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Réflexions philosophiques, historiques, juridiques et entretiens pour tenter de cerner la notion de parité, la différence des sexes SOMMAIRE I -- Altérité et exclusion La différence des sexes, une différence historique -- Le jeu aporétique des deux sexes -- Soeurs et frères -- Les amis de nos amis -- Inscrire les droits des femmes, expliciter les droits de l'homme II -- Généalogie des représentations Raison de l'espèce, raison de l'esprit -- Le génie et la muse -- Le chant des sirènes -- A propos d'un monstre moderne -- La misogynie de Strindberg entre politique et métaphysique -- Droit de cuissage et devoir de l'historien III -- Stratégies d'émancipation Le choix du neutre chez deux femmes de pensée, Hannah Arendt et Simone Weil -- Le "privilège" de Simone de Beauvoir -- Les femmes et le féminisme -- Sur l'incompatibilité supposée de l'amour et du féminisme -- Entre égalité et liberté -- La souveraineté limitée des femmes IV -- Pratiques théoriques L'habeas corpus des femmes, une double révolution -- Des conditions de l'égalité économique -- Domesticité, emploi de services et démocratie -- La paire et le neutre -- L'Europe, un laboratoire politique pour une question politique En guise de conlusion : La controverse des sexes (texte rédigé à l'occasion d'une intervention dans le cadre de "L'Université de tous les savoirs" du 12 mai 2000)
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« Par quel étrange paradoxe le contrat social, censé instituer la liberté et l'égalité civiles, a-t-il maintenu les femmes dans un état de subordination ? Pourquoi, dans le nouvel ordre social, celles-ci n'ont-elles pas accédé, en même temps que les hommes, à la condition d'« individus » émancipés ? Les théories du contrat social, héritées de Locke et de Rousseau, et renouvelées depuis Rawls, ne peuvent ignorer les enjeux de justice que soulève le genre. Carole Pateman montre, dans cet ouvrage désormais classique, que le passage de l'ordre ancien du statut à une société moderne du contrat ne marque en rien la fin du patriarcat. La philosophe met ainsi au jour l'envers refoulé du contrat social : le « contrat sexuel », qui, via le partage entre sphère privée et sphère publique, fonde la liberté des hommes sur la domination des femmes. Il s'agit là moins d'exploitation que de subordination, comme le démontre l'autrice en analysant le contrat de mariage, mais aussi l'ensemble des contrats touchant à la propriété de la personne, de la prostitution à la maternité de substitution, jusqu'à l'esclavage et au salariat. Ainsi s'engage, à partir du féminisme, une critique de la philosophie politique libérale dans son principe même : pour Carole Pateman, un ordre social libre ne peut en aucun cas être de type contractuel. »-- Quatrième de couverture.
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"Loin de relire l'histoire de l'art en lui appliquant de façon anachronique le terme « queer », utilisé positivement dans les milieux militants depuis la fin des années 1980, Pour une esthétique de l'émancipation cherche à montrer comment l'écriture de l'Histoire de l'art a minoré l'importance des engagements politiques et affectifs des artistes et rendu inopérante la portée sociale de leurs œuvres. En imaginant des amitiés inédites entre des artistes du passé, Isabelle Alfonsi fait émerger une lignée féministe et queer pour l'art contemporain. Des pratiques artistiques du XXe siècle sont ainsi replacées dans le contexte du militantisme de défense des droits des homosexuel•le•s et de la formation d'une critique radicale féministe et anticapitaliste. Claude Cahun et Michel Journiac croisent l'histoire du minimalisme états-unien, vu à travers Lynda Benglis, Lucy Lippard ou Yvonne Rainer. Les guerres de représentation menées pendant la crise du sida sont lues au prisme des oeuvres de Felix Gonzalez-Torres, du concept de désidentification de José E. Muñoz et de l'activisme culturel du groupe Boy/Girl with Arms Akimbo, dans le San Francisco des années 1980."-- Résumé de l'éditeur.