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Ce Dictionnaire, unique en son genre, aborde un sujet, certes bien connu, mais qui n'en continue pas moins de susciter beaucoup d'interrogations. Sa première originalité est de traiter des sexualités dans leur ensemble et sans tabou. Autrement dit, de prendre en compte les réalités d'aujourd'hui. Très longtemps, on a parlé de la sexualité au féminin singulier. La norme était celle de l'hétérosexualité. Mais on a assisté à la multiplication des identités reconnues dans ce domaine : lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, queers, intersexués. Tel est aujourd'hui l'univers « des» sexualités. L'autre singularité de cet ouvrage tient à la diversité de ses approches. Il montre comment l'évolution des pratiques sexuelles a été perçue selon les pays et les civilisations, les religions, les lois, les principales familles politiques, les grandes périodes de l'histoire. Comment ces pratiques ont été abordées aussi à travers la littérature, la philosophie, la psychanalyse, la musique, le cinéma, la peinture, la danse... De nombreuses notices sont consacrées aux thèmes « incontournables » : amour, désir, érotisme, plaisir, amant, hédonisme, partenaires, rapports sexuels, séduction ou sensualité... D'autres nous entraînent vers des sujets plus insolites comme la folie, les nanosciences, la mode ou les procès pour impuissance... Janine Mossuz-Lavau a fait appel non seulement à des experts, mais aussi à des « témoins » qui relatent parfois leurs propres expériences, telle Catherine Robbe-Grillet à propos du SM. Textes et documents originaux abondent, parmi lesquels des entretiens avec Françoise Héritier et Brigitte Lahaie. Pédagogique et ludique à la fois, ce Dictionnaire fourmille d'informations inédites sur la place que les différentes formes de sexualité occupent plus que jamais dans nos vies.
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Cet article propose d’analyser la « relation de service » comme un rapport de reconnaissance. Il prend pour exemple la relation d’accompagnement des réfugiés vers le travail. Ce type de relation de service s’avère particulièrement heuristique en raison de l’omniprésence des enjeux de reconnaissance qu’il comporte. Nous proposons dans un premier temps une réflexion sur la manière dont le paradigme de la reconnaissance d’Axel Honneth peut être mobilisé dans une analyse de la relation d’accompagnement pour rendre compte de la formation d’attentes de reconnaissance spécifiques aux réfugiés et aux acteurs de l’accompagnement. Nous examinons dans un deuxième temps différentes formes de désajustement entre attentes et effets de reconnaissance dans la relation d’accompagnement et le « drame social du travail » qui s’y noue ainsi. Nous terminons par une analyse des réactions des réfugiés aux différentes formes de déni de reconnaissance que la relation d’accompagnement peut produire.