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L'univers de relations qu'implique le territoire (Notcimik) pour les AtikamekwNehirowisiwok vit d'énormes pressions avec les industries extractives sur le territoire ancestral, le Nitaskinan. Malgré ces pressions politiques et économiques sur leur territoire, les Atikamekw Nehirowisiwok continuentd'occuper leur territoire de diverses façons. L'une des dimensions de cet univers forestier que Suzy Basile a beaucoup documenté est que le territoire est un lieu de gouvernance et de transmission pour les femmes atikamekw.
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The settler state's taking of Indigenous children into care disrupts their communities and continues destructive, assimilationist policies. This article presents the perceptions of lawyers, social workers and judges of how Indigenous parents experience child welfare in Quebec. Our participants characterized those experiences negatively. Barriers of language and culture as well as mistrust impede meaningful participation. Parents experience epistemic injustice, wronged in their capacity as knowers. Mistrust also hampers efforts to include Indigenous workers in the system. Emphasizing state workers’ ignorance of Indigenous family practices and the harms of settler colonialism, participants called for greater training. But critical literature on professional education signals the limits of such training to change institutions. Our findings reinforce the jurisdictional calls away from improving the system towards empowering Indigenous peoples to run services of child welfare. The patterns detected and theoretical resources used are relevant to researchers of other institutions that interact with vulnerable populations.
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"In this classic work of feminist political thought, Iris Marion Young challenges the prevailing reduction of social justice to distributive justice. The starting point for her critique is the experience and concerns of the new social movements that were created by marginal and excluded groups, including women, African Americans, and American Indians, as well as gays and lesbians. Young argues that by assuming a homogeneous public, democratic theorists fail to consider institutional arrangements for including people not culturally identified with white European male norms. Consequently, theorists do not adequately address the problems of an inclusive participatory framework. Basing her vision of the good society on the culturally plural networks of contemporary urban life, Young makes the case that normative theory and public policy should undermine group-based oppression by affirming rather than suppressing social group differences"
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L’Amérique du Sud est un des coeurs battants du féminisme contemporain. Des millions de femmes y prennent la rue contre les féminicides, les violences qui frappent les minorités de race et de genre, les lois qui répriment l’avortement et le développement néo-extractiviste. Figure majeure du féminisme latino-américain, Verónica Gago réinscrit ces bouleversements dans l’émergence d’une internationale féministe et propose, avec La puissance féministe, un antidote à tous les discours de culpabilité et de victimisation. En se réappropriant l’arme classique de la grève, en construisant un féminisme populaire, radical et inclusif, les mouvements sud-américains ont initié une véritable révolution. C’est à partir de l’expérience de ces luttes que Gago reconceptualise la question du travail domestique et de la reproduction sociale, expose les limites du populisme de gauche et dialogue avec Spinoza, Marx, Luxemburg ou Federici. Parce qu’il unit la verve politique du manifeste aux ambitions conceptuelles de la théorie, La puissance féministe est un livre majeur pour saisir la portée internationale du féminisme aujourd’hui.
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Dans le premier texte, à l'origine un discours prononcé en 2012 dans le cadre d'un programme dédié à l'essor du continent africain, l'écrivaine nigériane aborde avec lucidité et humour le sujet du féminisme. A travers des anecdotes issues de sa vie quotidienne, au Nigeria comme aux Etats-Unis, elle évoque les questions de l'inégalité des sexes et de l'image de soi des femmes.
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"Pour les Afro-Américain.e.s, enseigner - éduquer - était fondamentalement politique, parce qu'ancré dans la lutte antiraciste. Ainsi, les écoles élémentaires que je fréquentais, réservées aux Noir.e.s, devinrent les lieux où je découvrais l'apprentissage comme une révolution. Bien qu'iels n'aient jamais défini ou énoncé ces pratiques en termes théoriques, nos enseignant.e.s pratiquaient une pédagogie révolutionnaire de résistance, profondément anticoloniale." C'est par ces lignes que s'ouvre ce livre, dont l'écriture à la fois intime et politique de bell hooks court de la première à la dernière page. Recueil de textes incisifs à la croisée de l'autobiographie et de la réflexion théorique sur la pensée de Paulo Freire, le racisme, le sexisme et le rôle du système éducatif dans la reproduction de l'ordre dominant, ce livre est une introduction à la pédagogie de l'émancipation défendue par l'une des grandes voix du féminisme afro-américain."-- Quatrième de couverture.
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Édito
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À la fin des années 1970, les partisanes états-uniennes de la pédagogie féministe ont mis fortement l’accent sur l’importance de l’expérience dans le processus d’apprentissage, rejoignant en cela une tradition réformatrice de l’éducation portée, entre autres, par Jean-Jacques Rousseau, John Dewey et Paulo Freire. Les féministes libérales considéraient l’éducation comme un moyen pour que les femmes, en tant qu’individus, acquièrent des compétences intellectuelles et le pouvoir de se mobiliser en faveur de l’égalité des droits. Faisant écho à la pensée de Rosa Luxemburg et de Myles Horton, les féministes radicales, pour leur part, placèrent la pédagogie féministe dans le contexte d’une lutte contre l’oppression plus révolutionnaire et collective. Les féministes radicales et socialistes qui délivraient des cours dans l’enseignement supérieur se sont inspirées d’un processus de conscientisation [consciousness-raising] combinant expérience, théorie, action et prise en considération du ressenti. Elles se retrouvèrent alors confrontées au problème de la théorisation et de la pratique de la pédagogie féministe dans un contexte d’institutions hiérarchiques et compétitives. Tout comme le mouvement féministe en général, elles ont dû trouver un moyen pour traiter les différences entre les étudiant·e·s au regard de leurs expériences, de leurs ressentis et de leurs idées au sujet du genre.
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Prenant acte de la rareté des analyses critiques du droit civil au Québec, l'autrice veut contribuer à la recherche dans le domaine du droit en proposant une nouvelle méthodologie féministe. Elle s'appuie sur la théorie du point de vue situé et une prise en considération du pouvoir performatif de la norme de genre (et des rapports sociaux de sexe) sur le droit positif. Ces outils l'amènent à remettre en question des concepts fondamentaux en droit civil et à mieux comprendre le rôle du Code civil du Québec dans la reproduction des rapports sociaux de sexe. De manière plus pratique, l'autrice utilise cette méthodologie pour s'interroger sur le sujet de droit, en droit civil, et la construction apparemment asexuée de catégories telles que celles de "propriétaire" et de "locataire"
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Tout au long de son histoire, le féminisme au Brésil s’est caractérisé par une forte hétérogénéité au niveau de sa composition sociale et de ses stratégies politiques. Il est identifié comme un mouvement aux expressions multiples. C’est pourquoi il s’agit d’un « collectif total » au caractère pluriel et hétérogène. Cet article présente quelques réflexions issues d’une recherche exploratoire sur cinq collectifs autonomes brésiliens. Revenant sur le processus d’institutionnalisation et d’« ongéisation », ainsi que sur les liens entre groupes féministes et gouvernements, les auteures analysent le contexte d’émergence d’organisations autonomes et les critiques radicales portées par ces groupes. L’article met en lumière la formation d’une conscience féministe, les formes d’organisation et de représentation politique ainsi que les expressions nouvelles du militantisme au Brésil.
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« Si la violence conjugale est aujourd'hui reconnue comme une question de société légitime, il n'en a pas toujours été ainsi. C'est grâce aux mobilisations féministes des années 1970, qui définissent alors la violence dans le couple comme une violence faite aux femmes - produit des rapports de domination entre les hommes et les femmes -, que ce phénomène est sorti de la dénégation sociale dans laquelle il était tenu. Comment une cause féministe devient-elle un problème public dont s'emparent les associations, les institutions internationales et l'État ? À travers la question des violences conjugales et en comparant des cas français et américain, à Paris et à Los Angeles, Pauline Delage analyse avec acuité quelles sont, de part et d'autre de l'Atlantique, les formes légitimes de l'intervention publique dans le domaine de l'intime et des inégalités sexuées. » -- Résumé de l'éditeur.
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This article analyses the phenomenon of epistemic injustice within contemporary healthcare. We begin by detailing the persistent complaints patients make about their testimonial frustration and hermeneutical marginalization, and the negative impact this has on their care. We offer an epistemic analysis of this problem using Miranda Fricker’s account of epistemic injustice. We detail two types of epistemic injustice, testimonial and hermeneutical, and identify the negative stereotypes and structural features of modern healthcare practices that generate them. We claim that these stereotypes and structural features render ill persons especially vulnerable to these two types of epistemic injustice. We end by proposing five avenues for further work on epistemic injustice in healthcare.
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L’usage du terme "empoderamiento" par le féminisme est étroitement lié à l’importance que l’idée de pouvoir a acquise dans les mouvements sociaux comme dans les théories en sciences sociales. Dans les analyses réalisées par Gramsci, Foucault et Paulo Freire, le pouvoir se définit comme un rapport social historiquement et culturellement déterminé. Même si ces auteurs ne font aucune référence directe au pouvoir inscrit dans les rapports de genre et n’utilisent pas le mot empoderamiento , ou ses équivalents, leurs analyses ont inspiré les réflexions que va développer le Mouvement des femmes. À partir de ce qu’on a appelé la ‘deuxième vague’ du fémi-nisme des années 1970, des groupes apparaissent qui commencent à faire usage du terme empoderamiento ou empowerment et à débattre de sa signification. Son utilisation par le Mouvement des femmes se présente comme une stratégie pour impulser le changement dans la vie quotidienne des femmes et la mise en œuvre d’un processus de transformation dans les structures sociales.
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Comment les opinions de la Cour suprême des États-Unis changeraient-elles si les juges utilisaient des méthodes et des perspectives féministes pour statuer sur les affaires ? C'est la question centrale à laquelle nous avons cherché à répondre en réunissant un groupe d'universitaires et de juristes pour mener à bien ce projet. Pour y répondre, ils utiliseraient des théories féministes pour réécrire les affaires de justice de genre les plus importantes tranchées par la Cour suprême des États-Unis depuis l'adoption de l'amendement final sur les droits civils en 1870 jusqu'à l'été 2015. Dans un premier temps, nous n'avons donné aucune indication à nos contributeurs sur ce que nous entendions par « féminisme ». Nous voulions que nos auteurs soient libres d'apporter leur propre vision du féminisme au projet. Pourtant, il serait fallacieux de suggérer que nous n'avons pas nous-mêmes une perspective particulière sur ce que sont le « féminisme », le « raisonnement féministe » ou les « méthodes féministes ». En effet, sans une telle perspective, nous n'aurions pas entrepris le projet. Nous reconnaissons le « féminisme » comme un mouvement et une perspective historiquement ancrés dans la politique, et qui motivent les batailles sociales, juridiques et autres pour l'égalité des femmes. Nous le comprenons également comme un mouvement et un mode d'enquête qui se sont développés pour approuver la justice pour tous, en particulier ceux historiquement opprimés ou marginalisés par ou à travers la loi. Nous croyons que le « féminisme » n'est pas l'apanage des femmes uniquement, et nous reconnaissons et célébrons les identités multiples et fluides contenues dans la catégorie « femme ». Dans cette vision large, nous reconnaissons que les féministes peuvent être en désaccord (et être toujours féministes) et qu'il n'existe pas de méthodes ou de processus de raisonnement féministes unitaires. Ainsi, lorsque nous parlons de méthodes féministes ou de processus de raisonnement féministes, nous entendons « méthodes » et « processus de raisonnement » au pluriel ., tout en reconnaissant qu'il existe un corpus riche et diversifié d'érudition qui s'est épanoui sous l'étiquette globale de « théorie juridique féministe ». En effet, ce sont les méthodes et les processus de raisonnement examinés et employés par de nombreux auteurs représentés dans le livre. Néanmoins, en façonnant le projet depuis ses débuts jusqu'aux pages finies, nous, en tant qu'éditeurs, avons été motivés par une vision large et expansive de ce qu'est le «féminisme». Cette vaste compréhension a sans aucun doute façonné le projet à bien des égards, y compris notre choix de cas, notre sélection d'auteurs et nos modifications, même si nous n'avons pas défini le féminisme pour nos contributeurs.
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Contrairement à une idée communément admise et aux recherches jusqu’ici consacrées à la génération « postféministe », cette recherche étatsunienne montre que les jeunes femmes sont conscientes de l’évolution récente des opportunités ouvertes aux femmes, mais aussi de la permanence des inégalités et des discriminations. Les résultats mettent en lumière à la fois un large soutien envers les objectifs féministes et une attitude ambivalente concernant la notion elle-même. Si certaines femmes s’inscrivent dans un continuum d’identification au féminisme, la moitié se présentent comme « ni pour ni contre » ou ne sont pas en mesure de formuler une opinion. Leur positionnement varie en fonction des catégories sociales et raciales, mais aussi des différentes trajectoires sociales.
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À l’automne 2013, au moment de la controversée Charte des valeurs visant à interdire aux fonctionnaires le port de signes religieux dits ostentatoires, des femmes et des féministes se sont organisées. Pendant que certaines se regroupaient sous des bannières faisant de la laïcité la seule garante de l’égalité des sexes, des féministes se sont saisies d’espaces de parole alternatifs pour dénoncer le déni des droits fondamentaux et la stigmatisation des femmes issues de minorités. Si l’analyse des intersections entre racisme et sexisme fait partie intégrante du champ des études féministes depuis la fin des années 1960, le contexte politique récent ramène à l’avant-plan ces questions difficiles et nous force à les revoir sous un éclairage nouveau. Qui est le sujet-femme dont parle le féminisme? Qui fait partie de ce «Nous» et quelles femmes en sont implicitement tenues à la marge? Est-ce que les revendications au cœur du féminisme actuel représentent bien les préoccupations profondes des femmes minorisées, racisées? Compte tenu de l’effervescence que connaît le féminisme ces derniers temps, il était devenu incontournable de rassembler dans un même ouvrage ces réflexions sur le thème des femmes racisées, une première dans le monde francophone. Avec des textes de Leïla Benhadjoudja, Sonia Ben Soltane, Ryoa Chung, Julie Cunningham, Naïma Hamrouni, Gaëlle Kingué Élonguélé, Chantal Maillé, Ida Ngueng Feze, Geneviève Pagé, Sandrine Ricci, Karine Rosso et Diahara Traoré. Avec la participation de Alia Al-Saji, Alexa Conradi, Viviane Michel, Maria Nengeh Mensah et Geneviève Rail.
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"Ne suis-je pas une femme? Telle est la question que Sojourner Truth, ancienne esclave, abolitionniste noire des États-Unis, posa en 1851 lors d'un discours célèbre, interpellant féministes et abolitionnistes sur les diverses oppressions subies par les femmes noires : oppressions de classe, de race, de sexe. Héritière de ce geste, Bell Hooks décrit dans ce livre devenu un classique les processus de marginalisation des femmes noires et met en critique les féminismes blancs et leur difficulté à prendre en compte les oppressions croisées. Un livre majeur du "black feminism" enfin traduit plus de trente ans après sa parution ; un outil nécessaire pour tous à l'heure où, en France, une nouvelle génération d'afro-féministes prend la parole."-- Quatrième de couverture.
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Les théories féministes ont désormais largement adopté le concept d’intersectionnalité pour décrire et analyser les axes multiples d’oppression et leurs imbrications. Cependant, encore relativement peu de recherches explorent la question de savoir si les organisations de femmes dans différents contextes ont elles aussi adopté ce terme et l’analyse politique qu’il implique. À partir de données qualitatives recueillies auprès de militantes des droits des femmes en France et au Canada, cet article montre que l’intersectionnalité est un des répertoires discursifs possible — mais pas le seul — que les organisations de femmes peuvent utiliser pour analyser l’expérience sociale et les intérêts politiques des femmes situées à l’intersection de plusieurs rapports d’oppression. À partir des données qualitatives, l’article propose une typologie de quatre répertoires types que les militantes utilisent pour penser l’intersectionnalité et l’inclusion au sein de leurs organisations.
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Attendez—qu'est-ce qui ne va pas avec les droits ? On suppose généralement que les personnes transgenres et non conformes au genre devraient suivre les stratégies de droits civils et «d'égalité» des organisations de défense des droits des lesbiennes et des homosexuels en faisant campagne pour des réformes juridiques qui garantiraient ostensiblement la non-discrimination et une protection égale devant la loi. Cette approche suppose que la meilleure façon de lutter contre la pauvreté et la criminalisation qui affligent les populations trans est d'obtenir une reconnaissance légale et une inclusion dans les institutions de l'État. Mais cette stratégie est-elle efficace ? Dans la vie normaleDean Spade présente des critiques révélatrices du cadre d'égalité juridique pour le changement social et pointe des exemples d'activisme trans populaire transformateur qui soulève des demandes qui vont au-delà des réformes traditionnelles des droits civiques. Spade explose les hypothèses sur ce que les droits légaux peuvent faire pour les populations marginalisées et décrit les processus et les formations de résistance transformatrice qui s'attaquent aux causes profondes du mal et de la violence. Dans la nouvelle postface de cette édition révisée et augmentée, Spade note l'intégration rapide de la politique trans et constate que ses prédictions selon lesquelles l'obtention d'une reconnaissance légale ne profitera pas aux populations trans se concrétisent. Spade examine les efforts récents de l'administration Obama et des défenseurs de l'égalité des trans pour "pinkwash" la violence d'État en articulant les systèmes militaires et pénitentiaires américains comme des sites pour les réformes d'inclusion des trans. Dans le contexte de la récente visibilité accrue des personnes trans et de la politique trans, Spade continue de plaider pour le démantèlement des systèmes de violence d'État qui raccourcissent la vie des personnes trans. Aujourd'hui plus que jamais, Normal Life est un appel urgent à la justice et à la libération trans, et aux transformations radicales que cela nécessitera.
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Il y a dix ans, bell hooks étonnait les lecteurices avec Enseigner à transgresser : l'éducation comme pratique de la liberté . Vient maintenant Communauté d'enseignement : une pédagogie de l'espoir - une œuvre puissante et visionnaire qui enrichira notre enseignement et nos vies. Combinant une réflexion critique sur l'éducation avec des récits autobiographiques, hooks invite les lecteurices à étendre le discours sur la race, le sexe, la classe et la nationalité au-delà de la salle de classe dans des situations d'apprentissage quotidiennes. L'enseignement, explique-t-elle, peut avoir lieu n'importe où, n'importe quand - pas seulement dans les salles de classe des collèges, mais dans les églises, les librairies, les maisons où les gens se réunissent pour partager des idées qui affectent leur vie quotidienne. Dans Teaching Community, bell hooks cherche à théoriser à partir de la place du positif, en regardant ce qui fonctionne. Écrivant sur les luttes pour mettre fin au racisme et à la suprématie blanche, elle fait valoir que "personne ne naît raciste. Tout le monde fait un choix". Communauté d'enseignement nous explique comment nous pouvons choisir de mettre fin au racisme et de créer une communauté bien-aimée. hooks se penche sur de nombreux problèmes, parmi lesquels la spiritualité en classe, les Blancs cherchant à mettre fin au racisme et les relations érotiques entre professeur.e.s et étudiant.e.s. L'esprit, la lutte, le service, l'amour, les idéaux de connaissance partagée et d'apprentissage partagé - ces valeurs motivent un changement social progressif. Les enseignant.e.s visionnaires savent que l'éducation démocratique ne peut jamais se limiter à une salle de classe. L'enseignement - si souvent sous-estimé dans notre société - peut être une activité joyeuse et inclusive. bell hooks montre le chemin. "Lorsque les enseignant.e.s enseignent avec amour, en combinant attention, engagement, connaissances, responsabilité, respect et confiance, nous sommes souvent capables d'entrer dans la classe et d'aller droit au cœur du problème, qui est de savoir quoi faire un jour donné pour créer le meilleur climat d'apprentissage."