices, elles, ont manqué cruellement de mères. Voilà pourquoi la filiation, si elle touche tous les êtres, est aussi une brûlante question féministe.