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Jovette Marchessault entre avec éclat sur la scène littéraire en 1975 avec la parution de son premier roman, Comme une enfant de la terre/I: le crachat solaire, qui reçoit le prix France-Québec. Malgré le succès qui suit, il n’existe à ce jour aucun livre consacré à l’oeuvre de cette auteure qui a contribué de façon si singulière à l’art, à la littérature et au théâtre québécois. Le présent ouvrage vise à combler cette lacune en présentant des études critiques qui éclairent l’essentiel de cette artiste exceptionnelle, de même qu’un ensemble de témoignages de complices du milieu artistique et littéraire, Marie-Claire Blais, Normand Chaurette, Pol Pelletier, Sylvie Nicolas et Michelle Rossignol. De plus, Jovette Marchessault nous offre ici les premières pages d’un roman en préparation, L’Aqueduc des larmes. De l’invisible au visible, c’est ainsi que Jovette Marchessault aborde le processus créateur, en s’inspirant d’un imaginaire personnel peuplé par des esprits de la nature et des personnages mythiques. L’ensemble de cet ouvrage collectif démontre à quel point elle a su réaliser son rêve de «rendre visible la culture des femmes». À notre tour, comme le dit si bien Pol Pelletier : «Il est temps de lui rendre un hommage qui vient de la profondeur de l’identité qu’elle nous a révélée».
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Tout à la fois dramaturge, poète, romancière, critique, éditrice ou fondatrice du Festival de Trois, l’engagement d’Anne-Marie Alonzo dans le milieu culturel québécois est indéniable. À travers son œuvre, elle aura ouvert une brèche pour qu’advienne la parole des femmes, elle sera une des voix les plus fortes à exprimer le désir au féminin. Par son écriture, une écriture de survie, elle aura su nous toucher. Diverses facettes de son travail sont ici abordées, que ce soient les aspects politiques et éthiques de son écriture, sa contribution à la littérature lesbienne, les thématiques de l’errance et du corps souffrant, les rapports mère/fille, ou la théâtralité et le rôle du dialogue dans ses textes, les relations épistolaires, le rapport entre la danse et l’écriture, et les autres formes de création, la danse notamment. Ce recueil inclut aussi des textes plus personnels qui se veulent un hommage à la poète et une façon de souligner l’importance de son rôle sur la scène littéraire. «Avec Les secrets de la Sphinxe, nous souhaitons, d’une part, inviter de nouveaux lecteurs à découvrir l’œuvre d’Anne-Marie Alonzo et, d’autre part, encourager les lecteurs habitués à son œuvre à parcourir les sentiers plus ou moins familiers de son jardin secret.»