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Résultats 12 ressources
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Dans cette étude, l'auteure explore l'expérience d'hébergement de femmes violentées ayant séjourné en maison d'hébergement. Après plus de trente ans d'existence du réseau des maisons d'hébergement au Québec, l'auteure constate que peu d'études apportent un éclairage significatif sur l'expérience des femmes violentées séjournant en maison d'hébergement. L'objectif de cette étude consiste à connaître et à comprendre l'expérience d'hébergement dans les ressources pour femmes violentées en contexte conjugal, du point de vue des femmes violentées. Dans cette étude qualitative et féministe, des entrevues individuelles non directives ont été menées auprès de cinq femmes (adultes et francophones) ayant été hébergées dans des maisons d'hébergement membres du Regroupement provincial des maisons d'hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale, situées à Montréal, dans les six mois précédant l'entrevue. Dans le cadre des entrevues de recherche, les participantes se sont exprimées sur des thèmes tels que: leur relation avec les intervenantes et avec les autres résidentes, leur expérience d'arrivée à la maison d'hébergement, les règles de vie, les questions d'intimité, le roulement des résidentes, etc. L'auteure y analyse également des aspects de l'expérience d'hébergement des femmes violentées tels: les représentations qu'ont les femmes des maisons d'hébergement avant d'y séjourner, les facteurs de réussite du séjour en maison d'hébergement, l'impact de l'intervention féministe sur l'expérience d'hébergement des femmes violentées, l'implication des femmes à la vie démocratique des maisons d'hébergement, etc. En guise de conclusion, l'auteure propose quelques pistes de réflexion sur l'expérience d'hébergement des femmes violentées en contexte conjugal en termes de renouvellement des pratiques d'intervention féministe en maison d'hébergement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Violence conjugale, Maison d'hébergement, Femmes violentées, Expérience, Féminisme, Féministe, Intervention féministe, Analyse féministe.
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Ce rapport présente les résultats d'une recherche concernant la culture organisationnelle d'une maison des jeunes et d'un centre de femmes : lieux, membres, objectifs, activités, équipe de travail, conseil d'administration, financement, mode de gestion et structure, intégration des membres aux instances formelles, relations permanent-e-s et membres, travail salarié, professionnalisation, conditions de travail, rapport ... la vie privée et ... l'État.
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À partir des données préliminaires d'une recherche en cours sur la culture organisationnelle des groupes de femmes, nous verrons en quoi leurs valeurs et leurs pratiques organisationnelles pourraient apporter une contribution importante aux réflexions actuelles sur les transformations de l'organisation du travail. L'article qui suit se divise en trois sections traitant : 1) de la méthodologie de la recherche; 2) de l'organisation du travail dans les groupes, du contrôle sur le processus du travail et de l'humanisation des rapports de travail; 3) de certains paradoxes découlant de cette organisation du travail.
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Les auteures de cet ouvrage s'interrogent sur les enjeux et analysent le défi des pratiques démocratiques dans les groupes de femmes du Québec. Partant du constat que ces pratiques n'impliquent souvent que les salariées et qu'il y a une faible représentation des femmes de la base dans les instances formelles de gestion de plusieurs de ces groupes, elles ont, pendant plusieurs années, observé, questionné et discuté avec différentes actrices des groupes (participantes, membres, travailleuses, militantes). Les objectifs étaient de mieux cerner la nature, les représentations et le sens donné aux processus et structures démocratiques, souvent novateurs, qu'elles ont conçues, tout en cernant les défis, paradoxes et contradictions auxquels elles sont confrontés encore et toujours.
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Cet article décrit la problématique et les cinq dimensions d'analyse d'une recherche portant sur les cultures organisationnelles propres aux organismes communautaires au Québec. Dans un premier temps, nous examinons en quoi la notion de culture organisationnelle peut être une piste utile dans l'identification de la « différence » des organismes communautaires. Ensuite, nous cernons, à partir d'une recension des écrits, ces différences par rapport aux organismes du réseau et soulignons les éléments organisationnels spécifiques aux groupes de femmes. Enfin, nous présentons le contenu de nos cinq dimensions d'analyse. Il s'agit des modes de gestion, du rapport aux membres, du rapport au travail salarié, du rapport à la vie privée et du rapport à l'Etat. Il est primordial de mieux cerner la spécificité des pratiques et les éléments de la culture organisationnelle des groupes communautaires pour mettre en valeur leur apport au renouvellement des pratiques sociales.
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Peu importe le milieu, leur condition de vie ou de travail, des milliers de femmes se sentent seules. Un mal invisible scrute à la loupe les témoignages de 32 femmes qui ont souffert de cette solitude intolérable et qui ont tenté par divers moyens de s’en sortir: en faisant appel à la famille et aux proches, aux thérapeutes, aux CLSC. C’est dans des centres de femmes que plusieurs d’entre elles ont trouvé des solutions simples et innovatrices: l’aide qui leur a permis de reconstruire leur confiance en elles et de reprendre leur vie en main.
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Pensé prioritairement à l’intention des groupes de femmes, il s’adresse aussi à toutes personnes faisant de la recherche (universitaires, chercheur.es indépendant.es ou d’organisme) et à celles chargées d’accompagner des partenariats dans un esprit de co-production de nouvelles connaissances
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« Ce guide entend soutenir l’établissement de pratiques de collaboration plus égalitaires en recherche participative. Il offre une grille des éléments à considérer et à discuter pour y parvenir ainsi qu’un exemple type d’entente de recherche. Pour les membres et complices de Relais-femmes, les utilisations de cet outil dépassent largement le seul contexte de la recherche » [Résumé original]
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Les auteures présentent les résultats d’une recherche réalisée en 2016-2017 par l’équipe de Relais-femmes (RF) et la chercheuse Louise Lafortune. Leurs objectifs consistaient à clarifier le sens d’une pédagogie féministe intersectionnelle socioconstructiviste (FIS) dans le travail d’accompagnement-formation de RF auprès des groupes communautaires et de femmes et à préciser les compétences pour mettre en œuvre ce type de pédagogie. Le contexte théorique aborde les concepts de féminisme intersectionnel, de socioconstructivisme, d’accompagnement-formation et de compétences. Les données recueillies à l’occasion d’une recherche collaborative sont issues d’entrevues interactives fondées sur une approche féministe et le référentiel de compétences de Lafortune publié en 2015. Les résultats obtenus comportent six énoncés de compétences et des éléments à prendre en considération dans une définition éventuelle d’une pédagogie FIS pour contribuer au débat actuel sur le sujet. Une perspective de recherche à envisager serait de revoir certains accompagnements-formations de RF, d’en critiquer les aspects intersectionnels présents ou manquants et de compléter la recherche par une analyse de cas.