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Cet article traite des apports théoriques et politiques du féminisme antiraciste, en particulier le black feminism et le féminisme chicano aux États-Unis, de la pensée des afro-féministes et des indígenas en Amérique latine et dans les Caraïbes, pour une nouvelle compréhension de la « colonialité du pouvoir » à partir de l’imbrication de catégories comme la race, la classe, le sexe et la sexualité.
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Les rapports sociaux de race, de genre, de sexe sont inextricablement mêlés : telle est une idée centrale du féminisme décolonial tel qu’il se déploie depuis Abya Yala, du nom que le peuple kuna donnait au continent américain. L’article situe l’importance de renommer les femmes et féministes d’origine autochtone, une manière de défaire les discours coloniaux (parfois tenus par des universitaires féministes) sur les pratiques de genre avant la colonialité/modernité. Ochy Curiel illustre cette idée à partir de l’expérience du GLEFAS (Groupe latino-américain de formation et d’action féministe) : le décolonial n’y est pas seulement une critique du savoir académique, il est profondément ancré dans des pratiques autogestionnaires de luttes anticapitalistes, dans le lesbianisme politique, dans la rue, dans les associations, dans les organisations communautaires.