Votre recherche
Résultats 5 ressources
-
"Très beau roman d'une féministe engagée qui traduit avec force une réalité de vide et de violence, de manière distanciée, non sans humour". [SDM] Peut-on jamais repartir à zéro, oublier son passé et faire admettre aux autres que l'on a changé ? C'est la question qui hante Delia. Un beau jour, elle a quitté son mari qui la battait et ses deux filles, dont la plus jeune avait moins d'un an, pour suivre Randall Pritchard et son groupe de rock dont elle est devenue l'égérie. Tournées, concerts, sur la route de la Californie, Delia se sent une sorte de Janis Joplin avec qui il arrive qu'on la confonde. Le rêve se brise brutalement le jour où Randall se tue en moto. Delia décide de rentrer en Georgie avec la fille qu'elle a eue de lui. Mais comment se faire de nouveau accepter dans une petite ville où c'est le pasteur qui régit tout ? Comment recomposer une sorte de famille avec des éléments disparates et même hostiles ? Il est long et difficile de faire admettre que les gens valent toujours mieux que l'idée qu'on se fait d'eux et c'est là le pari que réussit Dorothy Allison : celui de rendre leur dignité à ceux qui sont trop souvent méprisés par des jugements à l'emporte-pièce.
-
Brought up in a Southern poor white family and the victim of her stepfather's abuse from a very early age, Allison turned to writing to address difficult issues which few writers dare to deal with: child abuse, class-based discrimination, transgressive lesbianism, and overall violence. [...]I started burning them, or destroying them. Because they were just too dangerous to be in the world. Some of it is not so bad: bluegrass and rhythm 'n' blues, some of the gospel music I love, it stays with me.
-
Autrice de Peau, recueil d’essais devenu culte, Dorothy Allison a grandi dans le sud des États-Unis, dans un contexte de misère sociale et de violences familiales et sexuelles. Dans Deux ou trois choses dont je suis sûre, elle raconte les femmes de sa famille – mère, sœurs, cousines, filles et tantes –, rendant hommage à leur force, leur humour, leur beauté et surtout leur détermination obstinée face au quotidien qui les accable. Illustré de photographies de sa collection personnelle, ce livre montre à quel point les petites histoires d’une génération peuvent acquérir le statut de légende pour les générations suivantes. Un ouvrage où la vision singulière de Dorothy Allison s’exprime avec beaucoup d’humour et d’émotion
-
En Caroline du Sud, les étés sont étouffants. Les soirées se passent sur la véranda, à boire du thé glacé et à raconter des histoires. Ruth Anne Boatwright, surnommée Bone par sa famille et estampillée " bâtarde " par le comté de Greenville, se souvient. Elle revoit sa grand-mère édentée, impertinente, ses tantes farouches, usées par leurs grossesses, ses oncles violents, ivrognes pris au piège de leur misère. Elle se souvient de l'amour qu'elle portait à sa mère et de la haine grandissante qu'elle éprouvait pour son beau-père. Elle se souvient et elle raconte, avec une brutale sincérité, les aspirations d'une petite fille, la violence insoutenable, l'amour obstiné. Ce premier roman largement autobiographique, écrit pour exorciser cette enfance brûlée, a été finaliste pour le National Book Award en 1992
-
Activiste féministe lesbienne radicale depuis les années 1970, Dorothy Allison a connu le succès avec ses romans (L’Histoire de Bone, Retour à Cayro). En 1994, elle publie Peau, un recueil d’essais. Elle y parle de son enfance, d’inceste, de lesbophobie. Elle raconte son engagement féministe, sa sexualité, les « Sex Wars » des années 1980. Elle partage ses réflexions sur la littérature : comment écrire l’extrême misère sociale, comment écrire sur le sexe ? Un livre tout à la fois intime, décapant et profondément politique, réédité avec sept textes inédits en français.