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Comme beaucoup de gens, j’ai fait mes débuts d’environnementaliste à travers les «petits gestes»: ramener mes déchets recyclables à la maison, ne pas prendre de sacs de plastique au magasin, acheter bio, etc. Mais avec le temps, j’étais devenue de plus en plus critique des approches individuelles au changement social, en particulier des comportements de consommation qui visent à sauver la planète. C’est pourquoi, malgré sa proximité dans mon quartier, je refusais d’aller à l’épicerie zéro déchet, préférant investir mon temps et mon énergie dans des projets que je jugeais réellement collectifs. Or, au mois de décembre dernier, j’ai eu une discussion intéressante avec un adepte du zéro déchet qui m’a convaincue de tenter l’expérience. Si, après un mois dans les bocaux, je vis moins de dissonance cognitive par rapport à mes valeurs environnementales grâce à la réduction de mes déchets, j’ai l’impression d’en vivre davantage par rapport à mes valeurs féministes. Voici pourquoi.