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Comme beaucoup de gens, j’ai fait mes débuts d’environnementaliste à travers les «petits gestes»: ramener mes déchets recyclables à la maison, ne pas prendre de sacs de plastique au magasin, acheter bio, etc. Mais avec le temps, j’étais devenue de plus en plus critique des approches individuelles au changement social, en particulier des comportements de consommation qui visent à sauver la planète. C’est pourquoi, malgré sa proximité dans mon quartier, je refusais d’aller à l’épicerie zéro déchet, préférant investir mon temps et mon énergie dans des projets que je jugeais réellement collectifs. Or, au mois de décembre dernier, j’ai eu une discussion intéressante avec un adepte du zéro déchet qui m’a convaincue de tenter l’expérience. Si, après un mois dans les bocaux, je vis moins de dissonance cognitive par rapport à mes valeurs environnementales grâce à la réduction de mes déchets, j’ai l’impression d’en vivre davantage par rapport à mes valeurs féministes. Voici pourquoi.
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La charge mentale provoquée par le déséquilibre dans la distribution des tâches domestiques, tout comme les situations économiques précaires, vulnérabilise les Québécoises face aux changements climatiques. Paradoxalement, cela les positionne aussi au cœur de la solution. Comment permettre aux femmes de conserver ce pouvoir d’action sans exacerber les inégalités déjà existantes? Qu’est-ce que signifie « politiser le care »? On en parle avec Annie Rochette, docteure en droit environnemental, Laurie-Gagnon Bouchard du centre de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté de l’UQAM et Céline Hequet, chroniqueuse et doctorante en sociologie à l’Université McGill.